• Le rocher de Dighton

    Découvertes extraordinaires

    Le rocher de Dighton 

    Le rocher de Dighton (Dighton Rock) est un bloc erratique de pierre d'une quarantaine de tonnes qui se trouvait à l'origine dans le lit du fleuve Taunton, à Berkley (qui faisait autrefois partie de la ville de Dighton), dans le comté de Bristol (Massachusetts), aux États-Unis. Il est célèbre pour ses mystérieuses inscriptions, qui ont donné lieu à plusieurs hypothèses sur la découverte de l'Amérique du Nord.

    Le rocher de Dighton

     Photograph of the Dighton Rock taken by Davis in 1893

    Description
    Le rocher a été vraisemblablement déposé dans le lit du fleuve durant la dernière glaciation, il y a environ 13 000 ans. Il a la forme d'un bloc à six faces, d'environ 1,5 mètre de haut, 2,9 mètres de large et 3,4 mètres de long. Il est formé de grès cristallin gris-brun, d'une texture moyenne à grossière. La surface comportant les inscriptions mesure environ 3 mètres par 1,20 mètre ; elle est trapézoïdale et était inclinée à 70 degrés vers le nord-ouest.

    Origine des inscriptions
    Pendant les trois derniers siècles, plusieurs hypothèses ont été formulées quant à l'origine des inscriptions. Cette origine peut être :

    amérindienne (probablement Algonquin, des inscriptions similaires ont été découvertes de la Pennsylvanie au Maine
    phénicienne (proposée par le comte Antoine Court de Gebelin, 1781) ;
    viking (ou normande, proposée par Carl Christian Rafn, 1837) ;
    portugaise (inscriptions faites par Miguel Corte-Real, proposée par Edmund B. Delabarre en 1916) ;
    chinoise (proposée par Gavin Menzies dans 1421: The Year China Discovered America).
    L'hypothèse amérindienne est la plus vraisemblable, tous les artéfacts archéologiques retrouvés à proximité du rocher étant d'origine amérindienne. (source : wikipedia

     Le rocher de Dighton 

    Le rocher de Dighton 

    Une autre énigme : La pierre runique de Kensington  

    La pierre runique de Kensington est une pierre plate rectangulaire en grauwacke couverte de runes sur sa face et son côté. Son origine et sa signification ont été contestées depuis sa « découverte » en 1898 à Solem Township (Comté de Douglas) près de Kensington, Minnesota. Elle suggère que des explorateurs scandinaves auraient atteint le milieu de l'Amérique du Nord au XIVe siècle.

    Les savants et historiens considèrent majoritairement que c'est un canular, mais la question est toujours débattue
    Olof Öhman, un fermier d'origine américano-suédoise, déclare en 1898 avoir trouvé la pierre alors qu'il débarrassait sa terre d'arbres et de troncs afin de pouvoir la labourer. Elle a été trouvée sur un monticule ou un côté de colline, couchée face contre terre et enchevêtrée dans les racines d'un arbre supposé être âgé d'au moins une dizaine d'années. Aux dires de plusieurs témoins, quelques-unes de ces racines étaient aplaties et épousaient la forme de la pierre. Le fils d'Öhman, âgé d'une dizaine d'années, a alors remarqué des inscriptions et le fermier déclara qu'ils pensaient avoir trouvé un almanach indien. L'artefact a des dimensions de 76 × 41 × 15 cm et pèse environ 90 kg.

    Au moment de cette découverte, le séjour de Leif Erikson au Vinland (Terre-Neuve actuellement) était largement abordé et il en est résulté un regain d'intérêt pour la civilisation viking dans toute la Scandinavie. Cinq ans plus tard, un archéologue danois prouve qu'il était possible de naviguer jusqu'en Amérique du Nord à bord de bateaux de l'époque. Il y eut aussi des tensions entre la Suède et la Norvège, dues à leurs indépendances récentes : quelques Norvégiens prétendirent que la pierre était un canular suédois et des accusations du même type vinrent de Suède, s'appuyant sur le fait qu'il était fait référence sur la pierre à une expédition conjointe de Norvégiens et Suédois lorsqu'ils appartenaient au même royaume.

