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Les passeurs d'âmes
LES PASSEURS D’ÂMES
Fukushima, les tours du WTC à New-York, etc....
autant d'endroits où des âmes cherchent encore le chemin de la Lumière
A chaque catastrophe entraînant de nombreuses victimes, des histoires d’âmes errantes refont étrangement surface.
Comme au Japon après le séisme et l’accident nucléaire de Fukushima où la région serait, d’après de nombreux témoins, hantée par les défunts.
Rumeurs ? Affabulations ? Hallucinations ? Ou réalité ?
Décryptage avec la journaliste et médium, Patricia Darré.
« Et les esprits des morts, que vont-ils devenir ? »
Un an après la catastrophe de Fukushima, nombreuses sont les victimes dont le corps n’a été ni réclamé, ni retrouvé. Dans toute la région du Tohoku, les habitants s’inquiètent. Selon leurs croyances bouddhiques, les morts ne peuvent trouver le repos si des rites appropriés n'ont pas été respectés. Dans toute la zone sinistrée du nord-est japonais, les esprits errants des défunts, en quête de sépulture, hanteraient encore les lieux où ils périrent.
Au pays du soleil levant, beaucoup d’histoires de revenants alimentent actuellement les conversations. Certains disent avoir senti une « présence ». D’autres racontent avoir vu des entités, parfois même les avoir entendues parler.
Chaque fois qu’une terrible catastrophe survient quelque part, des histoires d’âmes errantes refont étrangement surface. Comme après le tsunami de décembre 2004 en Thaïlande et au Sri Lanka.Alors : rumeurs ? Affabulations ? Hallucinations ? Ou réalité ?
Dans un livre qui l’a rendue célèbre (Un souffle vers l'éternité : Je voudrais partager mes messages de l'au-delà), Patricia Darré, journaliste à France Bleue Berry, affirme être capable de communiquer avec les esprits. Pour l’Inrees, elle décrypte ces phénomènes et tente de nous éclairer sur ces témoignages.Selon vous, que faut-il entendre par « âme errante » ?
Ce sont des âmes perdues, angoissées. Des défunts restés bloqués dans le monde des vivants. A cela, il y a plusieurs raisons : cela peut être soit parce qu’ils n’ont pas encore réglé un problème dans notre monde ; soit parce qu’ils sont trop attachés à la matière, ne croient pas en l’au-delà, et par conséquent, ne savent ni où ils sont, ni comment sortir de cet entre-deux ; soit parce qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont morts ni ce qui s’est passé. C’est le cas des personnes décédées avec beaucoup de violence et de brutalité : dans un attentat, une catastrophe naturelle, un accident... Comme les milliers de victimes de Fukushima, du tsunami de 2004 mais aussi celles du 11 septembre 2001. Quand je me suis un jour rendue à Ground Zero, il y avait tellement d’âmes errantes qui venaient me voir pour comprendre ce qui leur était arrivé que je ne savais plus où donner de la tête. A tel point que j’ai dû fuir !Selon les croyances japonaises, ces esprits errent dans l’attente d’une sépulture. Pourquoi cela semble-t-il si important pour les défunts ?
Pour moi, la sépulture n’est pas la véritable raison de cette errance. Mais il est vrai que si le défunt vient d’une civilisation où la culture d’une sépulture est importante, comme c’est le cas au Japon, cela va le tourmenter, et l’obséder. Je me souviens être entrée en contact avec un guerrier celte dont le squelette fut découvert dans un aqueduc. Il me demandait une sépulture car pour lui, ce rituel était indispensable pour pouvoir sereinement rejoindre la lumière.Que faudrait-il faire pour libérer ces âmes errantes ?
Elles ont besoin d’être guidées par ceux qu’on appelle des médiums, des intermédiaires ou des passeurs d’âmes, qui vont les aider à comprendre ce qui leur est arrivé, et à passer de l’autre côté. Certains esprits peuvent attendre de l’aide et continuer d’errer durant des siècles... Ils sont comme des badauds perdus qui, en pleine nuit, demandent leur route. Chaque fois qu’on leur indique le chemin à suivre, leur soulagement est immédiat.Source : inrees
Medium et passeur d'âme
Tout d'abord, il faut savoir qu'un passeur d'âmes est médium, mais que tous les médiums ne sont pas passeurs. C'est en quelque sorte une "spécialité" de la médiumnité. Au même titre que certains médiums vont entendre les défunts, d'autres vont les voir et d'autres encore vont être chargés de guider les âmes en peine. Je pense que chaque médium peut avoir plusieurs spécialités.
