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La magie des profondeurs sylvestres
La magie des profondeurs sylvestres
(photo - Amanite tue mouche - Les émanants)
Un de mes passe-temps préférés est de me promener dans la nature et quand la saison s'y prête, je ramasse des champignons, mon mari a un instinct incroyable pour ce genre de recherche, car il devine presque où les fameuses "boules rondes" se trouvent, je parle des cèpes, bien sûr, c'est toujours une joie indéfinissable que de trouver un cèpe... Aussi, quand nous arrivons devant le champignon tant souhaité, notre première réaction est de le regarder, de le photographier, de le sentir, de le caresser et enfin de le remercier de nous offrir tant de générosité.
Qui n'a pas ramassé de champignons dans sa vie, ne peut pas comprendre cette sensation de bonheur ! Certains ne prennent pas le temps de respecter leurs trouvailles, c'est vrai, mais, dans l'ensemble des authentiques ramasseurs de champignons, tous, vous diront que :
trouver un cèpe, c'est magique !
Mais, il n' y a pas que les cèpes, pour ceux qui connaissent un peu mieux la nature, beaucoup de champignons sont tout aussi intéressants par leur beauté et aussi pour leurs saveurs.
Les girolles éclairent un repas, les morilles aux formes étranges donnent un goût inégalable dans certains plats, les chanterelles vont feront chanter !
Aussi, si un jour vous trouver un champignon quel qu'il soit, pensez toujours à le respecter, c'est un don de la nature, et vous devez respecter cette nature, ne retournez pas les autres champignons pour savoir si ils sont bons, un seul touché sous la coupe du champignon permet de voir si il y a des lamelles, ne renverser pas systématiquement même ceux qui ne sont pas comestibles, ne piétinez pas trop leur environnement et surtout ne laissez pas des déchets, combien de fois, je ramasse pour ensuite les mettre dans une poubelle, des cartouches de fusils, des vieilles bouteilles en plastiques, des canettes de bière, laissés par des chasseurs ou autres, etc... !
RESPECTER LA NATURE !
(Domi - Les émanants)
(Photo de cèpes - Les émanants)
La symbolique des champignons
La nature même du champignon nous ouvre les portes de sa symbolique. Les racines de ce symbolisme nous conduisent au plus profond de nos cultures païennes européennes puisque tout indique qu'elles remontent à la période préhistorique du paleólithique, loin avant les Indo-Européens. Voyons donc ces éléments naturels du champignon.
L'automne est la saison que l'on associe au champignon. C'est l'époque à laquelle on part en forêt pour les ramasser. L'humidité apportée par les intenses pluies de l'automne favorise l'apparition des champignons. L'eau automnale en fait un symbole de fertilité et de fécondité. L'eau est symbole de vie et de force fécondante. Ce dernier se caractérise entre autres par une croissance ultra rapide, autre symbole de vie fécondante, une force éternellement renouvelée et perpétuée, une image de la longévité.
Le champignon est donc symbole de vie, mais il est aussi symbole de mort. Les champignons vénéneux causent dans certains cas une mort douloureuse, ce qui mène logiquement vers ce symbolisme de mort. Les clés de la seconde explication pour cette connexion avec la mort se trouvent dans la saison même de l'automne. C'est la saison du déclin des forces solaires. Le principe générateur de vie est en décroissance. Cette époque de l'année est celle qui ouvre la saison morte de l'hiver, elle mène donc tout droit vers le principe cyclique de la mort.
Cette mort pouvait parfois être symbolique, celle qui au cours des rites d'initiation se nomme la "petite mort". Selon la quantité ingérée, la consommation de certaines espèces provoque des hallucinations, un état que les chamanes des différentes traditions païennes savaient mettre à profit afin de voyager dans le monde des Esprits et des Ancêtres. Le champignon est dans ce contexte une porte vers les autres mondes. Il fut d'ailleurs toujours rattaché au monde de l'étrange et du surnaturel. Sa croissance ultra rapide associée à la nuit ont favorisé cette connexion avec la magie des mondes cachés de la nature. C'est bien pour cela que de nos jours encore, le champignon est associé dans le folklore populaire aux êtres merveilleux comme aux Elfes, aux Nains sylvestres, et au "petit peuple" en général, celui qui reste invisible aux yeux du non-initié.
