-
Les portails magnétiques (Star Gates).
LES PORTAILS MAGNETIQUES ou "Stargates" SOLEIL-TERRE
Au-dessus de Jérusalem le 1er octobre 2016 !
Vous connaissez très certainement Stargate ou Portal. Tous deux font la part belle aux portails, comme « moyen de transport ». Si l’on n’est pas prêt d’utiliser un tel système, la NASA étudie en tout cas des portails bien particuliers de notre système solaire.
Dans son laboratoire de l’Université de l’Iowa, Jack Scudder étudie des portails magnétiques furtifs reliant la Terre au Soleil. Grâce au financement de la NASA, l’homme sait désormais comment les repérer. Ces points-X, comme il les appelle, naissent de l’interaction entre le champ magnétique terrestre et les vents solaires. Ces connections génèrent des transferts de flux, visibles lors d’une aurore polaire par exemple.
Pour aller plus loin dans cette étude, la NASA met sur pied une mission, la « Magnetospheric Multiscale Mission » (MMS), lancée en 2014. L’idée est d’envoyer quatre vaisseaux pour observer les portails. Chaque vaisseau sera capable de les localiser et d’appeler les autres appareils pour collecter davantage d’informations. Un projet très ambitieux s’il en est…
Source : 20minutes.fr
Une vidéo étonnante !
Et une manifestation d'ovnis à Jérusalem en 2011 !
LES "X-POINTS"
Crédits: Science @ NASA
Un des thèmes favoris de la science-fiction est "le portail" - une ouverture extraordinaire dans l'espace ou dans le temps qui relie les voyageurs à des royaumes lointains. Un bon portail est un raccourci, un guide, une porte vers l'inconnu. Si seulement ils existaient réellement ...
En fait, un chercheur de l'Université de l'Iowa financé par la NASA a découvert comment les trouver.
"Nous les appelons des points X ou des régions de diffusion électronique", explique le physicien des plasmas Jack Scudder de l'Université de l'Iowa. "Ce sont des endroits où le champ magnétique de la Terre se connecte au champ magnétique du Soleil, créant ainsi un chemin ininterrompu allant de notre propre planète à l'atmosphère du soleil à 93 millions de miles. "
Les observations effectuées par la sonde THEMIS de la NASA et les sondes Cluster d'Europe suggèrent que ces portails magnétiques s'ouvrent et se ferment des dizaines de fois par jour. Ils sont généralement situés à des dizaines de milliers de kilomètres de la Terre, là où le champ géomagnétique rencontre le vent solaire. La plupart des portails sont petits et de courte durée. d'autres baillent, vastes et continus Des tonnes de particules énergétiques peuvent s'écouler par les ouvertures, chauffant la haute atmosphère de la Terre, provoquant des tempêtes géomagnétiques et enflammant des aurores polaires éclatantes.
La NASA envisage une mission appelée "MMS", qui signifie Magnetospheric Multiscale Mission, qui devrait être lancée en 2014, pour étudier ce phénomène. Dotés de détecteurs de particules énergétiques et de capteurs magnétiques, les quatre engins spatiaux du MMS se répandront dans la magnétosphère terrestre et entoureront les portails pour observer leur fonctionnement.
Juste un problème : les trouver. Les portails magnétiques sont invisibles, instables et évasifs. Ils ouvrent et ferment sans prévenir "et il n'y a pas de panneaux de signalisation pour nous guider", note Scudder.
En fait, il y a des panneaux indicateurs et Scudder les a trouvés.
Les portails se forment via le processus de reconnexion magnétique. Des lignes de force magnétique provenant du soleil et de la Terre se croisent et se rejoignent pour créer les ouvertures. Les "X-points" sont l'endroit où le croisement a lieu. La jonction soudaine de champs magnétiques peut propulser des jets de particules chargées à partir du point X, créant ainsi une "région de diffusion électronique".
Pour apprendre à localiser ces événements, Scudder a examiné les données d'une sonde spatiale en orbite autour de la Terre il y a plus de 10 ans. "À la fin des années 1990, le vaisseau spatial polaire de la NASA a passé des années dans la magnétosphère terrestre", explique Scudder, "et il a rencontré de nombreux points X au cours de sa mission."