En ce qui concerne un passeur d'âmes, souvent ce sont des guides qui l'on mit sur ce chemin. On dit que cela faisait partie de leur mission de vie. Il ressent lorsqu'il y a quelque chose de spécial dans une pièce et entends lorsqu'il y a quelqu'un qui parle dans sa tête. Oui, oui, vous vous dîtes comment on fait pour ressentir lorsqu'il y a quelque chose ? Vous savez c'est pas seulement de mauvaises personnes qui peuvent faire en sorte qu'on se sente mal dans une pièce ! Il peut y avoir des fonds de pensées de diverses personnes qui font le même effet. On peut retrouver aussi une personne défunte qui n'a pas voulu quitter un certain lieu en particulier. Je parlais de fonds de pensées, vous savez lorsqu'il y a souvent eu dans une pièce des conflits, des jugements, beaucoup d'émotions négatives, et bien tout cela n'est pas un bon mélange. Pour libérer les pièces et remettre de la lumière et de la paix, il faut effectuer un nettoyage énergétique.
Qu'est-ce qu'une âme non reliée à la Lumière ?
Lorsqu'une personne meurt, son âme se détache de son enveloppe corporelle. Elle doit rejoindre l'autre côté, que l'on pourrait appeler "le monde des Esprits", et ne doit pas rester sur Terre avec les vivants. En réalité, ces deux "mondes" sont au même endroit, mais pour faire simple nous allons les séparer. Ce passage dans l'autre monde est la première étape de l'évolution de l'âme. En général on parle de passer dans la Lumière, mais je pense que tout dépend de nos croyances. Peut-être que certaines âmes voient une porte? On verra au moment voulu ce qu'est exactement ce passage!
Parfois, l'âme reste "bloquée" sur Terre. Plusieurs raisons sont possibles. La plus fréquente est que le défunt n'a pas compris qu'il était mort. C'est ce qui peut arriver lorsque la mort a été brutale, inattendue. Le défunt peut également être rattaché matériellement à la Terre. En général il reste attaché à un lieu ou à un objet. Il peut également rester auprès de personnes vivantes ou bien être bloqué par de forts sentiments (culpabilité, chagrin, colère…). On pourrait penser qu'il y a d'autres raisons qui pourraient expliquer qu'un défunt n'est pas passé dans la Lumière, mais pour le moment ce sont les seules que l'on a placées sur ma route.
Pourquoi devrait'on fait affaire avec une passeuse d'âme ?
Parce que cette personne pourrait vous expliquer en détail certaines choses qui seraient longues ici-même. Il faut savoir que lorsqu'une âme non reliée à la Lumière arrive à tout près de nous, on doit lui expliquer son état, et l'intérêt qu'elle a à passer vers la Lumière. Pour faire cela, des Guides accompagnent et s'occupent "d'allumer" la Lumière. Si besoin, on appelle les Guides du défunt et/ou des membres de sa famille décédés. Parfois, le passage prend quelques minutes, parfois l'âme est compliquée et cela peut prendre un peu plus de temps. Au début, c'était les âmes qui ont trouvé le chemin, mais après quelque transfert vers la lumière, il y a eu des personnes vivantes qui ont demandé que certaines âmes rejoignent la lumière.
Source : norja
En fait, ce que l'on appelle "les esprits errants" ne sont pas des personnes décédées. Ces dernières sont bien passées dans l'autre dimension au moment de la mort de leur corps physique, seulement si la mort a été violente, ou bien que la personne était peu évoluée, voire très malheureuse, ou encore avait fait beaucoup de mal, UNE EMPREINTE reste bloquée dans notre monde de la matière (idem la "mémoire des murs" ..).
Bien sûr, un vrai médium digne de ce nom, et non pas un charlatan, pourrait faire "le travail" de dégagement, mais n'importe qui suffisamment évolué, peut le faire ! Il faut parler à l'empreinte (mais oui, car les lois physiques des deux mondes physique et spirituel n'ont rien à voir !), lui dire qu'elle n'a plus rien à faire ici et de suivre l'être de lumière qui est toujours proche en attente (libre-arbite oblige). On peut aussi prier en demandant à ses guides spirituels d'intervenir, ou encore envoyer par la pensée de la Lumière si on sait le faire, etc ...
Il faut savoir que la personne décédée qui a laissé une empreinte ici-bas, est "bloquée" dans son évolution dans l'autre dimension, d'où l'importance de ne pas "choyer" ses fantômes, comme le font les Anglais, mais de les dégager de la matière !
Toute négavité dégagée de notre Terre, fait monter notre conscience ! C'est 'alchimique.
