• Les visions divines

    Surnaturel et fantastique
     

    Les visions divines

    Dans le monde entier, certaines personnes sont témoins d'apparitions mystérieuses...

    Le plus souvent ces êtres lumineux représentent la vierge Marie. 

    Les visions divines

     (Vue d'artiste : La Vierge Marie apparaissant dans le ciel - Les émanants)

    En Hongrie, une photo...

    Les visions divines

    Il s'agit là de l'une des rares photos couleur d'une apparition de la Vierge Marie. Elle a été prise le 3 Septembre 1989 dans une Eglise en Hongrie, lorsqu’un restaurateur d'art a demandé à quelqu'un de prendre une photo de lui sur l'échafaudage alors qu'il travaillait sur un tableau derrière l'autel. Quand il s’est retourné, il a vu de ses yeux une Sainte figure qui ressemblait à la Vierge Marie portant, dans ses bras, un petit enfant. Le photographe n'a par contre rien vu. Heureusement, le miracle a bel et bien été immortalisé sur le cliché qu’il a pris. (source : activite-paranormale)

    à Zeitoun en Egypte, La vierge Marie...  

    Apparition miraculeuse de la Sainte Vierge à Zeitoun  

    Le Monde Copte   

    Première apparition  

    Le 2 avril 1968, une heure et demie après le coucher du soleil, l'attention des mécaniciens et des chauffeurs se trouvant dans ce garage fut attirée par des bruits et des mouvements dans la rue. Ils virent alors une forme humaine, une femme habillée de vêtements blancs, se tenant sur le dôme central de l'Église, tenant la main sur la croix dominant ce dôme. Les personnes se trouvant dans le garage : Farouk Mohammed Atwa (chauffeur), Hussein Awwad (mécanicien), Abd-el-Aziz-Ali (gardien), Mahmoun Afifi (chauffeur) et Yacout Ali, tous musulmans, ont raconté en détail ce qu'ils ont vu. Ils crurent, en voyant distinctement cette forme blanche, être en présence d'une religieuse en habit blanc. Etant donné qu'elle se tenait sur une surface arrondie et glissante, ils lui crièrent de faire attention et d'attendre. L'un d'eux, craignant qu'il ne s'agisse d'une personne voulant se suicider, avertit la police. 

    Un autre frappa à la porte de l'église. Ce fut Adel Youssef Ibrahim, âgé de 18 ans, fils du père Youssef Ibrahim, l'un des prêtres de la paroisse qui lui ouvrit. Ayant constaté l'apparition, il prévint son père, lequel l'ayant vue à son tour, en avertit le supérieur : le père Constantin Moussa. Pendant ce temps, une grande foule s'étant amassée devant l'église, la circulation dut être interrompue dans la rue Touman Bey. 

    Rapport du curé de la paroisse  

    Le père Constantin Moussa, curé de la paroisse, établit un rapport officiel dans lequel il écrit en particulier . Après cette soirée mémorable, la Sainte Vierge apparut plus d'une fois et fut aperçue par différentes autres personnes parmi lesquelles M. Michel Soliman et sa famille qui habitent en face de l'église. 

    La Sainte Vierge apparut de nouveau le 9 avril.  

    La nuit suivante, aussi bien les sœurs d'une école voisine que mon fils aîné (élève ingénieur) me dirent avoir de nouveau aperçu la Sainte Vierge. Je me précipitai sur la place et je vis l'apparition, cette fois sous la forme d'un buste dans l'une des ouvertures du dôme du côté nord-est de l'église.  

    "C'était un corps lumineux doré" 
     

    Témoignages musulmans 

    De nombreux témoignages de personnalités musulmanes sont venus corroborer les rapports établis. Nous pouvons citer parmi d'autres, Mahmoud Abd Él-Rahman, journaliste du journal Él-Masaa., Hamdy Hiraz, député de Zeitoun à l'Assemblée Nationale, Mahmoud Naguib, correspondant de presse du journal AI-Gomhoreya, Mohamed Hassan de la Société de lunetterie Nagi, Mustafa Mohamed Él-Kabbani, comptable à l'Institut du Pétrole, Mohamed Raafat Mahmoud, chef-comptable. 

    Nombreuses apparitions  

    Tout au long de centaines d'apparitions, la Sainte Vierge est demeurée parfaitement silencieuse. Aucune parole.  

    On aurait pu la prendre peut-être pour une statue, mais elle n'était point immobile. Elle se déplaçait d'un côté à l'autre, au-dessus de l'église afin que tous aient la chance de la voir de face. Elle se penchait, s'inclinait pour saluer la foule. Son déplacement n'était pas celui d'une marche, mais plutôt d'un glissement dans l'air - son vêtement flottait suivant le mouvement de l'air. Son visage, souvent souriant, d'autres fois plutôt grave et comme attristé, était toujours bienveillant. Une auréole blanche autour de la tête donnait à la Vierge un air majestueux. Certaines fois, elle portait une couronne ; d'autres fois non - cela pouvait varier d'une apparition à l'autre dans une même nuit. Il lui est arrivé de tenir l’Enfant Jésus dans ses bras (comme la Théotocos des icônes).  