    La pierre est exposée peu après dans une banque locale. Aucune preuve de la tentative d'Öhman de monnayer sa découverte n'a été étayée. Une copie mal faite de l'inscription fait son chemin jusqu'au département de langue grecque de l'université du Minnesota, puis à Olaus J. Breda, un professeur de littérature et de langues scandinaves de cette même université de 1884 à 1899, qui avait quelque intérêt dans la trouvaille et dont les connaissances runiques seront remises en question plus tard par quelques chercheurs. Il fait une traduction, déclara la pierre comme contrefaçon et en envoie des copies à des linguistes en Scandinavie. L'archéologue norvégien Oluf Rygh déclare aussi qu'il s'agit d'une contrefaçon, en se fondant sur une lettre de Breda (qui n'a jamais vu la pierre) ainsi que sur les dires d'autres linguistes. Les preuves archéologiques d'établissements vikings au Canada ne devant apparaître que 50 ans plus tard, l'idée de vikings errant à travers le Minnesota à cette époque semble alors impossible aux yeux de la plupart des universitaires. 

    Le rocher de Dighton

    La pierre est ensuite envoyée à l'Université Northwestern de Chicago. Personne n'étant capable d'identifier le moindre contexte historique valable, la pierre est renvoyée à Öhman, qui l'aurait déposée face contre terre près de la porte de son grenier comme pierre pour nettoyer ses chaussures et enlever les clous (des années plus tard, son fils rapporta qu'il n'en était rien et qu'ils l'avaient en fait déposée dans un hangar adjacent). En 1907, la pierre est achetée, apparemment pour 10 dollars par Hjalmar Holand, un étudiant diplômé de l'université du Wisconsin. Holand ravive alors l'intérêt du public et d'autres études sont menées par le géologue Newton Horace Winchell (Minnesota Historical Society) et le linguiste George Flom (Philological Society de l'université de l'Illinois), qui publient tous deux leurs conclusions en 1910.

    Si on se réfère à Winchell, le peuplier sous lequel la pierre fut trouvée avait été détruit mais plusieurs peupliers proches et de même taille ont été coupés et, en comptant leurs anneaux, il a été déterminé qu'ils étaient âgés de 40 ans. Comme la région en question n'a été colonisée qu'après 1858, il est apparu que la pierre ne pouvait être une contrefaçon. Winchell conclut aussi que l'aspect désagrégé de la pierre indiquait que l'inscription avait bien 500 ans.

    Pendant ce temps-là, Flom trouve une nette divergence entre les runes utilisées dans l'inscription de Kensington et celles en usage au XIVe siècle. De même, les formes linguistiques ne correspondent pas aux exemples de cette époque.

    La plupart des controverses sur l'authenticité de la pierre de Kensington sont fondées sur un conflit entre les évidences linguistiques et physiques. Le fait que la pierre runique ait été découverte par un fermier suédois dans le Minnesota à une période où l'histoire viking et la culture scandinave étaient très populaires et la publication de plusieurs articles sujets à caution, font qu'un voile tenace de scepticisme en résultera pendant plus de 100 ans. Source : wikipedia 

      La Pierre du décalogue de Los Lunas

     La Pierre du décalogue de Los Lunas est un énorme rocher situé sur les pentes de Hidden Mountain, près de Los Lunas au Nouveau-Mexique, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Albuquerque et qui porte une inscription taillée d'une façon régulière sur le plat de la roche et qui s'apparenterait au texte du décalogue.La première mention de la pierre date de 1933, lorsque le professeur Frank Hibben, un archéologue de l'Université du Nouveau Mexique a été conduit par un guide jusqu'à ce rocher, qui aurait initialement été découvert en 1880 par un enfant.
    L'inscription gravée sur le rocher est interprétée comme étant une version abrégée du décalogue ou les Dix Commandements dans une forme de paléo-hébraïque. Un groupe de lettres ressemblant à la tétragramme "YHWH", ou «Yahweh», est inscrit à quatre reprises. L'origine de l'inscription sur la pierre est controversée, car certains prétendent que l'inscription serait précolombienne, et prouverait l'existence de contacts trans-océaniques précolombiens. Certains ont suggéré que ce texte serait l'œuvre d'une des dix tribus perdues d'Israël. Mais les lettres paléo-hébreuses sont pratiquement identiques à l'alphabet phénicien, qui était connu au XIXe siècle, et donc on ne peut pas exclure la possibilité d'une fraude. Un argument supplémentaire à la fraude serait l'utilisation apparente de la ponctuation moderne de l'hébreu. L'inscription comporterait de nombreuses erreurs stylistiques et grammaticales. 