Dans les traditions populaires d'origine germanique lors du ramassage des champignons, il existait la coutume de prendre le premier ou les trois premiers champignons trouvés, et de les donner en offrande à l'Esprit de la forêt. Cet Esprit de la forêt pouvait se présenter de diverses formes : comme une Divinité telle le Green Man, l'homme-vert de la tradition anglo-saxonne, ou encore comme une Divinité plus originelle telle que nous la présente la tradition celte avec le Dieu-Cerf Cernunnos. Ces figures divines sont d'ailleurs elles aussi étroitement liées au symbolisme de l'automne, de la fécondité, et des mondes de l'au-delà.
Dans le Steiermark autrichien, on croyait dur comme fer que le jeudi était un bon jour pour aller ramasser des champignons. Comme nous l'avons déjà vu ici dans la symbolique des jours de la semaine, le jeudi est associé au Dieu de la foudre Donar (Thor), celui qui par le pouvoir de son marteau sacré provoque la pluie fécondante. Le champignon nécessite beaucoup d'humidité, il était donc logique que le jeudi lui soit favorable. Toujours dans cette région autrichienne du Steiermark, il existait une coutume connue sous le nom de "Schwammuhr", l'horloge-éponge. L'éponge symbolise la texture spongieuse du champignon. L'horloge fait allusion à un rite qui travaille sur les énergies présentes dans les profondeurs sylvestres. Les filles qui allaient ramasser des champignons prenaient soin auparavant de couper un bout de paille à peine plus long qu'un ongle. Elles mouillaient avec de la salive l'ongle du pouce de la main gauche. Elles plaçaient ensuite le bout de paille sur l'ongle qui bougeait de telle manière qu'il montrait la direction du meilleur coin à champignons. Cette coutume est certainement très ancienne car tout y est symbolique, tout est relié au profil du champignon. L'éponge nous renvoie au symbolisme fécondant de l'eau. La paille représente la récolte passée et nous relie donc à l'image des richesses qui permettent de traverser les rigueurs hivernales. La salive, en plus de l'élément liquide qu'elle incarne, est le véhicule des énergies qui connectent l'homme avec l'objectif de son rituel. Puis, comme nous l'avons vu avec le symbolisme de la rune germanique Naudhiz, l'ongle est dans les traditions germaniques un "outil" magique qui permet de se relier avec les autres mondes et en particulier avec celui des morts. Quant à la main gauche elle symbolise dans de nombreuses traditions polythéistes le monde obscur de la mort. On peut constater donc à quel point, tout dans ce rite très simple, permet de se connecter avec l'intégralité des valeurs symboliques liées au champignon.
En Silésie, au premier jour de la saison des champignons, on avait l'habitude de prendre le premier champignon ramassé et de le jeter en arrière par-dessus l'épaule, ceci afin d'avoir une récolte fructueuse. Le fait de jeter quelque chose en arrière est symbole d'un accomplissement cyclique, on tourne le dos au passé tout en s'enracinant en lui, pour affronter victorieusement les défis du futur.
Hathuwolf Harson
(source : les-voies-libres - paganismeoccidental)Lépiote
Champignon, qui es tu ?
Dans le langage commun, le terme « champignon » désigne un organisme vivant et charnu, constitué, en général, d’un pied surmonté d’un chapeau. L’image qui vient à l’esprit est bien sûr le champignon de Paris ou celle du bolet. Cependant, ce mot vient de l’ancien français « champignuel » et auparavant du bas latin « campinolius » qu’on peut traduire par « petits produits des campagnes ».
Le cèpe – son chapeau et son pied charnu
Les champignons constituent un ensemble de plus de 100 000 espèces répertoriées dont le caractère commun est l’absence de chlorophylle.