Je ne me moque pas du tout en retour des personnes qui décrient ces phénomènes dits "paranormaux". Chacun sur Terre avance à sa propre vitesse en conscience, avec son propre libre-arbitre. Il fût un temps où l'on croyait que la Terre était plate. On ne peut avoir la connaissance des mondes invisibles qu'en montant en conscience, en travaillant le bien, le beau, le bon, la compassion en particulier. Ce n'est pas plus compliqué. On n'a besoin d'aucun intermédiaire terrestre pour y arriver. L'intellect n'est pas très utile, mais l'ouverture du coeur, oui.Source : answers
Le tsunami de FUKUSHIMA (Japon)
Au Japon, une sociologue a recueilli pour sa thèse les récits de plusieurs chauffeurs de taxi d'Ishinomaki, ville portuaire ravagée par le tsunami de 2011, qui affirment avoir pris des fantômes comme passagers.
Au Japon, dans les zones ravagées par le tsunami en 2011 où près de 16000 personnes ont trouvé la mort, le fait de voir des fantômes est si courant qu’il est considéré comme un syndrome de l’état de stress post-traumatique (ESPT). Des exorcistes traditionnels shintoïstes sont même appelés au chevet des victimes harcelées par les spectres des défunts.
Mais cinq ans après la catastrophe, les témoignages continuent d’affluer au point que l’on s’interroge sur la nature de ces visions, simple expression des souffrances passées où véritable phénomène paranormal. Yuka Kudo, une étudiante en sociologie de l’université de Tohoku Gakuin à Sendai, s’est penchée sur la question dans le cadre de sa thèse. Elle a notamment interrogé une catégorie de la population particulièrement touchée par ces apparitions : les chauffeurs de taxi. A Ishinomaki, ville de 146000 habitants où 3100 personnes ont trouvé la mort au cours du séisme et du tsunami, sept chauffeurs de taxis sur les 100 interrogés, ont assuré avoir pris dans leur voiture un passager fantôme.
« Est-ce que je suis morte ? »
Le nombre de chauffeurs concernés est assez significatif mais leurs récits sont encore plus impressionnants. Un chauffeur raconte avoir pris dans son taxi une femme, près de la gare d’Ishinomaki, quelques mois après la tragédie. Sa passagère a demandé à être conduite dans le district de Minamisoma, entièrement rasé par le raz de marée. « Mais il n’y a plus rien de debout là-bas ! » a lancé le chauffeur, étonné. La réponse de la jeune femme lui a glacé le sang : « Est-ce que je suis morte ? ». Le conducteur s’est retourné. Il n’y avait plus personne sur la banquette arrière. Un autre chauffeur dit avoir conduit un homme d’une vingtaine d’années à sa destination. A l’arrivée le taxi était vide.
Étrangement, aucun des témoins ne considère ces rencontres comme une expérience traumatisante.
« Au contraire, s’étonne Yuka Kudo, c’est un instant qu’ils chérissent, ils se sentent privilégiés. » Les chauffeurs ont d’ailleurs noté ces rencontres dans leur carnet de bord. Autre point commun : ces passagers spectraux étaient tous très jeunes d’apparence. « Comme si leur jeunesse rendait plus amère leur chagrin d’être trop tôt partis » songe la sociologue, qui apparaît ébranlée par la puissance de conviction des chauffeurs de taxi.
Ces témoignages rappellent les innombrables récits d’autostoppeurs fantômes en provenance d’un peu partout dans le monde mais aussi en France. L’un des cas les plus documentés est survenu en 1981 près de Montpellier. Quatre jeunes gens ont pris en autostop une femme vêtue de blanc et silencieuse. Au bout d’un kilomètre, sur portion de la route dangereuse, la passagère a crié « Attention au virage, attention au virage ! »… avant de s’évaporer comme une bulle de savon. Très secoués, les quatre amis –deux hommes et deux femmes-, se sont précipités à la gendarmerie pour raconter leur histoire. Les témoins, qui n’avaient ni bu ni consommé de substances illicites ont été pris au sérieux par la maréchaussée, qui a consigné leur récit. Par la suite, l’universitaire, spécialiste de la parapsychologie, Yves Lignon a pu rencontrer l’un d’entre eux et a conclu à sa sincérité.
Source : parismatch
De la digue de 4 m à l'embouchure du large fleuve Kitakami, la mer scintillante sous le soleil est magnifique. Mais, en se retournant, on ne voit qu'un paysage de désastre : un bâtiment éventré jusqu'au toit à une quinzaine de mètres de hauteur, des pans de mur déchiquetés, des escaliers de fer tordus. C'était l'annexe de la mairie d'Ishinomaki dans la commune de Kitakami.
Le bâtiment avait été désigné comme centre d'évacuation et, après le séisme du 11 mars 2011, une quarantaine d'habitants, dont des enfants, vinrent s'y réfugier. Quelques minutes plus tard, le tsunami s'engouffrait dans le fleuve : tous périrent, ainsi que 19 employés de la mairie.
