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Des traces d'hominidés inconnus en Crète
29 mystérieuses empreintes fossilisées datant de 5,7 millions d’années ont été découvertes en Crète. Il pourrait s’agir ici des plus anciennes traces d’hominidés connues. La question suscite encore des débats, mais si la nouvelle venait à se confirmer, il nous faudrait alors complètement repenser nos origines.
En 2002, des empreintes de pas ont été découvertes dans la région de Trachilos, près de la ville de Kissamos en Crète. Après avoir passé le site au peigne fin, les chercheurs ont à ce jour dénombré 29 traces au total mesurant entre 9,9 et 22,3 cm de longueur. Le séquencement et l’écartement des traces de pas indiquent qu’elles sont l’œuvre d’un ou plusieurs bipèdes. Pour les chercheurs, « les nouvelles empreintes de Trachilos ont une forme indubitablement humaine », notamment au niveau des orteils : « le gros orteil est semblable à celui du pied humain en terme de forme, de taille et de position, il est également associé à une protubérance distincte au niveau du talon (calcaneum) qui n’est jamais présente chez les autres primates », écrivent les chercheurs. En bref, la forme des empreintes indique donc sans ambiguïté qu’elles appartiennent à un ou plusieurs hominidés précoces. Mais alors, qui a fait ces traces ?
Les empreintes ont été datées en étudiant les strates sédimentaires environnantes. Il y a environ 5,6 millions d’années, à la fin du Miocène, toute la Méditerranée s’est desséchée. Cet assèchement s’est matérialisé par une couche plus claire facilement identifiable dans la stratigraphie. Les traces de pas de Trachilos étant juste en dessous, celles-ci ont donc été datées à environ – 5,7 millions d’années. Au moment où les traces de Trachilos ont été faites, la Crète n’était pas une île et ne s’était pas encore détachée de ce qui allait devenir la Grèce. Il était alors tout à fait possible de venir « à pied » dans cette région du monde à l’époque asséchée. Or, jusqu’à présent, tous les hominidés plus anciens que deux millions d’années étaient situés en Afrique, mais avec la découverte de ces empreintes de pas, il semblerait donc que certains se soient déployés très tôt autour du bassin méditerranéen tout en continuant de se développer et d’évoluer sur le continent africain.
Conscient que cette étude bouscule quelque peu le scénario de l’évolution de l’homme, Per Ahlberg, l’un des auteurs de l’étude, a notamment déclaré que « la question est maintenant de savoir si la communauté de recherche sur les origines de l’homme accepte des empreintes fossiles comme une preuve concluante de la présence d’homininés en Crète au Miocène. Cette découverte conteste le récit établi de l’évolution humaine précoce et est susceptible de générer beaucoup de débats ». Certains paléoanthropologues restent en effet très perplexes quant à la base de la structure de ces empreintes qui ne sont malheureusement pas d’une qualité suffisante pour que le débat soit tranché définitivement.
Source : sciencepost
Les évolutionnistes sont devant une controverse, avec la découverte d'empreintes fossilisées "similaires aux humains" prétendument faites il y a 5,7 millions d'années à trachilos, sur l'île méditerranéenne de Crète.
Pourquoi la controverse ? Parce que, selon le scénario évolutionnaire, à ce moment-là nos ancêtres humains ne se trouvaient qu'en Afrique, ils avaient des pieds comme ceux des singes, mais ils n'ont été que dans la position verticale beaucoup plus tard dans l'histoire ; il y a environ 3,6 millions d'années.
Les empreintes ont été trouvées en 2002 par l'auteur principal de l'étude, Gérard Gierliński. En 2017, les deux surfaces avec des empreintes ont été examinées au laser pour produire une image 3 d, et un moulage en silicone a également été fait. Plusieurs mesures ont également été effectuées. Les chercheurs ont conclu que les empreintes ont été faites par un hominidé et ont noté que le responsable des empreintes n'avait pas de griffes et était bipède, plantígrado, pentadáctilo et fortement entaxónico.
Pour le profane, cela signifie que le plus probable est que les empreintes ont été faites par des pieds humains que par n'importe quelle autre créature.
Cela signifie que ou les calendriers scientifiques précédents sont incorrects, et les scientifiques ont présenté des théories et des études incomplètes, ou la théorie de l'Afrique à l'extérieur doit être très reconsidérée.
En effet, depuis que les scientifiques ont découvert les fossiles de australopithèque en Afrique au cours du 20 ème siècle, on croyait que la lignée humaine pourrait être détectée jusqu'à un endroit spécifique.
De plus, les récentes découvertes fossiles (aussi en Afrique), y compris les traces bien connues de laetoli de 3,7 millions d'années de Tanzanie, qui montrent des pieds humains et de la locomotion, ont beaucoup aidé l'idée que les humains primitifs ne se sont pas seulement ont L'Afrique. Mais il est resté isolé pendant plusieurs millions d'années avant de se disperser pour l'Europe et l'Asie.
Cependant, la découverte des empreintes en Crète renverse complètement cette idée simple, suggérant qu'il y a une complexité beaucoup plus grande en jeu. Ce qui rend cela controversé est l'âge et l'emplacement des impressions
Cette découverte défie le récit établi de la première évolution humaine et produira probablement beaucoup de débat. Si la communauté de recherche d'origines humaines accepte des empreintes fossiles en tant que preuve concluante de la présence d'hominidés au miocène de Crète, on ne sait pas encore.
empreintes bien préservées. (a - c) les trois empreintes les plus bien préservées de la surface b2, chacune montrée comme une photo (gauche), balayage de la surface du laser (milieu) et balayage avec interprétation (droite). A été faite par un pied gauche, b et c par pieds droits. Barres d'échelle, 5 cm 1-5 dénote le numéro du chiffre ; ba, impression de balle ; lui, heel impression.