De tous temps, les champignons ont attiré les hommes pour leurs propriétés comestibles mais aussi hallucinogènes, tout aussi effrayés par leur toxicité. Les premières descriptions en langues européennes datent du Grec Théophraste (- 371 à – 288) qui observait que les champignons sortaient des racines des chênes. On trouve de nombreuses considérations similaires chez les auteurs gréco-latins : Nicandre évoque les noms des champignons mortels de l’olivier, du grenadier et de l’ieuse ; Pline l’Ancien et Dioscoride décrivent « l’agaricum » du grec « agaricon », et Athénée comme ses prédécesseurs distingue les champignons, la truffe et la « pezis ». En fait, la classification des champignons parmi les plantes vient des Grecs et perdurera jusqu’au XXe siècle.
Amanite jaune sur de la mousse
En effet, il a fallu attendre l’invention du microscope et son perfectionnement au XVIIe siècle pour découvrir les parties invisibles des champignons, nommées actuellement les « spores » et « hyphes », sans que l’on connaisse encore leurs rôles. C’est un botaniste italien, Pier Antonio Micheli qui, au siècle des Lumières, put décrire et dessiner les spores, qu’il appelait « graines », grâce aux premières cultures en laboratoire, et cela pour tous les grands groupes de champignons. Il fut aussi le premier à établir le cycle de développement partant de la « spore », passant par le « mycélium » et donnant l’appareil reproducteur charnu, ou « carpophore ». Cependant, comme ses contemporains, Michelli classait les champignons parmi les plantes et utilisait les termes de « graines », de « fruits » et même de « fleurs » pour désigner les parties qu’il dessinait pourtant correctement. Linné n’a su que faire de ces êtres vivants qu’il classa comme « Fungi » dans les Cryptogamia regroupant « les plantes dont les noces ne sont pas publiques » (Species plantarum, 1753).
La croyance en une génération spontanée a longtemps persisté même parmi les savants. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les travaux sur la multiplication des champignons, comme ceux de Micheli ou de Della Porta, Malpighi et Spallanzani, eurent beau réfuter cette croyance, certains, comme le botaniste Medicus, directeur de l’Université de Heidelberg, continuaient à penser que les champignons provenaient de la gelée issue de la décomposition des feuilles.
Attention, certains champignons sont difficiles à identifier, ne pas hésiter d'aller dans une pharmacie demander si ils ne sont pas toxiques avant de les consommer !
Ce sont d’ailleurs les Italiens qui introduisirent, en France, la culture du champignon, il y a quatre siècles. Quant au champignon dit « de Paris », il est cultivé en carrières souterraines depuis plus de deux siècles.
En Asie, et plus particulièrement en Chine, le champignon, l’agaric ou amadouvier, est un symbole de longévité. La raison en est peut être que, après séchage, il se conserve très longtemps. Il figure dans les attributs du dieu de longévité. Les Immortels le consomment, associé à de la cannelle, à l’or ou au jade. Ils en obtiennent, écrivait Wang Tch’ong, la légèreté du corps. Dans la peinture chinoise, c’est le cerf qui apporte le champignon, tous deux sont des symboles de longue vie. La croyance chinoise voulant que le cerf vive très vieux et soit donc le seul animal capable de trouver le champignon sacré de l’immortalité.
Par ailleurs, l’agaric est censé ne prospérer que dans la paix et le bon ordre de l’Empire. Sa végétation est donc signe d’un bon usage du manda céleste. Certains textes anciens le considèrent comme un philtre d’amour.
Sur un tout autre plan, la cosmologie taïe fait du champignon, en raison de la forme en dôme de son chapeau, une image du Ciel primordial. Pour les Coréens, le champignon magique est l’un des dix symboles de longévité mais aussi un symbole de fertilité.
« Autant de sons nés du même instrument, autant de champignons nés d’une même humidité ». Ainsi Zhuangzi explique-t-il que les êtres sont l’émanation fugitive d’une seule et même essence.
En Afrique, chez les Dogons, les champignons sont symboliquement associés à la paroi de l’abdomen et aux instruments de musique. On frotte la membrane des tambours avec une poudre de champignons carbonisés pour leur faire donner de la voix.
