• Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Lieux énigmatiques

    PAÏTITI, LA CITÉ OUBLIÉE DES INCAS

      LE FILM INCAMAZONIA, bientôt présenté en France ! (septembre 2019)  Voir sur le site de JUNGLE DOC 

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

     

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

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    Païtiti est la plus fascinante histoire de la mythologie inca. Selon la légende et les vieilles chroniques, cette ville immense se trouverait perdue quelque part dans la forêt amazonienne péruvienne.

    Depuis plus de 20 ans, Thierry Jamin, chercheur et explorateur français, arpente la jungle amazonienne pour percer le mystère de cette ville perdue. Son histoire commence par d’énigmatiques « pyramides » localisées sur des images satellites à la fin de l’année 1975…

    Ce sont 20 années de rencontres avec des personnages incroyables. Vingt années de face à face avec les animaux de la jungle, de naufrages en pirogue, de fausses routes et de vrais amis.

    Après les découvertes extraordinaires réalisées par son équipe en 2006, sur le site des pétroglyphes de Pusharo, Thierry Jamin découvre en 2009 une dizaine de sites incas inconnus dans la vallée de Lacco, sur le chemin de Païtiti. Incroyable ! Certains d’entre eux sont de l’ampleur de Pisac ou Choquequiraw…

    Thierry Jamin et ses compagnons en sont désormais persuadés : La ville secrète de Païtiti n’est plus très loin… Source : granpaititi

      

    Depuis plus de vingt ans, Thierry Jamin, chercheur et explorateur français, arpente sans relâche la forêt amazonienne sur les traces de Païtiti, la grande cité perdue des Incas. Au Pérou, son nom résonne encore comme le synonyme d’un Eldorado perdu quelque

    part dans la forêt à l’ombre des pics enneigés de la cordillère des Andes.

    Vingt ans d’explorations, une vingtaine d’expéditions, plus de trente sites époustouflants découverts, mais aussi cinq procès, la prison et des menaces… Vingt ans de rencontres… Mais un seul but : découvrir Païtiti.

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

      Les pyramides 

    Païtiti-Eldorado, la ville secrète des Incas

    C’est l’une des histoires les plus fascinantes de la mythologie inca. Et c’est aussi aujourd’hui la plus grande énigme archéologique d’Amérique du Sud. Une énigme que l’on est peut-être sur le point de percer.  

    D’après ce que l’on sait grâce aux chroniques de l’époque et aux vieilles traditions légendaires, Païtiti aurait été une ville immense qui se trouverait enfouie quelque part dans la forêt amazonienne péruvienne. C’est une ville que l’on a cherchée dans toute l’Amérique du Sud. Mais depuis une cinquantaine d’années, les recherches se sont focalisées vers le sud-est du Pérou, en Amazonie péruvienne. Ce qui paraît logique, car Païtiti est lié à l’Empire inca. Et le Pérou moderne constitue ce qui fut le cœur de cet empire : le Tawantinsuyu. Source : granpaititi

    Thierry JAMIN - Historien et explorateur

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    Le site de Thierry JAMIN : GRANPAITITI

    Chercheur et explorateur français, Thierry Jamin est diplômé aux universités de Tours (DEUG d’Histoire & Géographie, Licence d’Histoire & Géographie, Maîtrise d’Histoire Moderne) et de Toulouse (DEA Histoire d’Amérique latine) (Curriculum Vitae). Auteur de “L’Eldorado Inca: A la recherche de Païtiti” (Paris, novembre 2006) et de “Pusharo, la memoria recobrada de los Incas” (Lima, noviembre de 2007), il consacre ses travaux, depuis 1998, à la présence permanente des Incas en forêt amazonienne et à la recherche de la cité perdue de Païtiti. Thierry Jamin a officialisé, en septembre 2006, la découverte de nouveaux pétroglyphes (figures gravées dans la roche) sur le site archéologique de Pusharo et des premiers géoglyphes amazoniens (figures géantes gravées dans le sol), jamais signalés auparavant. À l’automne 2010, il révèle l’existence d’une trentaine de sites archéologiques jusqu’alors inconnus, découverts par son équipe dans les vallées de Lacco et Chunchusmayo, département de Cusco. Sa campagne de recherche de 2011, dans le Sanctuaire National de Megantoni, lui permit d’accumuler de nouveaux indices sur l’existence d’un grand centre peuplement, non loin de là...

