• Le Yeti de Johor.

    Découvertes extraordinaires

     Le yeti de johor

    Le Yeti de Johor.

    L'Asie du Sud-Est est l'une des zones zoo-géographiques les plus riches au monde, en particulier certaines forêts de la presqu'île malaise. Cette zone a fait l'objet au cours de ces dernières années de découvertes importantes dans le domaine de la zoologie, mais aussi de rumeurs persistantes sur l'existence d'êtres vivants non encore répertoriés par la science officielle. Le yéti de johor existe assurément !

    Le Yeti de Johor.

    « Vous serez surpris quand je vous dirai que je suis sure qu'ils existent et que l'existence d'hominidés de cette sorte est une très réelle probabilité »
    (Jane Goodall)

    Texte de Michel Ballot

    Sur les traces du Yéti...
    Nous nous intéressons ici à ce qui pourrait être l'une des énigmes animales les plus proches d'êtres résolues, et qui bouleverserait toute notre conception de l'évolution. Les témoignages portent essentiellement sur les relations que les chercheurs ont avec les habitants locaux, dont les connaissances en matière de faunistique sont très étendues, et qui sont dans l'impossibilité de confondre les créatures étranges et inconnu , que nous évoquons avec d'autres représentants de la faune locale.

    Johor se trouve dans la partie musulmane de la Malaisie.

    Le Parc National d'Endau Rompin est très vaste avec une superficie de 48906 hectares (800 kilomètres carrés), où l’on a des informations uniquement sur la moitié de la flore et de la faune. Dans l'ouvrage de Geoffroy WH Davidson, ‘Endau Rompin : a Malaysian héritage’ l'auteur précise que depuis les temps les plus anciens, la vallée de l'Endau est habitée par une tribu de géants aux dents distantes appelés les Serjarang Gigi.

    Il s'agit de créatures gigantesques mesurant environ 2,40 mètres. Ils peuvent apparaître et disparaître comme ils veulent, et sont experts en stratégie de survie dans la forêt. Ils sont devenus rares ; les Orang Asli au Johor appellent ces créatures les Hantu Jarang Gigi : le fantôme aux dents espacées... Le terme Jarang Gigi est une appellation populaire récente inventée par les cultivateurs sur les plantations d'hévéa qui ont souvent rapporté des observations, mais il s'agit du nom le plus commun. On parle aussi d'Hantu Siaran Gigi et d'Hantu Hutan. Le terme Orang Dalam étant plus exact, apparaissant dans les années 1960 et qui signifie littéralement - Homme de l'intérieur - connu comme un très grand hominoïde velu dit Yéti .

    le Yeti de Johor

    Ci-dessus,la carte en Malaisie, les endroits où le Yéti de Johor a été vu par des hommes.

    Ce Yéti existe depuis plus d'un siècle !
    Historiquement, c'est surtout dans le Parc National d'Endau Rompin qu'on trouve l'habitat de prédilection du Yéti malaisien : une forêt dense de la taille de l'île de Singapour, connue pour ses populations de Gibbons. Dans cette zone, la créature est connue depuis des générations comme étant celle du fantôme aux dents espacées. Elle vivrait aussi dans les forêts de Tanjung Piai, Mersing, Kahang et dans le Parc National de Kota Tinggi.

    Dès le début du 20ème siècle, un groupe d'explorateurs de Jambi en Indonésie avait rencontré des créatures velues où le village se tient désormais. Dans le livre sur la péninsule malaise de John Anderson (1824), qui était un fonctionnaire de la Compagnie des Indes Orientales, on peut lire que les malais parlent d'une race appelée Bilian, couverte de poils et d'une extraordinaire hauteur. En 1959, un ingénieur de Kuantan, Arthur Potter, dormait sur un bateau sur le Tasik Cini sur la rive du lac, lorsque l'ouverture de sa cabine se souleva.

    Potter dirigea sa torche vers l'ouverture, illuminant un œil rouge gros comme une balle de tennis qui le fixait. Le lendemain, il découvrit sur les bords de la rive des empreintes de pieds apparemment humains, d'une longueur de 45 centimètres. Il suivit la piste sur environ 70 mètres, mais celle-ci se perdit dans la jungle. En 1966, le journal malais Utusam Melayu annonça que l'un de ces géants avait fait sonner l'alarme d'un camp militaire situé à Segamat dans l'Etat du Johor. Un sentinelle en garde de nuit aurait aperçu un monstre d'une hauteur de… 6 mètres ! Une semaine avant cet incident, les habitants du village de Bengis, situé à quelques kilomètres de Segamat, virent des traces de 45 centimètres de longueur, 15 de large et 12,5 de profondeur.