Les données du vaisseau spatial polaire de la NASA, circa 1998, ont fourni des indices cruciaux pour la recherche de points X magnétiques.Crédits: NASA
Comme Polar transportait des capteurs similaires à ceux du MMS, Scudder décida de voir à quoi ressemblait un point X à Polar. "En utilisant les données polaires, nous avons trouvé cinq combinaisons simples de mesures de champs magnétiques et de particules énergétiques qui nous indiquent que nous avons rencontré un point X ou une région de diffusion d'électrons. Un seul engin spatial, correctement instrumenté, peut effectuer ces mesures."
Cela signifie qu'un seul membre de la constellation MMS utilisant les diagnostics peut trouver un portail et alerter les autres membres de la constellation. Les planificateurs de mission ont longtemps pensé que MMS pourrait devoir passer un an à apprendre à trouver des portails avant de pouvoir les étudier. Le travail de Scudder raccourcit le processus, permettant ainsi au MMS de se rendre au travail sans délai.C'est un raccourci digne des meilleurs portails de fiction, mais cette fois les portails sont réels. Et avec les nouveaux "panneaux indicateurs", nous savons comment les trouver. Source (traduction) : nasa.gov -
Images de la NASA sur son site : nasa.gov/content/ultra-high-definition-video
LA MISSION "MMS" ( Magnetospheric Multiscale Mission) de la NASA
Magnetospheric Multiscale Mission ou MMS est une mission spatiale de la NASA chargée d'étudier la magnétosphère de la Terre qui a été lancée le 13 mars 2015. MMS utilise quatre satellites identiques volant en formation placés sur des orbites terrestres hautes. Les instruments scientifiques embarqués doivent recueillir des données permettant de reconstituer la structure et la dynamique des régions où se produisent les reconnexions magnétiques. Ils doivent en particulier mesurer l'accélération des particules énergisées et les turbulences. La mission comprend deux phases d'une durée totale de 2 ans pour étudier ce phénomène in situ d'abord dans la région où le vent solaire vient se heurter au champ magnétique terrestre puis, dans la région située à l'opposé par rapport à la Terre, dans la queue de la magnétosphère. MMS a été identifiée en 2002 par le Conseil National de la Recherche dans son rapport décennal sur la physique du Soleil et de l'Espace comme la mission de cout moyen devant bénéficier de la plus haute priorité. Le développement de la mission a été confié par la NASA au Centre de vol spatial Goddard.
La conception de la charge utile est placé sous la supervision du Southwest Research Institute qui fournit le responsable scientifique de la mission1. MMS prend la suite de la mission Cluster de l'Agence spatiale européenne lancée en 2000 pour étudier la magnétosphère de la Terre. Par rapport à cette mission très réussie, MMS doit augmenter de manière sensible la résolution spatiale et temporelle avec lesquelles ont été mesurées les champs magnétiques, électriques et les caractéristiques du plasma. Les satellites suivent une orbite optimisée pour permettre un séjour prolongé dans les régions de l'espace où se produisent les reconnexions magnétiques :
dans la magnétopause, c'est-à-dire du côté de la Terre tourné vers le Soleil, là où le vent solaire et le champ magnétique de la Terre se rencontrent
dans la queue de la magnétosphère qui est formée par la pression du vent solaire sur la magnétosphère de la planète et qui peut s'étendre à une grande distance de la planète.La reconnexion magnétique est un phénomène par lequel l'énergie est transféré de manière explosive entre le vent solaire et la magnétosphère de la Terre. C'est un des mécanismes à l'origine des aurores boréales. C'est un processus à l’œuvre au niveau du Soleil, autour d'autres planètes ainsi que partout dans l'univers. Elle joue également un rôle important dans les études scientifiques sur la fusion nucléaire car c'est un phénomène qui fait obstacle au confinement magnétique du combustible utilisé dans les prototypes de réacteurs. Enfin les phénomènes de reconnexions sont importants pour les prévisions de météorologie spatiale qui permettent de préserver les satellites de télécommunications et de navigation lors des tempêtes solaires.
La mission MMS a pour objectif d'identifier la structure et la dynamique des régions où les électrons se diffusent en mettant en évidence ce phénomène dans les trois dimensions et à petite échelle. Les instruments des satellites MMS doivent mesurer le plasma ainsi que les champs électriques et magnétiques dans les régions de diffusion de la magnétosphère terrestre où se produisent les reconnexions magnétiques afin de répondre aux questions suivantes :
Qu'est ce qui déclenche le processus de reconnexion magnétique et à quelle vitesse ce processus se déroule-t-il ?