    L'Enfant et sa Mère se montraient parfois couronnés, parfois non. Marie est aussi apparue, au moins une fois, accompagnée de Saint-Joseph et de l’Enfant Jésus, celui-ci semblant âgé d'une douzaine d'années. La Sainte Vierge sembla favoriser de ses visites les nuit de ses fêtes - les fêtes mariales sont nombreuses dans l'Église Orthodoxe : 32 dans l'année. C'est toujours pendant la nuit, entre 9 heures du soir et 6 heures du matin qu'eurent lieu les apparitions. Parfois, elles ne duraient que quelques minutes, parfois jusqu'à une, deux heures et plus. Elles pouvaient aussi s'interrompre et reprendre plus d'une fois dans la même nuit.  

    En général, dans les premiers mois, chacune d'elles fut plus prolongée. 

    Dans la nuit du 8 juin 1968, une apparition dura sans interruption de 9 heures du soir à 4 heures et demie du matin. Dans les premiers temps, il y en eut presque chaque nuit, puis, le reste de l'année, la fréquence moyenne fut de trois nuits par semaine, irrégulièrement de sorte qu'on ne pouvait dire d'avance quelle nuit elle aurait lieu.  

    Les pèlerins, surtout ceux qui venaient de loin, s'assemblaient sur les lieux plusieurs nuits de suite afin de bénéficier d'une ou même de plusieurs apparitions.  

    Signes précurseurs  

    L'apparition de Notre-Dame était ordinairement annoncée par des lumières mystérieuses.  

    Parfois, un globe lumineux, si éblouissant qu'il fallait aux yeux plusieurs minutes pour distinguer la figure de la Sainte Vierge qui s'en détachait. D'autres fois, des décharges d'éclairs silencieuses ; ou bien encore ce qui semblait être une chute d'étoiles ou une pluie de diamants. Assez fréquemment, la lumière apparaissait à l'un des dômes, puis éclairait toute la toiture et le dessus des dômes.  

    II arriva même qu'on vit la Sainte Vierge sortir graduellement d'un dôme, alors que toutes les vitres en sont fixées à demeure sans pouvoir être ouvertes.  

    Oiseaux  

    Un autre phénomène particulier à ces manifestations fut la présence de créatures ressemblant à des oiseaux, plus gros que des colombes, d'un blanc immaculé, lumineux. Ils étaient vus avant, pendant et après les apparitions, parfois même les nuits sans apparitions. Ils surgissaient d'un coup et disparaissaient de même. Ces formes volaient plus vite que des colombes, sans un battement de leurs ailes déployées. Elles semblaient glisser dans l'air, plutôt que voler. Leur nombre : deux, trois, six ou plus. Elles se disposaient en formations : en triangle, en croix ou en lignes parallèles.  

    Ajoutons que des photographies ont pu être prises, non seulement de ces oiseaux mystérieux mais de la Sainte Vierge elle-même. 

    Les foules de Zeitoun  

    Au cours des 14 mois que se sont déroulées ces apparitions, de très nombreuses foules se sont pressées autour de l'église Ste-Marie de Zeitoun.  

    Pour l'année 1968, on peut évaluer l'assistance à une moyenne quotidienne de 50.000 personnes, certaines nuit 100.000 et même plus. La cour à l'ouest de l'église n'était pas de taille, sa clôture fut vite emportée. La ville du Caire fit fermer la rue à la circulation automobile dans le secteur environnant l'église. Elle fit aussi déplacer un garage et d'autres bâtisses voisines. Malgré cela : l'affluence fut souvent si importante qu'il devenait extrêmement difficile de s'y mouvoir. Cette foule acclamait avec enthousiasme chaque apparition de la Vierge Marie et l'invoquait avec ferveur. Les musulmans récitaient des versets du Coran. Les coptes orthodoxes et catholiques, priaient et chantaient des hymnes en arabe. D'autres priaient en grec. On constatait un renouveau de la foi et de la ferveur ainsi que des conversions. Clergé orthodoxe, clergé catholique, pasteurs protestants, tous sont unanimes sur le fait qu'une plus grande assistance aux offices religieux fut observée. 

    Les visions divines

    (Image : vierge lumineuse - Les émanants) 

    Enquête du Patriarcat  

    Le 23 avril 1968, S.S. Kyrillos VI Pape d'Alexandrie et Patriarche de la Prédication de St-Marc institua une commission chargée d'étudier ces phénomènes.  

    Cette " délégation provisoire " était composée de père Guirguis Matta, directeur général de l'Office Papal, père Hanna Abdel-Messih, député, membre de la commission des affaires ecclésiastiques. père Benjamin Kamel, secrétaire privé de S.S. le Pape.  

    Après une étude approfondie, ils déposèrent un rapport officiel confirmant les faits et relatant en particulier ce qui suit : " Désireux de voir l'apparition de nos propres yeux, nous passâmes plusieurs nuits dans le voisinage de l'église. Finalement, nous aperçûmes la partie supérieure de la Sainte Vierge entourée d'un halo. Ensuite elle apparut dans son entier et se déplaça entre les dômes. Puis elle s'agenouilla devant la croix et, finalement, bénit les multitudes. Une autre nuit, nous vîmes des colombes aussi blanches que la neige, irradiant de la lumière. Les colombes apparurent soudainement et disparurent aussi mystérieusement. Elles semblèrent voler du dôme vers le ciel et elles ne battaient pas des ailes comme font d'habitude les oiseaux".  

    Rapport du Gouvernement  

    Le Directeur de l'Information et des Griefs a soumis à M. le Ministre du Tourisme Hafez Ghanem un rapport circonstancié confirmant le témoignage des ouvriers du garage et attestant de 27 apparitions de la Sainte Vierge depuis le 2 avril 1968 jusqu'à la date du rapport. 