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    L'Institut INCARI au Pérou (Cuzco) : instituto-inkari

     Depuis 1998, le chercheur et explorateur français Thierry Jamin parcourt le sud-est du Pérou en tous sens sur les traces de la présence permanente des Incas en forêt amazonienne et de la cité perdue de Païtiti.

    Après de nombreuses campagnes de recherches, réalisées en collaboration avec les autorités péruviennes, Thierry Jamin et ses compagnons créent en septembre 2009 une première organisation non gouvernementale dédiée à la recherche scientifique. Une trentaine de mises au jour archéologiques exceptionnelles sera grâce à eux officialisée, entre 2009 et 2011, dans le nord du département de Cusco. Parmi celles-ci, plusieurs nécropoles, des forteresses et de nombreuses citadelles incas magnifiques peuplées de centaines d’édifices, de dizaines de rues et de places, etc. Thierry Jamin en est persuadé, la ville principale de ses recherches n’est plus très loin.

      

    Tous les films sur les expéditions ici :  jungledoc.com/incamazonia

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    Les nouvelles de janvier 2017
    Chers Amis Internautes,

    Malgré une actualité très chargée nous obligeant à réaliser d’importantes recherches sur la côte sud du Pérou, toute l’équipe de l’Institut Inkari – Cusco reste mobilisée pour l’organisation de la campagne « Païtiti 2017 ».

    Comme vous le savez, notre équipe est prête. Nous venons de confirmer, avec la DIRAVPOL-PNP, la location d’un hélicoptère MI-17 de la Police Nationale. Mais il reste l’épineux problème du permis du Ministère de l’Environnement (SERNANP) pour nous permettre d’entrer dans notre zone de recherche pendant une période maximum de 16 jours.

    Nous espérons que dans les semaines à venir, il nous sera possible de trouver un accord avec les responsables de ce ministère pour l’obtention d’un « permis spécial ».

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Nous savons que le site a déjà été visité il y a quelques années. Et ce n’était sûrement pas QUE pour prendre des photos des vestiges. Nous savons aussi que d’autres groupes préparent actuellement des opérations vers la « montagne carrée »… naturellement sans aucun permis, ni aucun respect pour les institutions du pays.

    Nous désirons travailler main dans la main avec les autorités péruviennes. Nous devons officialiser l’existence de ce site mythique avant que les huaqueros ne le saccagent et ne le dévalisent complètement…

    Voilà, Chers Amis, les dernières nouvelles concernant notre opération « Païtiti 2017 ».

    Plus que jamais, nous restons tous mobilisés, sur les traces de la cité perdue… qui ne le sera peut-être plus pour très longtemps.

    À Très Bientôt ! T. Jamin 

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     La Montagne Carrée

         

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

    (Représentation imaginée - Les émanants)

    PAITITI - La cité perdue

    Le lieu est très probablement identifié grâce à des images satellites et une suite de facteurs très favorables lors des précédentes explorations, et le dernier objectif est maintenant de pouvoir lancer une grande expédition en 2017, avec toutes les autorisations légales des Ministères de l'Environnement et de la Culture du Pérou.
     
    L'endroit identifié se trouve dans une région au nord de Cuzco, une région faisant partie de l'Amazone péruvien, dans un parc protégé et habité seulement par quelques communautés natives... et des trafiquants de différentes natures... C'est l'occasion d'une grande conversation (plus qu'une interview) amicale avec l'un des rares explorateurs français, installé au Pérou depuis 1998 avec le soutien de plusieurs instituts renommés et aussi l'approbation de plusieurs regroupements de communautés de natifs amazoniens. En effet, son association Inkari est reconnue pour son sérieux scientifique, sa participation à la lutte contre les huaqueros (ces pilleurs de tombes et de sites anciens - pilleurs de huacos (vestiges)) et ses aides aux populations locales indiennes.