Quelle est la structure de la région de diffusion ?
Comment les champs de plasma et les champs magnétiques se connectent et se déconnectent dans les régions de diffusion ?
Dans quelle mesure les électrons agissent sur le processus de reconnexion ?
Quel est le rôle des turbulences dans le processus de reconnexion ?
Comment les reconnexions accélèrent les particules qui atteignent des énergies élevées ?Source : Magnetospheric_Multiscale_Mission
Informations de l'IRAP
L'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5277) du CNRS et de l'Université de Toulouse III Paul Sabatier (membre de la COMUE Université Fédérale de Toulouse Midi Pyrénées). Ses équipes sont localisées sur les sites de l'UPS à Rangueil à proximité immédiate du CNES ainsi qu'à Tarbes.
Dans un article récemment paru dans le journal Nature, des scientifiques dont un chercheur de l'IRAP (Université Paul Sabatier de Toulouse & CNRS) ont découvert un nouveau type de processus magnétique, associant étroitement reconnexion magnétique et turbulence, en étudiant les données de la mission spatiale Magnetospheric MultiScale (MMS) de la NASA.
La reconnexion magnétique est un des processus les plus importants dans l’espace proche de la Terre, rempli de particules chargées (appelé plasma). Ce processus fondamental dissipe l’énergie magnétique et accélère les particules, au travers d’une reconfiguration explosive du champ magnétique dans le milieu. L’importance de ce processus provient de sa prédominance dans l’ensemble des plasmas astrophysiques, de l’environnement terrestre proche jusqu’aux galaxies, et en passant par la Soleil bien sûr. La reconnexion magnétique est également un des processus clés dans l’optique d’une compréhension et d’une modélisation fidèle des relations Soleil-Terre, dans un but ultime de prévision en météorologie de l’espace.La découverte présentée dans cet article démontre l’importance de la reconnexion magnétique à des échelles jusque-là inaccessibles, à savoir l’échelle électronique dans un plasma turbulent. Comme le disent les auteurs principaux de l’article dans leurs interventions auprès des médias, cette étude montre également une connexion inattendue entre la reconnexion magnétique et la turbulence, un second processus fondamental dans les plasmas astrophysiques.
Bien que la reconnexion magnétique ait été observée à de nombreuses reprises, l’évènement étudié ici à lieu dans la magnétogaine, une zone de compression du vent solaire extrêmement turbulente juste à l’extérieur de la magnétosphère terrestre. Jusque-là les scientifiques ne savaient pas si la reconnexion magnétique pouvait s’y développer lorsque cette région est très turbulente. MMS l’a démontré, et ce à des échelles qu’aucune autre mission n’aurait pu sonder.
Contrairement à la reconnexion magnétique « standard », pour laquelle des jets de plasmas sont observés sur de grandes échelles (milliers de km), la reconnexion « turbulente » mise en exergue dans cette étude éjecte des jets d’électrons ayant des épaisseurs de l’ordre de quelques kilomètres. L’évidence la plus irréfutable provient de l’observation, par deux satellites MMS distincts, de jets d’électrons en sens opposés provenant d’un site de reconnexion situé entre eux. De plus, seuls des jets de petites échelles sont observés lors de cet évènement, suggérant que la nature turbulente de la magnétogaine ne permet pas le développement de jets aux grandes échelles. Ces observations ont des implications fortes pour tous les plasmas astrophysiques dans lesquelles la reconnexion magnétique et la turbulence sont à l’œuvre, et potentiellement associés.
Source : .irap.
"Des portails magnétiques connectent la Terre et le Soleil' - Article en espagnol...
Article en anglais ! (Désolé rien en français sur la NASA ) !
Voir ICI un Article original de la NASA en espagnol
Les artefacts Mayas montrent une relation entre le Soleil et la Terre
Vidéo de Nassim Haramein montrant les artefacts Mayas - Voir la page
L'Energie galactique
Voir AUSSI
/nassim-haramein-et-le-voyage-de-la-terre
Les momies non humaines du Pérou (2017)
"La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"