    Le cardinal Istaphanos, patriarche des coptes catholiques et l'archimandrite Airut de l'Église Catholique Grecque interrogés dans le cadre de ce rapport gouvernemental apportèrent leur confirmation sur les apparitions miraculeuses de la Sainte Vierge.  

    Le cardinal Istaphanos a ajouté que ce miracle représente un message bienveillant qui attirera les pèlerins du monde entier vers l'église de Zeitoun.  

    Évêque de Beni-Soueif  

    Mgr Athanasios, évêque du diocèse de Beni Soueif passa la nuit du 29 au 30 avril avec la foule assemblée autour de l'église de Zeitoun. Il dit : " A 2 h 45 du matin, la Sainte Vierge apparut et toute la foule put la voir. Elle apparut comme une statue phosphorescente de toute sa taille. Après un court instant, l'apparition disparut pour réapparaitre à 4 heures et fut visible jusqu'à 5 heures. Pendant ce temps, la Vierge se déplaça vers l'ouest, à certains moments étendant sa main dans un geste de bénédiction et parfois penchant la tête. Un halo de lumière entourait sa tête. Il y eut aussi quelques formes lumineuses, légèrement bleutées, ressemblant à des étoiles. La scène était poignante et magnifique ".  

    Guérisons miraculeuses  

    Un comité médical fut institué par le Patriarcat, comité dirigé par le professeur Dr Shafik Abdel Malek, pour l'étude des cas de guérison signalés.  

    Des constatations de guérison purent ainsi être faites dans des cas de cancer des voies urinaires, des maladies de la thyroïde, de la hernie, de l'évulsion du biceps et de très nombreuses autres affections.  

    Déclaration papale  

    S.S. Kyrillos VI, pape d'Alexandrie, après étude de tous les rapports et de tous les témoignages a déclaré sa profonde foi dans la réalité du miracle et des bénédictions qui l'accompagnent.  

    " Ces apparitions, dit-il, apportèrent deux grandes grâces : la première est le renforcement de la foi et la seconde est la guérison miraculeuse de cas de maladies désespérées ".  

    Il offre des actions de grâce au Seigneur pour avoir autorisé l'accomplissement de ce miracle unique dans l'église bâtie à l'endroit où la Sainte Famille est passée lors de sa fuite devant les persécutions d'Hérode. © Etudes sur l'Orthodoxie Copte en France.

     

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    GUÉRISON MIRACULEUSE DE Jeanne FRETEL

     Dès sa plus tendre enfance, Jeanne Fretel présente une santé particulièrement précaire, elle est examinée par les médecins qui ne savent pas de quels maux elle est atteinte.

    En 1934, toujours atteinte de ces symptômes, elle se décide à entrer au couvent par vocation, puis elle tombe gravement malade et doit être hospitalisée. En mars 1940, les médecins décèlent une tuberculose généralisée qui ne peut être soignée avec les moyens médicaux de l'époque.

    Jeanne Fretel paraît donc condamnée à mourir. Le 4 octobre 1948, elle se trouve dans un état critique et sombre dans le coma. Elle effectue son deuxième voyage à Lourdes dans un brancard, et le 8 octobre, elle reçoit sur place sa communion par une petite parcelle d'hostie.

    Elle avouera par la suite qu'elle eut la sensation à cet instant précis "qu'une personne la prend sous les bras pour l'aider à s'asseoir». Alors qu'elle se trouvait dans un état totalement inconscient, elle ouvre les yeux et sent immédiatement que cela va beaucoup mieux.

    Les premiers signes totalement inexpliqués de guérison apparaissent. Ce sont pas moins de 5 médecins qui l'examinent dès le lendemain et constatent que la maladie a été brusquement arrêtée dans son évolution, de façon totalement inexplicable.

    Selon le corps médical, cette guérison «échappe aux lois naturelles», d'autant que les derniers médicaments lui ont été administrés 4 mois avant cette rémission. Pourtant, les faits sont là : Jeanne Fretel renait complètement à la vie, et elle retrouve même une parfaite santé !

    A la suite de cet épisode Jeanne Fretel est devenue aux yeux du Vatican la 52ème miraculée officielle de Lourdes. Elle est morte en 2005 à l'âge de 94 ans.

    (Envoyé par P. Martin)


     

    Au Brésil, le phénomène Pedro Régis...

    À Anguera, village de l'arrière-pays de l'État de Bahia, au Brésil, ont eu lieu des apparitions mariales qui comptent incontestablement parmi les plus grandes apparitions de l'histoire de l'humanité. Plus grandes par la fréquence et la richesse des messages dictés par la Bienheureuse Vierge Marie à un voyant, Pedro Régis ; plus grandes aussi par leurs fruits : conversions, miracles, vocations au sacerdoce et vocations religieuses, en plus d'innombrables grâces signalées par les pèlerins qui ont fréquenté le lieu par milliers. 

    Les messages dictés par la Vierge Marie a Anguera contiennent les mêmes encouragements et les mêmes conseils que ceux que l'on trouve dans tous les messages émis dans le passé ou de nos jours, dans plusieurs régions du monde. Tout au long des 22 années d'apparitions, plus de 3000 messages ont été donnés qui appellent les gens à la conversion et exhortent les chrétiens à rester fidèles à l’Église et à fréquenter régulièrement les sacrements.