    Païtiti, la cité oubliée des Incas


     La quête de  Thierry Jamin pour trouver Paititi dure depuis 1998, avec un historique partant des pyramides (naturelles) de Paratoari en passant par l'incroyable falaise de Pusharo et sa carte de pétroglyphes, sa découverte de grands glyphes sculptés dans la montagne en face, puis, en passant par Mameria (découverte en 1979 par ses amis les Cartagena, qui préfaceront d'ailleurs le livre de Thierry Jamin sur Puscharo), puis en remontant vers le nord et le Parc du Manù, la découverte et redécouverte de plusieurs sites (référencés et cadastrés alors par le Ministère de la Culture Péruvien) dans la vallée de Lacco et de Chunchusmayo, des villages de montagnes (des Llactapata), des forteresses, des temples, des nécropoles et des terrasses de cultures, puis finalement les indications et aides des Matsiguengas qui révèlent l'existence d'une ville plus grande que Machu Picchu dans la zone du Parc de Megantoni. Puis l'approche de la petite citadelle d'Umapata et d'une énorme zone agricole inca et l'apport d'images satellites du parc confirmeront l'existence d'une étrange montagne carrée et surtout de lacs jumeaux et d'un lac carré, qui correspondent parfaitement à la légende de Païtiti des indiens... 

    Après plusieurs tentatives entre 2012 et 2014 et après une interdiction de passage par le chef de la communauté des Sabamantiari qui habitent dans ce Parc, avec un probable lien avec la découverte de pistes d'atterrissages illégales de trafiquants de cocaïne par l'armée péruvienne peu après, l'équipe Inkari pense que le passage à pied est impossible et obtient un contrat de location d'un hélicoptère équipé de treuil qui pourra les déposer au sommet de cette fameuse montagne carrée pour y rechercher des vestiges. Mais, comme cela c'est déjà produit dans le passé, les autorités mettent du temps à accorder les autorisations d'expédition (il faut les autorisations du Ministère de l'Equipement puis celle du Ministère de la Culture péruviens), et le changement de gouvernement (et changement des hauts fonctionnaires) au printemps 2016 n'arrange pas les choses... Par contre, malheureusement et pendant ce temps, les huaqueros (pilleurs de vestiges) péruviens ont probablement eu le temps d'atteindre le site et commencé à le piller. Et, de plus, plusieurs expéditions illégales se sont faites intercepter par la police péruvienne cette année 2016 et des explorateurs italiens, américains et péruviens sont donc actuellement poursuivis juridiquement par les autorités péruviennes. Il n'est pas inutile de rappeler que plusieurs expéditions (sans rappeler la disparition du fameux Colonel Fawcett) ont littéralement disparues lors de la recherche de Païtiti (qui correspond à la recherche de l'Eldorado des conquistadors) encore dans les années 1970, mais aussi dans les années 1990...Lors de cette conversation, il est aussi question de la découverte de possibles cavités et salles sous l'un des principaux temples de Machu Picchu en 2012 et du refus depuis 2013 de la part des autorités d'une autorisation de confirmation par des fouilles (assez probablement orchestrée par une certaine jalousie et auto-attribution par les archéologues en charge de Machu Picchu...). Source :  sciences-faits-histoires

     Recherches légales

    Ministère de la Culture - Ministère de l'Environnement - PérouNous tenons à préciser que toutes les recherches réalisées par Thierry Jamin et son groupe font systématiquement l’objet d’un projet dirigé par un archéologue péruvien et présenté aux autorités compétentes : Ministère de la Culture, Ministère de l’Environnement, etc.

    Les recherches archéologiques de Thierry Jamin, sur les traces de Païtiti, respectent le « Règlement des Recherches Archéologiques », approuvé le 24 janvier 2004 par le gouvernement péruvien, dans sa Résolution Suprême N° 004 – 2000 – ED.

    Par ailleurs, les recherches de Thierry Jamin respectent également la « Loi Générale du Patrimoine Culturel de la Nation », Loi N° 28296, du 21 juillet 2004.

