•  Vingt statuettes précolombiennes découvertes au Pérou

    Vingt statues en bois vieilles de 800 ans ont été découvertes dans la cité antique de Chan Chan, le plus grand site précolombien d’Amérique, ont annoncé lundi 22 octobre des archéologues et la ministre péruvienne de la culture, Patricia Balbuena. « C’est une découverte importante en raison de son ancienneté et de la qualité de la décoration », s’est félicitée cette dernière.

    Ces statuettes de 70 cm, toutes en bon état de conservation sauf une, ont été mises au jour dans l’ancienne capitale de l’empire Chimu, situé près de la ville moderne de Trujillo, à 570 km au nord de Lima. Elles étaient alignées dans des niches creusées dans le mur d’un couloir décoré de bas-reliefs de terre, dans un édifice datant d’un millier d’années. Le couloir où elles ont été repérées n’a, lui, été découvert qu’en juin dans le Grand Chimu, un des dix palais fortifiés de la ville, visitée chaque année par des milliers de touristes du monde entier.

    « Soleil resplendissant »

    Les statues, découvertes en septembre, sont noires avec un masque de couleur beige. Elles « seraient les plus vieilles sculptures connues à ce jour à Chan Chan », a précisé l’archéologue Arturo Paredes, qui dirige les fouilles.

    L’empire Chimu a connu son apogée entre 900 et 1450 sur la côte nord du Pérou. A l’époque, Chan Chan, qui signifie « soleil resplendissant », comptait 30 000 habitants. La cité comptait alors dix citadelles, ou palais fortifiés, dans son centre de 6 km2. Au total, la ville s’étendait sur 20 km2. La cité de Chan Chan a été inscrite au Patrimoine de l’humanité en 1986 par l’Unesco. Plus de 500 personnes, dont 50 archéologues, travaillent sur le site dans divers projets de recherches.

    Source : /archeologie/

    Au cœur de l’énorme citadelle d’une ancienne culture péruvienne, des archéologues ont découvert un couloir contenant 19 mystérieuses statues en bois noir. Certaines de ces statues portent des masques d’argile, et sont nichées dans des alcôves spéciales qui tapissent les murs. Ces dernières ont été découvertes dans les ruines de la grande capitale culturelle de Chimú (Chan Chan), qui dévoile encore ses secrets.
    Selon les archéologues qui les ont découvertes, ces statues ont environ 800 ans et pourraient avoir été un symbole de « gardien ». « Dans le passage récemment découvert dans la citadelle de Chan Chan, 19 idoles en bois recouvertes de masques en argile ont été retrouvées », a annoncé Patricia Balbuena, ministre de la Culture, au Pérou, lors d’une conférence de presse. 

    Chacune des statues mesure environ 70 centimètres de haut et représente un personnage anthropomorphique différent. Les masques des statues sont en argile beige et portent chacun un sceptre avec un objet circulaire sur le dos, pouvant représenter un bouclier.

    Le passage de 33 mètres, bordé par ces étranges statuettes, conduisait probablement à une cour de cérémonie dans le complexe Utzh An. « Nous supposons qu’il s’agit de gardiens », a déclaré l’archéologue Henry Gayoso Rullier, au journal péruvien El Comercio. « Elles pourraient dater de 1100 à 1300 (apr. J.-C.), et nous parlerions alors des sculptures les plus anciennes connues sur ce site », a-t-il ajouté.
    En plus des statues, les murs extérieurs du passage ont été décorés d’une fresque spectaculaire, réalisée en relief de boue. Le mur est dominé par des motifs de vagues, des paysages représentant des filets de pêche et des rouleaux. De plus, l’impressionnante murale contient également des représentations d’un « animal lunaire » félin, symbole important des cultures précolombiennes côtières.

    Chan Chan, qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986, était la plus grande ville d’Amérique précolombienne et la plus grande ville en adobe du monde, avec plus de 10’000 bâtiments. Cette dernière a prospéré de 900 à 1470 (EC) environ, lorsqu’elle a été défaite et incorporée à l’empire Inca. À partir de ce moment-là, la ville a commencé à tomber dans le déclin, jusqu’à ce qu’elle soit totalement en ruine.

    Les travaux d’excavation et de restauration de la ville ont commencé en juin 2017 et devraient durer jusqu’en mai 2020.

    Source : trustmyscience

     

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