     

    Écoutez-Moi, et Je vais vous mener à un haut sommet de sainteté 

    3.714 – Message de Notre Dame d’Anguera (Brésil), reçu le 29 septembre 2012 

    Chers enfants, Je suis la Reine de la Paix, venue du Ciel pour vous conduire à Celui qui est votre Bien Absolu et qui vous connaît par vos noms. Je vous remercie pour tout ce que vous faites en faveur de Mes plans. Dites à tous que Je ne viens pas du Ciel pour plaisanter. C’est le temps opportun pour vous convertir. Écoutez-Moi, et Je vais vous mener à un haut sommet de sainteté. Je suis votre Mère et Je suis inlassable. 

    Ne reculez pas. Ouvrez vos cœurs et acceptez la volonté de Dieu pour vos vies. Je souffre à cause de vos souffrances. Pliez vos genoux dans la prière, car ce n’est qu’ainsi que vous pouvez vous aider. Je vous demande, en tout premier lieu, de faire la volonté de Dieu. Vous êtes dans le monde, mais vous n'êtes pas du monde. 

    Dieu M'a envoyée pour vous appeler à la conversion. Fuyez le péché et servez le Seigneur avec allégresse. Qu’en vos cœurs la créature ne soit pas plus valorisée que le Créateur. Ne l'oubliez pas : vous appartenez au Seigneur. Soyez dociles. Je vais prier Mon fils Jésus pour vous. Courage. 

    Réjouissez-vous, car vos noms sont déjà inscrits dans les Cieux. Ceux qui font connaître Mes messages vont éprouver une grande joie dans cette vie et dans l'éternité. En ce moment Je fais tomber du Ciel sur vous une extraordinaire pluie de grâce. Allez de l’avant. 

    C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Soyez dans la paix. 

       

    Les messages du ciel

    (Image d'un être lumineux - Les émanants)

    Les visions divines 

    à Medjugorje, Marie de Nazareth...  

    Međugorje ou Medjugorje (prononciation /ˈmɛdʑu.ɡɔːrje/ selon l'API ou /méh’-djou-gor-yéh/) est une paroisse catholique de la municipalité de Čitluk en Bosnie-Herzégovine. Marie de Nazareth y apparaîtrait à six Croates d'Herzégovine depuis le 24 juin 1981, quotidiennement selon trois des voyant(e)s. Actuellement, le jugement officiel de l'Église catholique romaine concernant ces phénomènes se réfère au non constat de supernaturalitate de la Déclaration de Zadar : « Sur la base des recherches effectuées jusqu'à présent, il n'est pas possible d'affirmer le caractère surnaturel de ces apparitions ou révélations. »  

    Histoire des apparitions

    L'histoire des apparitions a commencé en 1981. À l'époque, la Yougoslavie était encore sous le régime communiste athée, et Međugorje n'était que la réunion de quelques hameaux qui vivaient essentiellement du tabac, de la vigne et de l'élevage.

    Un désaccord subsiste sur le récit des premiers jours du phénomène. Selon le Dictionnaire des « apparitions » de la Vierge Marie (ouvrage collectif réalisé sous la direction de René Laurentin et Patrick Sbalchiero), le mercredi 24 juin 1981, Ivanka Ivanković (née le 21 juin 1966), Mirjana Dragićević (née le 18 mars 1965), Vicka Ivanković (née le3 septembre 1964), Milka Pavlović (née entre 1966 et 1968), Ivan Ivanković (né entre 1960 et 1962) et Ivan Dragićević (né le 25 mai 1965), partis sur la route de Bijakovici à Cilici, déclarèrent avoir aperçu sur la colline de Podbrdo une « silhouette lumineuse ». Le lendemain, reviennent Ivanka, Mirjana, Vicka avec Jakov Čolo (né le 6 mars 1971) et Marija Pavlović (née le 1er avril 1965, sœur de Milka). Ils escaladent la colline et convergent avec Ivan Dragićević, venu par un autre chemin.

    Le groupe des six voyants est ainsi définitivement constitué.

    Or, d'autres sources provenant principalement des dix-sept interrogatoires des visionnaires enregistrés les 27, 28, 29 et 30 juin 1981 contredisent certains points. Ainsi, Ivan Ivanković a lui-même déclaré le 18 mai 1986 qu'il n'avait jamais vu la Vierge : « Lorsque le père Milan Mikulic [...] eut demandé à Ivan s'il avait vu la Gospa le 24 juin 1981, ce dernier lui répondit : "Je vous ai dit hier que je ne l'avais jamais vue !" ». De même, Ivan Dragicevic ne dit pas dans ses premières déclarations qu'il a vu la Vierge portant un enfant mais simplement : « une lumière ». Il n'était pas non plus présent le deuxième jour : « Le premier soir j'étais avec elles. Le deuxième soir, je n'y étais pas. » et « Le deuxième soir, je n'y suis pas allé. Je travaillais aux champs, je ramassais les feuilles de tabac. »

    Après avoir entendu le récit, et d'abord suspicieux, le père Jozo Zovko, curé de la paroisse, croira relativement vite à l'authenticité de ces apparitions. Dans le contexte politique de l'époque, cette histoire n'est pas prise à la légère par le pouvoir communiste. Le Père Jozo est arrêté et condamné à trois ans de prison. Il est relâché un an et demi après. Mais, très vite, des pèlerins commencent à affluer du monde entier. Des scientifiques (comme le cancérologue français Henri Joyeux) et des théologiens (comme le Père René Laurentin, spécialiste en mariologie) s'intéressent au phénomène et finalement le pouvoir relâche la pression.