    Chaque campagne de recherche fait l’objet d’un projet soumis au Ministère de la Culture, lequel, après examen, l’avalise au travers d’une Résolution Vice-Ministérielle.

    Au terme de chaque campagne, Thierry Jamin remet aux autorités du Pérou un « Rapport Final », accompagné de la totalité du matériel archéologique rencontré. Ce rapport fait ensuite l’objet d’une étude attentive, puis, finalement, d’une Résolution approuvant le document.

    Les sites archéologiques rencontrés par l’équipe de Thierry sont officiellement enregistrés au Ministère de la Culture et les matériels archéologiques sont codifiés selon la nomenclature en vigueur.

    Nous aimerions qu’il en soit ainsi pour toutes les recherches organisées au Pérou sur les traces de la ville perdue des Incas. Ce n’est, hélas, pas le cas... Source : granpaititi

     

     PUSHARO

      Enfin, en août 2006, nous mettons sur pied une grande campagne de recherches dans le secteur de Pusharo. Et les résultats de cette seconde expédition vont se révéler absolument extraordinaires.

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Je voulais revenir dans le secteur de Pusharo, car, en 2001, à l’issue d’une première étude, Herbert Cartagena et moi avions observé sur une montagne distante de plusieurs kilomètres, la présence d’un immense visage. Et je voulais vérifier ce phénomène. S’agissait-il bien d’un visage réalisé par l’homme ou d’un caprice de la nature ?

    Et puis, je voulais aussi vérifier sur le terrain certaines hypothèses concernant mon interprétation de la roche principale de Pusharo (Secteur I-A).

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    Pétroglyphes de Pusharo

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    Quelques mots sur cette roche : il s’agit d’une sorte de falaise, sur laquelle on a découvert en 1921 une quantité impressionnante de figures gravées. Ces figures, ou « pétroglyphes », n’avaient encore jamais été étudiés de manière scientifique avant que je ne m’y intéresse, à partir de 2001. Ils couvrent la roche sur une trentaine de mètres de long et sur cinq à six mètres de haut. Ces signes, dont nous avons prouvé l’origine inca, perdus en pleine forêt à des centaines de kilomètres du monde habité, semblent représenter des fleuves, des montagnes et des lieux de peuplements. Certaines figures apparaissent puis disparaissent comme par magie à des moments bien précis de la journée. Il en va ainsi de trois “soleils” : un soleil levant, un soleil au zénith et un soleil couchant. Ce pourrait être des directions. Les “pyramides” du Paratoari par exemple figurent sur la roche. La petite cité de Mameria, découverte par Nicole et Herbert Cartagena en 1979 est également signalée à Pusharo. Et la cité qui, selon moi, se cache près des "pyramides" y est également clairement indiquée !

    Ces pétroglyphes, ne seraient-ils pas une sorte de “carte géographique mémoire” d’une région donnée ? Celle de Païtiti par exemple. Si cette ville légendaire existe bel et bien, alors Pusharo est sans aucun doute l’une des clés pour s’y rendre. 

    A quelques dizaines de mètres de cette première paroi, je rencontre, sur un ancien sentier inca, d’autres figures gravées (Secteur II), d’un style assez différent. Il s’agit surtout de signes figuratifs, voire symboliques, au demeurant bien intrigants. Certains, en effet, rappellent les séquences d’une ancienne écriture et sont contenus dans ce qui ressemble à des “cartouches”, un peu comme en Égypte.

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    Cette seconde roche de Pusharo ne serait-elle comme une “relique” de cette écriture perdue des Incas, qu’on n’a jamais vue ? C’est là un thème que je trouve passionnant et qui est très proche de la recherche de Païtiti, la cité du Savoir. Là où l’on apprenait peut-être l’usage de la qellcca, c’est-à-dire de l’écriture. Étymologiquement, en effet, Païtiti pourrait renvoyer au terme quechua paykikin, qui signifie « égal à », « jumelle ». 