    C'est dans les années 1970 que le chercheur Harold Stephens et l'ex-photographe de guerre Kurt Rolfes ont mis en évidence la possibilité d'existence de cette créature près de la rivière d'Endau. Son groupe trouva des empreintes de 30 centimètres de longueur et 15 centimètres en largeur : « après avoir atteint le douzième rapide au-delà de l'affluent de la rivière Kimchin, nous avons commencé à explorer les bords de la rivière à la recherche de traces.

    Les rivages étaient un labyrinthe de pistes : cervidé, cochon, tortues, lézards, éléphant tigre, léopard, rhinocéros ». Ce fut alors qu'il vit les énormes empreintes d'apparence humaine de ce Yéti . Stephens a dit que la créature étrange qui les avait faites était descendue de la jungle et avait pénétré l'eau où les traces disparaissent. Stephens fit paraître un ouvrage où il relate son épopée : ‘ Asian Adventure ’.

    Rencontre avec le Yéti Jarang Gigi

    L'une des rencontres rapprochées les plus spectaculaires avec le yéti de Johor s'est produite en avril 1989. Mokhar Mohamad, un ex-capitaine de l'armée indonésienne se promène en compagnie de sa femme, Azlinah, en bordure de la forêt malaise près de la ville de Mersing. Ils entendent un bruit que seul peut faire un gros animal se déplaçant dans le feuillage. Avant la déforestation massive, les tigres et les éléphants étaient nombreux dans cette zone. Avant même de se saisir de son parang (machette) une énorme main velue saisit son épaule gauche.

    Se sentant attaqué, il assène un violent coup de parang à ce qu'il pensait être un adversaire, ce dernier touché, disparaissant dans la forêt aussi vite qu'il était venu. Son épouse a vu la scène ; elle a décrit la créature comme étant haute de 3 mètres, un gigantesque gorille avec une énorme tête entourée d'une longue chevelure blonde tombant sur d'incroyables épaules, sa gueule restée ouverte sur des canines démesurées.

    Mokhtar Mohamad rencontrera en 1993 Bernard Heuvelmans et lui déclara : pas de doute, je sais maintenant sûr que le Jarang Gigi existe bien. Et Heuvelmans de déclarer : ce que le capitaine Mohamad - et une foule de témoins avant lui - a vu, n'est autre que le Gigantopithèque, que tous les savants croyaient disparu depuis 200.000 ans ! Durant son expédition qu'il mena en 1993 Bernard Heuvelmans, qui parcoura pendant trois mois les jungles malaises, enquêta sur le Jarang Gigi qu'il considère être comme le plus étonnant des cas de grands primates inconnus.

    Le grand cryptozoologue est sûr de son existence, malgré toutes les légendes fantastiques tournant autour de cette créature. Le savant se rendit sur le lac Cini à la rencontre de la tribu des Orang Asli, qui lui confirmèrent la présence dans la forêt d'énormes singes pacifiques avec qui ils entretenaient des relations de bon voisinage. La créature aurait un pelage sombre similaire au gorille, d'une hauteur de 4 à 5 mètres.

    Opération Bigfoot : A la recherche du yéti !

    En janvier 1995, des unités de l'armée et de la police, des spécialistes de la vie sauvage, ainsi que des locaux rejoignirent les recherches appelées ‘Operasi Kaki Besar’ ce qui signifie ‘Opération Bigfoot’. On fouilla plusieurs milliers de kilomètres carrés de la jungle entourant Tunjung Piai dans l'Etat du Johor. On trouva des traces de pas de 45 centimètres de long dans un sous-bois dense. Puis en septembre 2005, des villageois du village de Kampung Punjat ramassant des grenouilles aperçoivent une immense créature au pelage noir-roux d'environ 4 mètres de haut.

     Ils s'en vont en courant alors que la créature reste immobile.

    Toujours à la même époque, un autre villageois entend tout d'abord le cri de la créature, puis la voit, assise en train de se frotter le dos contre un arbre. En tant que chercheur, on ne peut que constater que si cette observation s'est vraiment réalisée, il est fort dommage que ce témoin n'ait pas eu la présence d'esprit d'attendre que la créature s'en aille pour aller faire des prélèvements sur l'arbre afin de faire effectuer des analyses ADN !

    A la suite de nombreux témoignages de cette sorte au cours de la dernière partie de l'année 2005, une expédition fut menée par le Directeur du Parc National avec des scientifiques et des journalistes, avec pour objectif de rassembler le maximum d'informations sur le Yéti de Johor. En novembre 2005, dans le Parc National de Kota Tinggi, près de la rivière Kincin, trois ouvriers construisant un étang à poissons disent avoir aperçu une famille entière (2 adultes de 3 mètres et un enfant plus petit) ; ils retournèrent plus tard sur le site et y découvrirent des empreintes de 45 centimètres de long.