    La paroisse de Međugorje est à la charge pastorale des franciscains, historiquement influents dans cette région (l'Herzégovine).

    Lieux successifs des apparitions

    Du 24 au 29 juin 1981, les apparitions ont lieu sur le Mont Crnica. Par la suite, le lieu des apparitions sera variable, ayant lieu tantôt à l’église, tantôt dans une pièce attenante à la sacristie et enfin à partir de mars 1985 au presbytère, l’évêque de Mostar ayant interdit toute apparition dans les lieux attenants à l’église. Par la suite, le lieu des apparitions va grandement se diversifier, les voyants affirmant avoir désormais des apparitions individuelles (quotidiennes pour certains, mensuelles ou annuelles pour d’autres). Ces apparitions se produiraient à l’endroit où se trouvent les voyants. (source : wikipedia

    Les visions divines 

    Notre Dame de La Salette

    Notre-Dame de La Salette est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie en tant qu'elle serait apparue à deux enfants le 19 septembre 1846 en haut du village de La Salette-Fallavaux, près de Corps (Isère).

    L'apparition

    Apparition de la Vierge - Vitrail (1901) de l'église de Bois-Colombes

    Le samedi 19 septembre 1846, à environ trois heures de l'après-midi, sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux jeunes bergers, Mélanie Mathieu ou Mélanie Calvat, âgée d'un peu moins de quinze ans, et Maximin Giraud (qu'on appelle parfois Mémin, et, par erreur, Germain), âgé de onze ans, voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s'adresse à eux. Le soir, ils en parlent à leurs maîtres. La veuve Pra (dite veuve Caron), maîtresse de Mélanie, se dit d'avis qu'ils ont vu la Sainte Vierge et on engage les enfants à tout raconter au curé de La Salette. Ils le font le lendemain dimanche au matin. Le curé pleure d'émotion, prend des notes et, de nouveau en larmes, parle du fait dans son prône.

    La relation Pra

    Le dimanche soir, en présence de Mélanie mais en l'absence de Maximin, que son maître a reconduit dans sa famille à Corps, Baptiste Pra, maître de Mélanie, Pierre Selme, maître de Maximin, et un certain Jean Moussier collaborent à une mise par écrit des propos tenus par la dame aux enfants. Le document qui en résulte, et qu'on appelle « relation Pra », n'est plus connu que par une copie qu'en fit un enquêteur, l'abbé Lagier, en février 1847. Cette copie a la teneur qui suit :

    « Lettre dictée par la Sainte Vierge à deux enfants sur la montagne de La Salette-Fallavaux

    Avancez mes enfants n'ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle ; si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée à laisser aller la main de mon fils ; il [sic] est si forte et si pesante que je ne peux plus le maintenir, depuis le temps que je souffre pour vous autres, si je veux que mon fils ne vous abandonne pas je suis chargée de le prier sans cesse moi-même, pour vous autres n'en faites pas de cas ; vous auriez beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j'ai prise pour vous autres.
    Je vous ai donné six jours pour travailler ; je me suis réservé le septième et on veut [sic] pas me l'accorder, c'est ça qui appesantit tant la main de mon fils ; et aussi ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon fils au milieu, c'est les deux choses qui appesantissent tant la main de mon fils.

     La Vierge s'adressant aux enfants, vitrail de l'église d'Agnières-en-Dévoluy (Hautes-Alpes).

    Si la récolte se gâte ce n'est rien que pour vous autres, je vous l'avais fait voir l'année passée par les pommes, mais vous n'aviez pas fait cas que c'était au contraire quand vous trouviez des pommes de terre gâtées vous juriez et vous mettiez le nom de mon fils au milieu.
    Ils vont continuer que cette année pour la noël il y en aura plus

    (vous ne comprenez pas mes enfants je m'en vais vous le dire autrement...)

    Si vous avez du blé il ne faut pas le semer tout ce que vous sèmerez les bêtes le mangeront et ce qu'il restera encore que les bêtes n'auront pas mangé, l'année qui vient en le battant tombera en poussière.
    Il viendra une grande famine avant que la famine arrive les enfants au-dessous de sept ans prendront un tremble qui mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.
    Les autres feront leur pénitence en famine. Les noix viendront boffes, et les raisins pourriront et s'ils se convertissent les pierres et les rochers deviendront des amas de blé, et les pommes de terre seront ensemencées (pour l'année qui vient). L'été ne va que quelques femmes un peu vieilles à la messe le dimanche et les autres travaillent, et l'hiver les garçons lorsqu'ils ne savent pas que faire vont à la messe que pour se moquer de la religion. Le monde ne font point de carême ils vont à la boucherie comme les chiens ; faites-vous bien votre prière mes enfants, pas beaucoup madame. Il faut bien la faire soir et matin et dire au moins un pater et un ave quand vous ne pourrez pas mieux faire.
    N'avez-vous point vu du blé gâté mes enfants, non madame, mais mon enfant vous n'en devez bien avoir vu une fois que vous étiez allé avec votre père au Coin qu'il y avait un homme qui dit à votre père de venir voir son blé qui était gâté; puis votre père y est allé et il prit quelques épis dans sa main il les frotta et tombèrent en poussière, puis en s'en retournant comme ils étaient encore une demi-heure loin de Corps votre père vous donna un morceau de pain et vous dit tiens mon enfant mange encore du pain cette année que nous ne savons pas qui en va manger l'année qui vient si ça continue comme ça.
    Allons mes enfants faites-le bien passer à tout mon peuple. »

    En résumé, donc, la Vierge se plaint de l'impiété des chrétiens, elle prédit des châtiments épouvantables s'ils y persévèrent, et promet la clémence divine s'ils s'amendent; elle charge les deux enfants de faire savoir ces choses à tout son peuple.