    Cette expédition d’août 2006 va aller finalement bien au-delà de nos espérances. Car non seulement nous confirmons l’existence de cet immense visage gravé dans la montagne, mais nous en découvrons d’autres ! Il s’agit de véritables "géoglyphes", comme à Nasca. Ce sont les premiers jamais signalés en forêt amazonienne (Secteur IV).

    Ils ont été réalisés par les Incas. Le plus grand fait peut-être 200 mètres d’envergure. Selon notre hypothèse, il s’agirait d’un système élaboré de "balises" pour signaler la présence des pétroglyphes de Pusharo.

    Nous avons pu déterminer ensuite que les pétroglyphes de Pusharo étaient bien une "carte géographique mémoire" imaginée par les Incas pour les guider à travers la forêt sans se perdre, jusqu’à une destination encore inconnue : Païtiti peut-être.

    Et nous avons découvert que Pusharo était non seulement une représentation globale de l’Empire inca à une époque bien précise de son histoire mais également une carte régionale (celle de l’Antisuyu).

     Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

     
    Au fil des ans, après plusieurs expéditions dans cette région et de nombreuses semaines à étudier et à interpréter les glyphes de Pusharo, nous avons acquis la conviction que la cité des "pyramides" ne pouvait pas être Païtiti. Il s’agit sans doute d’un avant poste, peut-être un tambo, sur le chemin d’un site encore plus grand –qui lui est sans doute la cité légendaire. Il doit d’ailleurs exister aussi une petite cité inca dans la zone de Pusharo, car ce sont deux points stratégiques contrôlant l’accès de la vallée du rio Alto Madre de Dios vers la vallée du Piñi Piñi, dans laquelle se cache sans doute Païtiti. C’est en tout cas ce que l’on interprète sur la roche de Pusharo.

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Certains chroniqueurs rapportent en effet que les Incas, vers la fin du XVème siècle, à l’époque de leur expansion vers cette région amazonienne, avaient édifiés deux citadelles sur la route de la cité perdue. Mais ils « oublient » de nous dire où…

    Source : granpaititi

     Une pièce de monnaie Péruvienne a été consacrée aux pétroglyphes de Pusharo,

      suite à leur découverte par Thierry Jamin

    Païtiti, la cité oubliée des Incas Païtiti, la cité oubliée des Incas

    A noter un mur avec des pétroglyphes un peu similaires au Brésil (État de Paraíba)

    La Pierre d'INGA

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

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     Païtiti, la cité oubliée des Incas

    La pierre d'Inga (Pedra do Ingá ou itacoatiaras do rio Ingá, en portugais), est un ensemble de pétroglyphes sur basalte situé dans l'État de Paraíba, dans la région du Nordeste brésilien. La plus grande roche qui le compose fait 24 mètres de long pour trois mètres de haut, et est gravées de symboles et de glyphes qui, bien que remarquables et spectaculaires, ne sont pas déchiffrés jusqu'à présent.

    Cet ensemble monumental n'est associé avec certitude à aucune culture archéologique, dû à l'absence d'artéfact dans l’environnement, causé par le ravinage des eaux entourant les roches. De ce fait, de nombreuses légendes, voire des hypothèses fantastiques, ont été développées à son sujet depuis le XIXe siècle.

    Plusieurs sites rupestres, mais plus modestes, sont signalés dans la région, comme celui de l'Itacoatiara dos Macacos, à Queimadas.
    Le monument est situé dans le lit du Rio Bacamarte, sur le Sítio Arqueológico Itaquatiara de la localité de Pedra Lavrada, près de la petite ville de Inga, à 96 km de João Pessoa. À la surface de ces pierres, on peut voir des glyphes représentant des animaux, des fruits, des humains, ce que l'on interprète comme des constellations (peut-être la Voie lactée, Orion ou les Pléiades), et d'autres images méconnaissables.