    En décembre, une jeune fille qui recherchait du rotin avec ses parents et qui s'était perdue dans le Parc National du Johor, dit avoir vu ‘un grand King Kong’ avec des bras énormes et recouverts de fourrure noire.

    le Yeti de Johor

    (photo : cryptomundo)

    L'Année de la traque du yéti de Johor

    Dernièrement des associations d'investigation sur le paranormal s'intéressent à la mystérieuse créature inconnue . Selon Charles Goth, le fondateur de l'API (Asia Paranormal Investigations), les raisons pour qu'il y ait plus d'observations dans les années récentes pourrait être dues à l'empiétement humain dans les habitats vierges de la jungle. Toujours est-il que début 2006, le Premier Ministre du Johor déclare que son pays est le premier à soutenir officiellement une tentative pour trouver ces mystérieuses et insaisissables créatures.

    Le 18 février 2006, le Secrétaire la Société de la Protection de la Faune Sauvage du Johor déclare qu'elle a des preuves scientifiques pour prouver l'existence d'un Bigfoot, et même d’une colonie complète de créatures géantes velues, localisée dans la région de Lenggor. Le Secrétaire précise que l'un des membres de la Société avait étudié ces créatures pendant 6 ans et avait communiqué directement avec la colonie en précisant d'une part, que les créatures adultes mesuraient entre 3 et 4 mètres de hauteur, et que d'autre part, 70 % des Orang Lenggor ont une apparence humaine, le reste ressemblant à de grands singes.

    Toujours selon le Secrétaire de cette Société de Protection, il fut décidé de révéler cette découverte pour éviter que des étrangers armés d'un équipement sophistiqué pénètrent dans les jungles du Johor pour trouver la créature sans le consentement de l'Etat. En réalité ce serait un bûcheron qui serait tombé par hasard sur un Bigfoot.

    La créature se serait introduite dans le camp de base de la Compagnie forestière pour rechercher de la nourriture. Le Yéti serait timide, ne montrant aucune agressivité à l'égard des humains, mangeant du poisson et des fruits et vivant près d'une rivière. Fin février 2006, dans le Parc National d'Empau Rompin, des habitants vivant le long de la province Johor Pahang, déclarent avoir rencontré de grandes créatures velues humanoïdes faisant plus de 4 mètres de hauteur. 

    L'hypothèse de la survivance d’un ancien singe géant ?

    Après avoir rapporté ces témoignages stupéfiants,qu'il faut analyser avec beaucoup de prudence bien que venant des locaux qui connaissent parfaitement la faune, on peut constater que les preuves de l'existence de ces créatures sont maigres. C'est un dénominateur commun à toutes les recherches d'animaux en forêt profonde, et j'ai pu en faire l'expérience au cours de mes pérégrinations dans la grande forêt pluviale du Cameroun, la ‘rain forest’, à la recherche d'indices sur l'existence du Mokélé-Mbembé. Mais il est peu probable que la créature si souvent observée ne soit qu’une espèce d’Orang-Outang, comme le pense certains chercheurs.

    L’Orang-Outan est un habitant des arbres (ce sont les plus arboricoles des grands singes) et marche à quatre pattes. Leurs empreintes retrouvées ne seraient pas si grandes et profondes. Un mâle adulte mesure en moyenne 1,40 mètre pour un poids de 82 kilos. Rien de comparable avec les observations précédentes faisant état de créatures de 3 à 4 mètres de hauteur ! L'hypothèse la plus incroyable serait celle se rattachant à l'existence d'un Bigfoot malaisien et par là même, à la survivance de descendants du Gigantopithèque, ce primate géant dont le premier reste fut découvert par Ralph von Koenigswald (1902-1982) en 1935.

    Les restes les plus anciens datent du Pliocène moyen, les plus récents, du Pleistocène supérieur. Son étendue géographique était immense, s'étendant du Pakistan à la Chine. Cette espèce vivait dans les forêts de bambou de l'Asie tropicale et pouvait mesurer jusqu'à 3,5-4 mètres de hauteur. On possède de lui trois mâchoires et des dents isolées provenant de Chine. Aurait-il subsisté malgré la pression des hominidés en se réfugiant dans un milieu forestier inhospitalier ?

    Il faut noter qu'avant de s'isoler, il fut un migrateur et comme le rappelle Yves Coppens en 1994 à Fabien Bleuze : si l'histoire du Gigantopithèque est juste, le foyer serait asiatique, avec expansion notamment vers les hauteurs de l'Asie, puis vers l'Amérique (par le détroit de Bering) et les hauteurs de l'Amérique.