    D'après des relations ultérieures, les mots « je vais vous le dire autrement » signifient que la Vierge, qui avait d'abord parlé en français, se mit à parler dans le patois de Corps, un dialecte provençal alpin. À partir du 12 octobre 1846, les documents mentionnent qu'un secret personnel a été confié à chacun des deux enfants.

    La tristesse et les pleurs que les enfants attribuent à la « Belle Dame » soulèvent des problèmes théologiques puisque, dans un article du journal La Croix du 14 août 1946, le R.P. Gabel s.j. souligne : « Les enfants ont vu que la Sainte Vierge avait beaucoup de chagrin ; elle a pleuré ; elle a versé d’abondantes larmes. Or une saine théologie nous apprend que les saints au Paradis connaissent une félicité parfaite. »). 
     
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    Notre-Dame de Pellevoisin

    En 1875, une jeune femme de 32 ans, Estelle Faguette (prénom qui signifie étoile) atteinte d’une maladie incurable, écrit, avec un cœur d’enfant et dans une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge : elle lui demande d’intercéder auprès de son divin Fils pour obtenir sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés. La Vierge Marie répond à cette lettre par quinze apparitions, de février à décembre 1876, au cours desquelles elle éduque Estelle à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde : « Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils », « Je t’ai choisie, je choisis les petits et les faibles pour ma gloire ». Elle lui confie les capulaire du Sacré-Cœur . Le 19 février 1876, Estelle est entièrement guérie. Dès 1877, l’Archevêque deBourges autorise le culte public à Notre-Dame de Pellevoisin et la chambre d’Estelle est transformée en chapelle. Estelle Faguette est décédée à l'âge de 86 ans, et repose dans le cimetière de Pellevoisin, non loin de la tombe de Georges Bernanos : sur sa tombe, deux mots : «Sois simple».

    Jean Giraudoux, écrivain français, qui a fréquenté l'école de Pellevoisin quand il était jeune et qui a pu la connaître, parle d'Estelle Faguette dans ses œuvres : « Sainte Estelle » fait partie du second récit desProvinciales. Un musée « Giraudoux-Bernanos-Estelle Faguette » occupe la maison de Menou, où le père de Jean Giraudoux fut percepteur.

    Les messages du ciel

    (Vue d'artiste : Notre Dame - Les émanants)

    Benoîte Rencurel 

     
    Tableau représentant Benoîte Rencurel, peint de son vivant. Ce tableau se trouve dans la chapelle derrière le chœur de la basilique.

    Benoîte Rencurel, née le 16 septembre 1647 à Saint-Étienne d'Avançon et morte le 28 décembre 1718 à Saint-Étienne d'Avançon (âgée de 71 ans) est une bergère à qui la Vierge Marie est apparue en 1664. Les apparitions de Notre-Dame du Laus dans le diocèse de Gap dureront54 ans, un record dans l'histoire des apparitions mariales. Ces apparitions ont été reconnues officiellement par l’Église le 4 mai 2008 et Benoîte Rencurel a été reconnue « vénérable » par le pape Benoît XVI le 3 avril 2009.

    Apparition de saint Maurice

    En mai 1664, alors que Benoîte conduit ses chèvres le long d'un bois, sur la montagne de Saint-Maurice, un vieillard s'approche d'elle. Il se révèle comme étant saint Maurice lui-même et annonce à la bergère qu'elle verra la Mère de Dieu dans un vallon voisin.

    Apparitions de la grotte « des fours » et de Pindreau

     
    Chapelle de Notre-Dame-des-Fours

    Confiante et simple, comme elle le sera toute sa vie, Benoîte guide dès lors son troupeau dans une autre vallée, s'arrêtant dans la grotte dite « des fours » pour y réciter son chapelet. C'est en ce lieu que la Vierge Marie lui apparaît un jour, son Fils dans les bras. Quatre mois durant jusqu’au 29 août 1664, jour de la fête du martyre de saint Jean-Baptiste, la merveilleuse apparition se renouvelle, laissant chaque fois Benoîte dans l'extase. Ce jour-là, la Vierge Marie lui dit : « Je suis Dame Marie, la Mère de mon Fils et vous ne me verrez plus de quelque temps ».

    Fin septembre, après un mois d'absence, la Vierge se manifeste à nouveau sur l'autre versant de la vallée, à Pindreau. Elle ordonne à Benoîte de chercher au Laus une petite chapelle, où flottent de suaves odeurs, et de venir l'y prier. Là elle lui parlera et la verra très souvent.