    Païtiti, la cité oubliée des Incas

    Le panneau principal dit vertical est le plus important, et couvre environ 250 m2. Un second panneau dit inférieur, d'une surface gravée du 2,5 m2, un troisième panneau dit supérieur (situé à 3,8 m de haut) et des inscriptions marginales sont aussi décrits dans la littérature scientifique.
    Très discutée du fait du manque d'éléments archéologiques à partir desquels on pourrait fonder des hypothèses, certains chercheurs pensent toutefois que ces inscriptions auraient été réalisées il y a environ 5 000 ans (donc faisant partie de l'époque Holocène par la périodisation géologique brésilienne), par les habitants de la région, ou plus récemment. Le site est protégé depuis 1944 par l'Instituto do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional. Source : wikipedia

    Les recherches du Colonel Fawcett 

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    Percy Harrison Fawcett, officier et explorateur anglais (1867-1925). Après avoir servi à Ceylan, il dirigea, en cinq campagnes, les travaux de délimitation des frontières de la Bolivie (1906-1912). Après un premier voyage au Mato Grosso (1914), il partit à la guerre de 1914-1918, où il gagna ses galons de colonel. Il dirigea, entre 1919 et 1925, deux autres expéditions au Brésil à la recherche d'une ancienne cité mégalithique et disparue au cours de la seconde 

    Il était convaincu, et cela lui coûta la vie, que de grandes cités mégalithiques existaient dans les forêts les plus épaisses du Brésil. Ces cités avaient précédé, selon le colonel, la culture inca de la côte ouest, et leurs bâtisseurs seraient venus de l'est : il s'agissait, selon lui, de réfugiés de terres ayant été jadis englouties par l'océan. Un thème très à la mode en ce début de siècle : « La liaison entre l'Atlantide et certaines régions du bassin amazonien », disait-il, « expliquerait bien des problèmes par ailleurs insolubles. » Nous ne pouvons naturellement souscrire à de telles hypothèses.Pourtant, la présence de non Indiens en Amérique Centrale et en Amérique du Sud a déjà été signalée par des membres d'expéditions espagnoles et portugaises dès le XVIème siècle. Fawcett lui-même avait entendu parler, au cours de ses nombreuses expéditions, d'hommes blancs, qui, plusieurs générations auparavant, avaient construit de « grandes cités », existant toujours dans les profondeurs des forêts pluvieuses. Plusieurs Indiens informèrent Fawcett que certaines de ces cités en ruines étaient toujours habitées par quelques descendants des bâtisseurs originaux et que des tribus sauvages formaient une sorte de barrière contre d'éventuels intrus. Le colonel rencontra, au cours de sa quête de ces cités mystérieuses, plusieurs survivants d'expéditions parties à la recherche de trésors, dont les compagnons étalent morts ou avaient disparu. Fawcett disparut lui-même dans la jungle amazonienne, près de la rivière Xingu, au Brésil, en 1925.Les mots qu'il prononça avant de s'engager dans sa dernière expédition pourraient lui servir d'épitaphe : « Que nous atteignons notre but et que nous en revenions, ou que nous y laissions nos os se dessécher au soleil, une chose est certaine. La réponse de l'énigme de l'Amérique du Sud antique (et peut-être du monde préhistorique), nous apparaîtra lorsque ces anciennes cités s'ouvriront à la recherche scientifique. Ces cités existent, je le sais (...) J'ai vu moi-même une partie de l'une d'elles ; c'est d'ailleurs pour cela que je me suis senti irrésistiblement poussé à y retourner. Les vestiges semblaient être ceux d'un poste avancé d'une des grandes villes qui, j'en suis convaincu, sera découverte en même temps que d'autres si l'on procède à des recherches bien organisées. »

    Dans la dernière de ses lettres, partie du « Dead Horse Camp », ainsi nommé parce que son cheval y mourut lors de son expédition de 1921, le colonel anglais indiquait qu'il espérait atteindre le but de ses recherches une semaine plus tard. 

    « Lorsque nous reviendrons, écrivait-il, l'histoire que nous raconterons devra faire tressaillir le monde ! » 

    Mais Fawcett ne revint jamais. L'Eldorado qu'il recherchait doit, peut-être, être encore au fin fond de la jungle...