Pour certains peuples bantous du Congo central, le champignon serait également le symbole de l’âme. On parle chez Lulua « du champignon de la cour et du champignon de la brousse » pour évoquer le monde des vivants et celui des morts. Un sage ajoute : « un champignon dans la cour et un champignon dans la savane sont un même champignon ». Toutes ces croyances ont un point commun, elles font du champignon le symbole de la vie régénérée par la fermentation, la décomposition organique, c’est-à-dire la mort.
Pour les Orotch, peuple Toungouse de Sibérie, les âmes des morts sont réincarnées dans la lune sous forme de champignons et rejetées sur terre sous cette forme.
Pezizes orangées, (comestibles mais sans goût)
Quoi qu’il en soit le champignon qui évoque vraiment ce monde du Scorpion, c’est le « craterellus cornucopioides » qu’on traduit en français par « Craterelle en forme de corne d’abondance », « Corne d’abondance » et surtout « Trompette des morts » pour sa couleur. D’autres l’appellent « Trompette des Maures » par erreur analogique, cette trompette est aussi nommée « Chanterelle noire », notamment en Grande-Bretagne. La corne d’abondance ne s’apparente pas seulement à Jupiter et au Sagittaire, mais fait aussi partie de la mythologie du Scorpion et de son gouverneur Pluton, le Maître des Enfers, dit « le riche », puisque propriétaire de toutes les richesses du monde souterrain. On le représente aussi parfois avec une corne d’abondance. C’est un champignon comestible, abondant dans les forêts de l’hémisphère nord. Il a la forme d’une corne d’abondance comme les chanterelles, entièrement creux, et dont l’hyménium n’est pas plissé, contrairement aux chanterelles.
Quant à sa couleur, elle impressionne, mais c’est un champignon comestible et excellent qui se sèche bien et peut être réduit en poudre sans problème. Ce sont les trompettes les plus grandes qu’on peut enfiler sur un fil et les suspendre. Les champignons les plus jeunes peuvent être conservés dans de l’huile aromatisée ou au vinaigre. Ils se conservent aussi très bien au réfrigérateur et peuvent même être surgelés. Ce champignon s’accommode de bien des façons, mais une consommation trop importante risque d’entraîner chez certains des occlusions intestinales car il se désagrège mal avec les sucs gastriques de l’intestin.
Parfois, dans la mythologie, le champignon est évoqué. D’abord dans le mythe de Sisyphe, avant que celui-ci ne soit condamné à porter à jamais un rocher au sommet d’une montagne. Il avait fondé une ville, Ephyra, connue aujourd’hui sous le nom de Corinthe dont on dit qu’il la peupla d’hommes nés de champignons.
On attribue à Persée la fondation de la ville de Mycènes ayant donné tous les dérivés de mycologie… Il l’aurait bâtie sur le lieu où était tombé le pommeau de son épée, y voyant là un signe de la volonté des dieux. Cependant, un autre mythe raconte qu’il voulut cueillir un champignon et qu’il trouva dessous une source et put ainsi étancher sa soif.
L’oronge ou Amanite des Césars, un des meilleurs champignons
L’Histoire est émaillée de souvenirs de champignons, le plus souvent vénéneux. Et les Romains en firent grand usage pour éliminer leurs ennemis. L’empereur Claude en fut d’ailleurs victime, en 51. Grand amateur d’oronges, cette délicieuse « amanite des Césars », Agrippine lui en fit servir un plat dans lequel elle avait fait ajouter d’autres espèces très vénéneuses. Elle put ainsi déshériter le descendant royal, Britannicus, qui lui-même mourra empoisonné en 55, au profit de son propre fils Néron. Déjà, au Ve siècle avant Jésus-Christ, un plat de champignons aurait fait périr la femme et les trois enfants du poète grec Euripide.
Les champignons vénéneux firent d’autres victimes célèbres au cours des siècles et continuent d’en faire et de moins célèbres : le Pape Clément VII en 1534 au cours d’un autre repas fatal aux conséquences tout aussi tragiques que l’accession de Néron au pouvoir. Le Pape avait interdit la cueillette des champignons dans les forêts proches de son palais afin de s’en réserver l’exclusivité. Sa gourmandise lui fut fatale et il laissa sa place au pape Paul III qui conduisit la suprême Inquisition.