    Un Yéti insaisissable...


    Ce que nous savons des créatures inconnues que nous étudions en Malaisie, c'est qu'elles sont bipèdes, et qu'elles ont surtout une capacité à éviter les êtres humains, ce qui est le cas, malgré des recherches continues, pour le Sasquatch canadien et le Bigfoot américain. Les créatures de Malaisie ont une allure terrifiante, mais sont farouches et inoffensives, voire amicales et prennent plutôt peur lors des rencontres avec les êtres humains.

    Leur corps est bien entendu très puissant, les poils d'un noir roussâtre tendant vers une certaine blondeur, et leurs yeux sont très rouges. Ils ont des crocs puissants ainsi que des dents espacées. Bipèdes, leurs dimensions oscillent entre 2.50 et 3mètres. Tout correspond pour rapprocher ce Jarang Gigi au Gigantopithèque, et si sa carte d'identité zoologique est un jour dressée avant que la déforestation massive ne détruise l'espèce, l'un des plus mystérieux survivants de la préhistoire aura ressurgi du passé, ce qui est incroyable sachant que son habitat de prédilection se situe à une centaine de kilomètres de l'une des mégalopoles les plus modernes du monde : Singapour.

    On retrouve certainement le même animal en Chine sous les noms de Yeren ou de Gin-Sung, où de telles créatures sont signalées dans le Nord-Ouest de la province du Hubbei depuis près de 16 siècles. Au Myamnar il prend le nom de Gin Sung, de Tok à la frontière avec le Laos et de Kung-Lu à la frontière avec la Thaïlande. L'ancêtre commun à tous ces géants étant le Gigantopithèque dont les vestiges furent découverts en Chine, en Inde du Nord ainsi qu'au Pakistan et au Vietnam.

    On peut donc considérer l'éventualité que le Gigantopithèque ne se soit pas éteint, qu'une petite population subsiste en Malaisie et qu'historiquement, l'espèce ait migré vers le nord, depuis les pays que nous avons évoqué s'y installant et ayant même traversé le détroit de Bering ( on parle du Tchoutchouna en Russie) pour venir peu à peu coloniser l'Amérique du Nord, et même l'Amérique du Sud afin d'éviter une extinction probable.

    Cette migration a pu avoir pour cause la compétition avec d'autres espèces, mais aussi des changements climatiques. L'espèce, certainement menacée, a migré pour en quelque sorte se régénérer sur de nouveaux territoires. Mais il n'en demeure pas moins qu'une petite population a subsisté dans des zones appropriées à leur survie depuis la soi-disant disparition, non scientifiquement établie, de l'espèce.

    Rencontre rapprochée avec le Yéti , photos à l'appui !

    Le 25 mars dernier, il y eut une rencontre rapprochée dans le Johor près de Gunung Pant : Kong Nam Choy est un randonneur qui avait déjà trouvé une empreinte en janvier dernier. Dans la même zone, avec une équipe de personnel de tournage locaux et étrangers, il trouva d'autres empreintes le 20 février.

    Il guida aussi une équipe de fonctionnaires gouvernementaux pour que ces derniers se rendent compte des preuves, en particulier les premiers moulages en plâtre des empreintes du Jarang-Gigi du Johor. Lors de sa rencontre rapprochée, il a vu la créature descendre une pente à Kampung Lukut dans les jungles de Kota Tinggi. Il dit avoir été alerté par un bruit dans la pente devant lui : « craignant que ce soit un éléphant je me suis rapidement caché derrière un rocher. Ce fut alors que j'ai vu le Bigfoot, qui faisait plus de trois mètres de haut, émerger de la jungle. Je tremblais de peur de partout en pensant que la créature pouvait venir vers moi.

       

    De quelque manière que ce soit, à mon soulagement, elle s'est arrêtée à environ 30 mètres de moi et s'est assise sur un rondin. La créature était couverte de poils gris, a levé un de ses énormes bras, de la taille de la cuisse d'un homme, et a commencé à se frotter le visage. J'ai pu voir ses sourcils broussailleux et ses longues incisives faisant légèrement saillie du coin de sa bouche. J'ai réussi à sortir mon appareil photo et à émerger de derrière le rocher, au moment ou je prenais la photo, mon portable a sonné. J'ai paniqué, craignant que la créature ne vienne vers moi, mais elle s'est levée, m’a jeté un regard et est repartie précipitamment dans la jungle ». 

    Source: cryptozoologie.conceptforum - mondeinconnu 

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    L'homme pongoïde 

      

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