    « C'était un homme d'un courage indomptable, » disait de lui le célèbre explorateur anglais Peter Fleming, qui, plus tard, tenta de retrouver sa trace pour savoir s'il était encore en vie, « ses facultés d'endurance étaient hors du commun. Les insectes, les fièvres, les privations, rien ne l'entamait ».Ce furent sans nul doute ces facultés quasi charismatiques de conteur et d'endurance surhumaine qui expliquèrent l'immense popularité du colonel, et le nombre des tentatives faites pour venir à son secours.Aujourd'hui, pourtant, le mystère qui environne la destinée de Fawcett ne concerne pas tant la manière dont il mourut, car il y a une douzaine d'explications naturelles à cela, que la fameuse « cité perdue » de ses recherches... qu'il ne découvrit, vraisemblablement, jamais. La chaîne de montagnes où il la situait se révéla inexistante à la cartographie et à la photo aérienne de la région où il la situait, à savoir le Mato Grosso. Mais cela rappelle d'autres photos... Source : granpaititi

    La chambre cachée du Macchu-Picchu

    Une autre découverte de T. Jamin au Pérou

     Depuis plus de quinze ans, Thierry Jamin, archéologue et aventurier français, explore les jungles du sud du Pérou dans toutes les directions. Il cherche des indices d’une présence permanente des Incas en forêt amazonienne, et la légendaire cité perdue de Païtiti.

    Après la découverte d’une trentaine d’incroyables sites archéologiques, situés dans le nord du département de Cuzco, entre 2009 et 2011, qui comprennent plusieurs forteresses, des centres cérémoniels et funéraires et des petites villes incas composées de centaines de bâtiments, de rues, de nombreux passages et places …, Thierry Jamin s’est lancé dans un voyage incroyable au Machu Picchu. Il y a quelques mois, lui et son équipe pensent avoir réalisé une découverte archéologique extraordinaire dans la cité inca trouvée par Hiram Bingham en 1911.

    Cette découverte a été rendue possible grâce au témoignage d’un ingénieur français qui vit à Barcelone, en Espagne, David Crespy. En 2010, alors qu’il visitait la cité perdue, il avait remarqué la présence d’un étrange «refuge» situé au coeur de la cité, au pied de l’un des bâtiments principaux.

    Pour lui, il n’y avait pas de doute à ce sujet, il y voyait une “porte”, une entrée scellée par les Incas.
    En Août 2011, David Crespy tombe par hasard sur un article sur Thierry Jamin et son travail dans le Figaro magazine (L’Eldorado et la cité perdue des Incas). Immédiatement, il décide de contacter le chercheur français.

    Thierry Jamin, qui a enquêté sur plusieurs lieux de sépulture au nord de Cuzco, a écouté attentivement l’histoire de David Crespy. Rapidement, il veut confirmer les faits à l’origine de l’histoire.

    Accompagné par des archéologues de l’Office régional de la Culture de Cusco, il a pu visiter le site à plusieurs reprises.

    Ses résultats préliminaires sont sans équivoques: il s’agit bien d’une entrée, bloquée par les Incas à un moment indéterminé de l’Histoire.

    Elle est étrangement similaire à celle d’un site funéraire, tels que ceux que Thierry Jamin et ses compagnons trouvent souvent dans les vallées de Lacco et Chunchusmayo.

    Afin de confirmer l’existence de cavités dans le sous-sol de l’édifice, en Décembre 2011 Thierry et son équipe soumettent une demande officielle au Ministère de la Culture à Lima, afin d’effectuer un relevé géophysique à l’aide d’instruments à ondes électromagnétiques. Cette licence a été accordée quelques mois plus tard.

    Réalisée entre le 9 et 12 Avril 2012, l’étude électromagnétique confirme la présence de plusieurs salles souterraines !

    Juste derrière cette fameuse entrée, un escalier a également été découvert. Les deux voies principales semblent conduire à des chambres spécifiques.

    Les différentes techniques utilisées par les chercheurs ont permis de mettre en évidence la présence de matériel archéologique important, y compris des dépôts de métal et une grande quantité d’or et d’argent ! Source : homme-et-espace

    VOIR aussi  :

    Akakor la cité perdue

     La disparition de Percy Fawcett

    Les momies du Pérou - ALIEN PROJECT

    Le Gardien de l'Amazonie

      

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