    Le rocher de Dighton

    Les recherches de Frank Hibben sont controversées, car il est connu pour avoir fabriqué des faux lors de ses fouilles archéologiques de sites amérindiens de la culture Clovis.

    L'archéologue et linguiste Cyrus Gordon y voit une Mezouzah samaritaine écrite d'après la Bible Samaritaine. Cyrus Gordon est connu pour ses recherches sur les supposés contacts des navigateurs phéniciens en Amérique.

    Hypothèse du canular mormon : le bataillon mormon enrôlé dans la guerre américano-mexicaine a séjourné dans cette région fin 1846 lors de sa marche vers le Rio Grande. Il est envisageable que certains hommes de ce bataillon (de plus de 500 volontaires) aient eu les connaissances nécessaires pour réaliser un tel faux.

    La pierre du décalogue de Los Lunas est souvent associée avec la pierre runique de Kensington, le rocher de Dighton, et la tour de Newport comme des exemples de monuments américains aux origines contestées. Source : wikipedia 

      

    Les contacts trans-océaniques précolombiens

     Les contacts trans-océaniques précolombiens désignent les rencontres entre les peuples indigènes d'Amérique et les navigateurs d'autres continents antérieures aux explorations de Christophe Colomb.

    Le seul à être historiquement avéré est relaté dans deux sagas scandinaves, qui décrivent deux colonies au Groenland fondées vers l'an mille par Érik le Rouge. Les vestiges matériels de ce contact ont également été retrouvés lors des fouilles de quelques sites scandinaves et indigènes au Groenland, dans l'Arctique canadien et à Terre-Neuve. D'autres présumés contacts se basent sur des découvertes archéologiques controversées et sur des récits légendaires. Ils sont donc sujets à caution, et certains relèvent tout simplement du mythe. Les contacts précolombiens font depuis des siècles l'objet d'une certaine fascination, cherchant notamment à disputer à Colomb et à l'Espagne la découverte et l'exploration de l'Amérique.

    Toutes les migrations humaines antérieures à l'Antiquité et correspondant à la période préhistorique sont regroupées dans l'article sur les théories du premier peuplement de l'Amérique.
    L'origine des premiers habitants du continent américain fait l'objet de polémiques parmi les archéologues contemporains. Plusieurs théories ont vu le jour sur le contexte et la date de leur arrivée ; certaines découvertes récentes pourraient remettre en cause le modèle jusqu'ici le plus pertinent, appelé « modèle Clovis ». Notamment, des outils de pierre de style européen, datant de 19 000 à 26 000 ans, ont été découverts à différents endroits de la côte Est américaine. 

    La carte de VINLAND

    Le rocher de Dighton 

     Cette célèbre carte marine montrant les côtes nord-américaines et les îles de l'Atlantique fut l'objet d'études multiples. D'aucuns y virent une carte authentique datant toutefois du début du XVe siècle d'après un portulan du XIIIe siècle, alors que d'autres y virent une supercherie du XXe siècle.

    En 1995, des chercheurs de l'université d'Arizona et du Smithsonian Center se rendirent à Yale pour analyser ce parchemin avec un spectromètre accélérateur de masse. Le résultat donna une date assez précise de 1434 avec plus ou moins 11 années en plus ou en moins soit entre 1423 et 1445. Néanmoins, cette analyse publiée en 2002, ne donne aucune certitude quant à la carte elle-même. Le débat sur le sujet des encres utilisées demeure ouvert et animé.

    La carte indique précisément, en latin, le Vinland au nord-ouest de l'océan Atlantique ainsi que l'île de Saint Brandan au milieu de l'océan. Le continent nord-américain présente distinctement l'estuaire et le Golfe du Saint-Laurent (nord-est/sud-ouest), ainsi que la baie d'Hudson. Source : wikipedia 

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    Voir aussi

    La Carte impossible

    La pierre de Dashka  

    Des glyphes égyptiens en Australie

    Les pyramides de l'Antarctique 

    L'artefact d'Indonésie