Près de ce qui fut la porte de bâtiment a été dressé un petit autel bouddhique avec des fleurs et des offrandes. Les ruines doivent être bientôt débarrassées. "Et les esprits des morts, que vont-ils devenir... ?", murmure une jeune femme venue se recueillir. "On ne sait même pas exactement combien de gens étaient venus là."
La demande sans réponse de cette jeune femme fait écho à des rumeurs circulant en ces jours de commémoration de la catastrophe sur les esprits des morts qui hanteraient les lieux où ils périrent.
DES ÉMOTIONS COMPLEXES
Il y a dans toutes les cultures à travers le monde des histoires de fantômes. Au Japon, l'imaginaire littéraire, dramatique ou iconographique est particulièrement riche en légendes de revenants : des Contes de la Pluie et de la Lune d'Akinari Ueda (1734-1809) (Gallimard), qui donna ses lettres de noblesse au genre littéraire du fantastique, relevant plutôt jusqu'alors du folklore, à une célèbre pièce de Kabuki du début du XIXe siècle, Spectres à Yotsuya (Asiathèque), qui éleva la terreur des revenants au rang de la dramaturgie shakespearienne, en passant par les maîtres de l'estampe, dont Hokusai, le spectre est une grande figure du fantastique nippon.
Ce vieux fond de surnaturel nourrit aujourd'hui chez certains, et en particulier les parents torturés par la perte de proches, des émotions complexes. C'est notamment le cas pour ceux dont le disparu n'a pas été retrouvé. La plupart des corps ont été rejetés par la mer dans les semaines qui ont suivi le tsunami. Mais une victime sur dix n'a pas été retrouvée, soit plus de 3 000 personnes sur 20 000 morts recensés.
UN RICHE IMAGINAIRE FANTASTIQUE
Parmi ceux dont les restes ont été retrouvés, des centaines n'ont pas été réclamées par un parent : vraisemblablement, toute une famille a disparu. Les urnes funéraires reposent, parfois anonymes, dans des temples bouddhiques. Au Japon, le bouddhisme est "gestionnaire" de la mort, alors que le culte shinto (animisme et religion première) célèbre les forces de vie.
Le riche imaginaire du fantastique nippon n'est pas étranger à l'influence du bouddhisme. Dans ses transmigrations, le mort ne peut trouver le repos si des rites appropriés n'ont pas été respectés. C'est le cas des trépassés décédés dans des conditions anormales ou de mort violente. Ils n'appartiennent plus au monde des vivants, mais ne parviennent pas à s'en détacher dans leur quête pathétique d'une sépulture. Cet état est source de tourments pour les vivants, car l'esprit errant du défunt revient les hanter.
Ces croyances, qui ont nourri des légendes dont furent bercées l'enfance, restent prégnantes dans les communautés villageoises du Tohoku. En Thaïlande, également un pays bouddhique, coururent à la suite du tsunami de 2005 des rumeurs d'apparitions de spectres.
LA POLICE CONTINUE À FOUILLER LES DÉCOMBRES
Dans une catastrophe comme celle du 11 mars, la disparition subite d'êtres chers emportés par les flots provoque de tels désordres post-traumatiques chez les survivants que les victimes se raccrochent à des croyances ancestrales pour tenter de maîtriser leur douleur et d'accepter l'irrémédiable, font valoir les psychologues.
C'est pourquoi, un an après la catastrophe, la police continue à fouiller les décombres avec des pics, même si les chances de retrouver des corps est infime. "Les familles demandent que l'on retrouve les dépouilles, sans quoi ils ne peuvent croire que le disparu est bien mort", explique un policier.
Le 11 de chaque mois, des prêtres du temple bouddhique de petites agglomérations meurtries font des prières devant la mer pour demander qu'elle restitue le corps des disparus. Certaines familles se sont résignées à procéder à des funérailles sans le corps du défunt. D'autres s'y refusent.
Des histoires de revenants ou de processions nocturnes de silhouettes affleurent parfois dans les conversations avec des sinistrés. "Au début, je pensais que c'était des plaisanteries, mais ces allusions se répètent", dit un journaliste d'Ishinomaki. Certains de nos interlocuteurs y font allusion. La plupart en sourient ; d'autres racontent que des "gens" leur ont dit avoir vu des spectres, senti la "présence" à leur côté d'un disparu, les avoir entendu leur parler. Rêve ? Vision ? Et court la rumeur… Anecdotiques, ces échos de l'au-delà dénotent surtout le désarroi profond de beaucoup de sinistrés.
Source : Philippe Pons - lemonde
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