    Apparition de Notre-Dame de Bon-Rencontre

     La basilique construite après la demande reçue par Benoîte, aujourd'hui au centre du sanctuaire de Notre-Dame du Laus

    Le lendemain, Benoîte découvre sur la colline du Laus, située de l'autre côté de l'Avance, un oratoire couvert de chaume, dédié à Notre-Dame de Bonne-Rencontre, et dont il ne reste guère que des ruines. De merveilleux parfums s'y font sentir. Et voici que la Vierge apparaît sur le pauvre autel de plâtre, à droite du tabernacle. Le geste qu'a Benoîte, à cette vue, est exquis de naïveté : « Permettez que je mette mon tablier sous vos pieds » dit-elle à celle qu'elle appelait sa Bonne mère : « Il est tout blanc de lessive ». La Vierge, en refusant, lui sourit, puis lui annonce qu'une grande église sera bâtie, en ce lieu destiné à la conversion des pécheurs. Benoîte indique que Marie a voulu « bastir une église en l'honneur de son très cher Fils et au sien, où beaucoup de pécheurs et de pécheresses se convertiront ». Dès lors les apparitions se succèdent pour Benoîte, durant cinquante-trois années, et sur la foi de ses dires, les pèlerins affluent au Laus, vite encouragés par des grâces extraordinaires.

    Benoîte exerce au Laus sa mission d'accueil, de prière et de pénitence en mettant en œuvre son charisme de connaissance des cœurs. Des centaines de guérisons physiques opèrent au Laus, notamment pas les onctions de l'huile de la lampe du sanctuaire, appliquées avec foi, selon le conseil de la Vierge Marie.

    Les témoignages

    Le bruit de ses faveurs divines s'étant répandu alentour, les magistrats et les théologiens cherchent à constater leur exactitude. Ainsi l'avocat Grimaud, juge de paix de la baronnie d'Avançon vient au Laus, à plusieurs reprises : il ne découvre ni supercherie ni illusion dans les merveilles de la petite chapelle. Bien mieux, sa relation, tenue pendant les deux premières années du pèlerinage, signale soixante guérisons miraculeuses.

    Le chanoine Pierre Gaillard, docteur en théologie, conseiller et aumônier du Roi, qui remplit à Gap les fonctions d'archidiacre, vicaire général et official de l'évêché, se rend au Laus le 17 août 1665.

    L'autorité diocésaine d'Embrun ne pouvait manquer d'établir une enquête. Cette enquête, faite avec une extrême rigueur, constate à trois reprises des prodiges indéniables. C'est d'abord le chanoine Antoine Lambert, administrateur du diocèse, vicaire général et official de l'archevêché d'Embrun qui, le 14 septembre 1665, se rend au Laus, accompagné du père André Gérard, plus tard grand pénitencier à Rome. Après un interrogatoire au cours duquel Benoîte ne peut être trouvée en défaut, l'éclatante guérison de Catherine Vial donne lieu à la constatation juridique du 18 septembre 1665, actuellement conservée aux archives du Laus. Le successeur du chanoine Lambert, M. Javelli fait plus tard venir Benoîte à Embrun et la tient au secret pendant les quinze jours d'interrogatoire; on s'aperçoit alors que la bergère ne prend aucune nourriture pendant cette réclusion, sans en paraître aucunement souffrir.    

    À l'automne 1666, Benoîte rentre au Tiers-Ordre dominicain, sans doute le jour de la pose de la première pierre de la basilique.

    Le chanoine Gaillard, aidé par l'arrivée en 1669 de l'abbé Peythieu, attaché au pèlerinage pendant vingt ans et du frère Aubin, ermite de Notre-Dame de l'Érable arrivé en 1680, va rédiger pendant quarante-trois ans un journal consacré à faire le récit de ce qu'il voit au Laus, notant ainsi les événements du vivant de la bergère. Chaque nouveau récit est soumis à Benoîte afin de le valider.

    C’est enfin l'archevêque Charles Brûlart de Genlis, qui – nommé à Embrun en 1672 – part au Laus. Nettement incrédule avant ce voyage, il est, sur place, émerveillé, tant par la solidité des réponses obtenues de Benoîte que par la protection vraiment miraculeuse accordée à un domestique au cours d'un terrible accident. Il revient plusieurs fois et obtient par lettres patentes du roi, enregistrées le 19 décembre 1679, d'établir au Laus un séminaire.

    L’apparition du Christ en croix


       La chapelle du Précieux Sang où est conservée la Croix

    En juillet 1673, Benoîte voit Notre-Seigneur fixé à la Croix et elle se sent inondée de son sang. Elle se trouve brusquement raidie, chaque semaine dans la pose de crucifiée et reste ainsi du jeudi au samedi, sans pouvoir faire un geste. Cette « crucifixion mystique » va durer de 1673 à 1684. Elle s'effare, dans son humilité, de l'attention générale qu'attire sur elle ce prodige et demanda que d'autres souffrances, moins visibles, lui soient accordées. C'est à partir de 1689 qu'elle subira des sévices nocturnes et combattra spirituellement le démon toutes les nuits jusqu'à sa mort. (source :  wikipedia

    Natuzza Evolo

    (envoyé par Patrick Martin)

    Les visions divines

    Catholique fervente mais discrète, Natuzza Evolo est née le 23 août 1924 à Paravati (Calabre, diocèse de Cosenza), l’aînée d’une famille extrêmement modeste. Son père, privé de ressources, se fut contraint d’émigrer en Argentine. Le père de saint Padre Pio fit de même ! Sa mère se prostitua pour nourrir ses enfants.