Plus tard, en 1722, un petit champignon de rien du tout stoppa les ambitions du Tsar de toutes les Russie, Pierre le Grand. Celui-ci avait lancé son armée à la conquête des ports turcs. Mais sur les bords de la Volga, hommes et bêtes succombent… Pourrissant des chairs, jambes et mains se nécrosent et se détachent de leur corps. Pierre le Grand en réchappe par miracle mais doit abandonner le conflit. Le responsable de cette hécatombe : le claviceps purpurea ou ergot de seigle qui avait empoisonné la farine de seigle dont les soldats Russes faisaient leur pain. La Russie attendra cinquante ans et la Grande Catherine pour conquérir le littoral de la Mer Noire. Autre victime des champignons, Charles VI, empereur germanique en 1740.
Polypore jaune, non comestible
Me revient à l’esprit une terrible scène d’empoisonnement avec des champignons dans le magnifique film des Frères Taviani, Fiorile, En voici en quelques phrases le scenario : Dans la voiture qui les conduit de Paris jusqu’en Toscane, les enfants Benedetti écoutent leur père leur raconter pourquoi, en l’espace de deux siècles, les Benedetti sont devenus les Maledetti, c’est-à-dire les Maudits. Au XVIIIe siècle, Elisabetta Benedetti tomba amoureuse de Jean, un jeune lieutenant français chargé de surveiller la caisse d’or de son régiment. L’or fut volé par le frère de la jeune femme. Jean fut fusillé et Elisabetta meurt sans réussir à se venger. Mais elle était enceinte de Jean. Sa descendante, Elisa, réalisa la vengeance en tuant son frère responsable de l’exil de son amant, avec une somptueuse récolte de champignons grillés, trouvés alors qu’ils s’étaient arrêtés en forêt pour faire reposer les chevaux. La famille Benedetti, très riche, est alors surnommée Maledetti. Pendant la seconde guerre mondiale, Massimo, le petit-fils d’Elisa, échappe de peu à un peloton d’exécution, mais sa jeune maîtresse Chiara meurt en camp de concentration, après la naissance de Luigi. Les enfants découvrent ainsi leur grand-père, homme farouche et mystérieux… Une histoire toute plutonienne dans une Toscane splendide…
Pour en revenir au champignon, il fait parti d’un des plus anciens héritages de notre alimentation. On trouve dans une peinture d’un tombeau de pharaon, datant de 1450 avant Jésus-Christ, un champignon semblable à celui que nous connaissons. Il était alors considéré comme une nourriture divine. Les Romains en faisaient une grande consommation et l’utilisaient surtout comme condiment. Le champignon devint un mets très recherché au Moyen Age à la Renaissance.
Depuis la nuit des temps, l’homme a cherché à domestiquer le champignon. Les Chinois, depuis des millénaires, cultivaient le Shii-také sur les souches de chêne. Les Grecs et les Romains savaient obtenir des pholiotes en recouvrant des souches de figuiers de fumiers et autres fertilisants. Au XVIIe siècle, un jardinier de Louis XIV cultivait l’agaric ou rosé des prés, en plein air, dans le potager royal de Versailles. Au XVIIIe siècle, sous Napoléon 1er, l’agronome français Chambry, expérimentait la culture des champignons dans les carrières abandonnées autour de Paris car les conditions hygrométriques y étaient optimales. Ce fut la naissance du champignon de Paris. (source : sylvie-tribut-astrologue)
Morille, excellent , mais à faire bouillir avant et jeter l'eau !
Girolle, tout le monde aime !
Étoile des bois, odeur nauséabonde, terrifiant !
Clathrus ruber, encore plus nauséabond !
Je ne le connais pas, je ne le mange pas !
Gonphide, trop difficile à identifier, on ne mange pas !
mycène, inmangeable !
Coprin, très jeune, excellent !
Morille géante celle là !
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