• La fontaine magique d'Ollantaytambo

     Lieux énigmatiques

    La fontaine magique de Ollantaytambo (Pérou)

    La fontaine magique d'Ollantaytambo

    La fontaine magique d'Ollantaytambo

     Dans les ruines de Ollantaytambo près de la ville de Cuzco au Pérou, les Incas construisirent une fontaine qui, même aujourd’hui est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en hydraulique.

    En effet, cette merveille, est une énigme qui montre à quel point ces peuples du passé maîtrisaient des techniques qu’il nous est impossible aujourd’hui, de réaliser.

    Par une simple action du doigt le débit de l’eau diminue considérablement, et lorsqu’on y jette ensuite quelques gouttes sur le filet d’eau, la fontaine se remet aussitôt à couler avec force. Fut-elle construite pas les Incas avec une science qui leur venait de lointains ancêtres, ou bien la découvrirent-ils sur ce lieu ? Quoi qu’il en soit la petite histoire nous dit qu’elle fut réalisée pour le bain d’une princesse.

    La légende de la fontaine d’Ollantaytambo raconte l’amour d’une jeune princesse et d’un commandant du roi incas qui durent s’enfuir en cette région pour vivre leur passion.

    Cette princesse aimait se laver à cette fontaine, mais malheureusement, le roi furieux retrouva les amants et fit tuer le général, puis mettre en prison à vie sa fille. La fontaine inca est à la hauteur de la légende.

    Elle est dite magique et reste un lieu très touristique.

    Source : reseauinternational

    Démonstration ! Quand on touche l'eau le débit change !

      

     

    LE SYSTÈME  HYDRAULIQUE 

     Il est important de représenter exactement la ligne d’eau dans le canal, pour se rendre compte de l’influence que peut avoir le passage d’un doigt sur le système.

    Source : ollantaytambofountain

    La fontaine magique d'Ollantaytambo

       

    LA FORTERESSE D'OLLANTAYTAMBO
    Elle est située à 75 km au nord-ouest de Cuzco au Pérou, à 2 792 m d'altitude. Elle se trouve au point de jonction de la vallée de l'Urubamba et d'un ravin latéral sur la droite.

    C'est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios. Dans la partie haute se trouvent les vestiges du temple, tout en porphyre rouge, les plus remarquables étant six blocs assemblés entre eux avec une grande précision par des blocs plus minces.

    La fontaine magique d'Ollantaytambo


    Ollantaytambo, renferment des pierres travaillées avec une admirable perfection; cependant ces constructions correspondent à une époque très ancienne et bien antérieure à l'histoire des Incas. Des analyses d’ADN ancien établissent la preuve d'un peuplement humain sur ce site au cours de la période 600 à 400 av. J.-C..

    La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le ravin, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille fortement épaisse qui lui sert de base. Vers le sommet, plusieurs blocs de porphyre rougeâtre de 5,44 m de long sur 1,46 m de haut gisent couchés sur le sol ; deux autres, disposés en angle droit, marquent l’entrée d’un souterrain qui aurait communiqué avec Cuzco (la ville impériale). Il existe dans le mur du cinquième rempart, dix niches ou guérites tournées vers Cuzco et une porte par laquelle on entre dans l'intérieur du fort. Elles pourraient facilement être confondus avec le travail de Robert Guiscard datant du XIe siècle, car elles ne sont pas différentes des fortifications du Moyen Âge perchées sur les collines au-dessus de Salerne, en Italie, réalisées par ce chef combattant.

    La fontaine magique d'Ollantaytambo

    La taille des pierres est plus merveilleuse encore qu'à Cuzco, quoique le porphyre qui a servi à la construction de la forteresse d'Ollantaytambo soit plus dur et plus difficile à travailler que le calcaire des remparts de la ville du Soleil. Les blocs sont taillés presque dans la forme voulue et prêts à être installés. Parmi eux, on remarque à plusieurs endroits qu’ils sont travaillés afin de recevoir la pince d’arrêt en « T », comme cela existe dans les restes de Tiahuanaco.

    La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs. Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et étroites, d'autres sont carrées. Elles ont des ouvertures qui devaient être des portes et des fenêtres. À l'intérieur, des niches sont pratiquées dans les murs. Elles sont bâties en schiste recouvert de boue jaunâtre. Les toits manquent car ils étaient faits de paille.

    Dans les constructions ordinaires, en pierre brute ou en briques crues, l'épaisseur des murs ne dépasse pas 40 cm. Pour certains murs d'aqueduc, l'épaisseur a été portée jusqu'à 12 m à cause des tremblements de terre. Malgré leur variété et la grande quantité de bois qu'ils possédaient, les Péruviens en faisaient très peu usage dans les constructions et en limitaient l'emploi aux portes, aux fenêtres et aux toits; ils employaient aussi des roseaux.

    Les mesures employées par les anciens Péruviens étaient une variété de la brasse et ses divisions. Les Aymaraes et les Quechuas appelaient « loca » la longueur du bras, soit 60 à 65 cm et « vicu » la longueur mesurée entre le pouce et l'index, c'est-à-dire le quart de la loca. Pour la mesure des terrains les Quechuas employaient le « tupu », ou superficie carrée de 100 locas de côté.

    Les Incas connaissaient la numération décimale aussi parfaite et aussi complète que la nôtre.

    Source : wikipedia

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