    Ses charismes exceptionnels apparaissent tôt : saint François de Paul lui apparaît en vision en 1932 et elle a sa première bilocation vers 1935 (elle se retrouve en un instant au domicile argentin de son père). En juin 1939, elle « voit » pour la première fois des « défunts » autour d’elle.
    Aussi son désir de devenir religieuse est-il contrarié, car il est compliqué de concilier expériences mystiques permanentes et régularité monastique, contrairement à ce que l’on pense souvent. La jeune femme veut donner sa vie au Seigneur. Elle épouse Pasquale Nicolace qui lui a donné cinq enfants. Pour elle, le mariage constitue une des vocations chrétiennes parmi les plus élevées.
    La quantité et la variété des phénomènes qu’elle vit est impressionnante. Natuzza est d’abord une « voyante », au sens mystique du terme : le Christ, la Vierge, les saints, les morts se manifestent à elle dans le cadre d’expériences visuelles intenses ;
    - Le Christ et la Vierge Marie lui apparaissent depuis le Vendredi Saint de 1964, puis à des dates successives, jusque dans les années 1990, notamment pendant le Carême et les vendredis (Marinelli, 1998, II, p. 80-88) ;
    - Les saints : nombreux et variés, ils sont de toutes les « époques » humaines ;
    - Les morts : ce type de faits pourrait inquiéter ! En réalité, chez Natuzza, on ne trouve aucun penchant ni goût pour l’occultisme ! Ce phénomène n’est jamais recherché par elle, mais il s’impose à sa conscience, presque chaque jour entre 1939 et la fin des années 50 ! Il s’est développé à la suite d’un jeûne complet de quarante jours ; il a peu à peu diminué avant de disparaître en 1960.
    Certains crurent bon de parler « médiumnité à incorporation » dans ce cas, puisque Natuzza tombait dans une sorte de profonde léthargie quand elle voyait les morts ; il arrivait même que ces « êtres » parlent à travers elle en des langues inconnues d’elle et de son entourage (xénoglossie).
    Outre les phénomènes que nous venons de décrire, Natuzza a été sujette depuis 1939 aux bilocations, à la manière de bien d’autres mystiques chrétiens, canonisés ou non (Alphonse de Liguori, Padre Pio, Yvonne-Aimée de Malestroit, etc.). Elle ne se sentait pas « en voyage » (François Brune) ni partir « ailleurs ». Elle affirmait se trouver en deux (et parfois en trois) endroits en même temps. De nombreux témoignages, dignes de foi, ont montré le bien-fondé des propos de Natuzza. Il arriva même qu’elle puisse « rapporter » à son domicile des objets trouvés pendant son « dédoublement » mystique (Brune).

    Le phénomène le plus insolite chez Natuzza Evolo demeure certainement l’hémographie, apparu pour la première fois en 1938. Régulièrement, du sang perlait en plusieurs endroits de son corps : joues, front, mains, poitrine et genoux. On constatait que ce sang, recueilli par un témoin à l’aide d’un mouchoir ou un linge, formait à la surface du tissu déplié des dessins et inscriptions en divers langues (notamment anciennes : araméen, hébreu, grec, latin) ! Les lettres apparaissaient à l’intérieur des plis du tissu. Il ne s’agissait pas d’une écriture cursive, manuscrite, mais une suite de termes séparés comme des caractères d’imprimerie (Brune). Les thèmes étaient strictement spirituels : prières, psaumes, passages bibliques, etc. Parmi les dessins, fins et nettement distincts, on a recensé des « cœurs sanglants », des croix, des chapelets, des saints portant une auréole, etc. Ce phénomène (rare mais non inconnu) survenait pendant une extase ou une bilocation.
    Un témoin oculaire rapporte : « Je remarquai sur sa table un mouchoir plié et maculé de sang que Natuzza venait évidemment d’abandonner là. […] Je vis alors que le sang se déplaçait, s’agitait comme du mercure ; je n’arrivais pas à réaliser si le sang se trouvait à l’intérieur ou à l’extérieur, dans ou sur le mouchoir, mais je vis que se formait une hostie avec les lettres IHS et ensuite tout un ostensoir. Je restai abasourdi… » (Marinelli, op. cit. et François Brune, Les Miracles et autres prodiges, p. 95).
    On a essayé d’expliquer ces faits - sans y parvenir - par la suggestion, l’hypnose ou la télépathie. On a parlé de cryptomnésie (faculté de comprendre et de parler des langues jamais apprises) et même de sorcellerie !
    L’hémographie ressemble dans une certaine mesure à la stigmatisation « figurative » : apparitions sans cause humaine de signes, dessins, mots ou groupe de mots sur la peau d’une personne (par exemple, Marie-Thérèse Noblet). Dans le cas de Natuzza, les linges remplacent l’épiderme.

    D’ailleurs Natuzza a également reçu les stigmates (« imitatifs » : les cinq plaies de la Passion du Christ) en 1958, d’où le sang coulait presque sans interruption pendant tout le carême jusqu’au Vendredi Saint. Les blessures se refermaient alors mystérieusement, sans aide.
    Elle dialoguait pendant ses extases avec des personnes invisibles aux yeux de son entourage. Les témoignages des prêtres qui l’ont accompagné sont extrêmement impressionnants. 

    Natuzza Evolo est décédée le 1er novembre, à l'âge de 85 ans. 

    Autre article sur les apparitions :

    Les messages du ciel

     
     

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