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Théorie intégrale du tout
Quelques Théories et Réflexions quantiques
Vers une théorie intégrale du tout ?
Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu'il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l'information. De récentes découvertes scientifiques indiquent que celui-ci pourrait être réel...
Que les théories scientifiques aient ou non un sens sur le plan humain, il est clair qu'elles ne sont pas éternelles. Il arrive de temps en temps que même les théories les plus solides s'effondrent parce que les prédictions qu'elles proposent ne sont plus corroborées par les nouvelles observations. Lorsque celles-ci n'ont pas d'explications immédiates, on les définit comme « anormales ». Étrangement, ce genre de chose est le moteur même du progrès en science. Bien sûr, quand tout fonctionne bien, il peut quand même y avoir du progrès, mais il s'agira au mieux d'un progrès fragmentaire.
En fait, souvent on raffine d'avantage la théorie acceptée pour mieux l'adapter aux nouvelles observations et découvertes. Par contre, les grands changements se produisent quand cela n'est plus possible. Dans ce cas, les scientifiques atteignent tôt ou tard un point où ils préfèrent partir à la recherche d'une théorie plus simple et plus éclairante plus tôt que d'essayer d'étirer les théories établies. Dès lors, la voie est ouverte à une innovation fondamentale : un changement de paradigme. Et ce changement survie à la suite d'une accumulation d'observations ne correspondant pas aux théories acceptées et ne le peuvent aucunement, même si on étire ces théories. On est ainsi en présence s'une situation prête à accueillir un nouveau paradigme scientifique plus approprié. [...]
Durant les périodes de révolution scientifique, c'est-à-dire quand un paradigme établi est de plus en plus sur la sellette, les fables des chercheurs avant-gardistes acquièrent une importance particulière. Certaines restent des fabulations, d'autres abritent les graines d'une avancée scientifique importante. Au début, personne ne sait avec certitude laquelle des graines va croitre et donner des fruits. Dans un état de chaos créatif, le champ fermente. C'est ce qui se passe en ce moment dans une remarquable variété de discipline scientifique. Un nombre croissant de phénomènes anomaux voit le jour en cosmologie physique, en physique quantique, en biologie quantique et évolutive, et dans le nouveau domaine de recherche sur le champ de conscience.
Ces phénomènes suscitent de plus en plus d'incertitude et amènent les scientifiques ouverts d'esprit à chercher au-delà des théories établies. Alors que les scientifiques plus conservateurs revendiquent que seules peuvent être reconnues comme scientifiques les idées publiées dans des magazines scientifiques bien établis et reproduites dans les manuels scolaires, les dissidents sont à la recherche de concepts fondamentalement nouveaux, y compris ceux qui semblaient dépasser les bornes ne serait-ce que quelques années plus tôt. Conséquemment, dans un nombre grandissant de disciplines, le monde devient de plus en plus fabuleux. Il est doté de matière noire, d'énergie noire et d'espaces multidimensionnels en cosmologie ; de particules instantanément reliées entre elles dans tout l'espace-temps par des plans plus profonds de réalité quantique ; de matière vivante présentant la cohérence des quanta en biologie ; de connexions transpersonnelles allant au-delà de l'espace-temps dans la recherche sur la conscience. Telles sont quelques-unes seulement de ces « fables » actuelles.
Même si nous ne savons pas encore aujourd'hui laquelle de ces fables deviendra demain une théorie scientifique acceptée, nous pouvons d'ores et déjà dire quel genre y parviendra. Les plus prometteuses ont des caractéristiques communes : en plus d'être novatrices et logiques, elles abordent les principales sortes d'anomalies d'une façon fondamentalement nouvelle et significative.
Actuellement, les principales sortes d'anomalies concernent la cohérence et la corrélation. La cohérence est un phénomène physique bien connu : sous sa forme ordinaire, elle définit la lumière comme un composé d'ondes ayant une différence constante en phase. Autrement dit, les relations de phase restent constantes et les processus et les rythmes sont harmonisés.
Les sources ordinaires de lumière sont cohérentes sur quelques mètres, alors que les lasers, les micro-ondes, et d'autres sources lumineuses technologiques restent cohérentes sur des distances bien plus considérables. Mais la cohérence dont il est question ici est plus complexe et remarquable que dans sa forme ordinaire. Elle renvoie en effet à une syntonisation quasi instantanée entre parties ou éléments d'un système, que ce système soit un atome, un organisme, ou une galaxie. Toutes les parties d'un système offrant cette cohérence se trouvent dans une corrélation telle, que ce qui arrive à une partie arrive également aux autres parties.
Dans un nombre croissant de domaines scientifiques, les chercheurs rencontrent cette forme surprenante de cohérence ainsi que la corrélation qui la sous-tend. Par ailleurs, ils semblent signaler une forme et un degré d'unité auparavant insoupçonnés dans la nature. La découverte de cette unité figure au coeur de ce nouveau changement de paradigme. Il s'agit d'une avancée remarquable, car ce nouveau paradigme nous procure la meilleure base jamais eue pour façonner la théorie intégrale du tout que l'on cherche à élaborer depuis longtemps, sans succès.
Extrait du livre « Science et champ akashique » (Editions Les Arènes) Par Ervin Laszlo - 22 septembre 2005 (source : inrees)
Synchronicité
Face visible de l'inconscient collectif ?De mystérieux événements synchrones semblent parsemer nos vies. Les recherches actuelles tendent à prouver que tout semble se mouvoir de façon harmonieuse dans le monde naturel, mais que cette harmonie est parfois soudainement brisée par des événements symboliques chargés de sens... Le principe de l’univers se situerait-elle dans une conscience universelle ?
Mais quelle est donc cette réalité invisible capable de synchroniser les événements de la nature, d’où provient-elle et en vertu de quelles lois s’accomplit-elle exactement ?
En interprétant les sens symbolique de ses rêves, à fort contenu alchimique, et après avoir longuement étudié les recherches de Jung sur la synchronicité, Wolfgang Pauli - physicien autrichien connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique, ce qui lui valut le prix Nobel de physique de 1945 - se rendit compte que tous les phénomènes synchrones qui se produisaient dans la nature, qu’ils soient à caractères humain ou quantique, devaient obligatoirement avoir une matrice commune, capable d’unir de façon synchrone le monde du psychisme avec celui de la matière.
En observant attentivement les mécanismes qu’il avait étudié en mécanique quantique par le biais du principe d’exclusion et du neutrino, qu’il avait lui-même découverts, et les conséquences du bouleversant « paradoxes EPR » - une expérience de pensée, élaborée par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen - en observant son inconscient à l’œuvre au cours des séances de psychanalyse avec Jung ou pendant l’ « effet Pauli », en étudiant soigneusement les découvertes de Jung sur l’inconscient collectif, Pauli avait eut l’intuition profonde et certaine que cette matrice invisible, capable d’assembler le monde, était l’inconscient collectif, auquel l’inconscient personnel accède occasionnellement à travers des rêves chargés de sens et de phénomènes de synchronicité.
L’inconscient collectif perd alors sa nature exclusive de concept psychologique pour devenir cette réserve d’énergie psychique en dehors du temps et de l’espace, qui gouverne non pas comme une force, mais comme une forme et informe instantanément le monde de la matière. L’esprit (le psychisme) et la matière ne sont donc pas disjoints, mais interagissent totalement, de façon synchrone. Et il n’y a pas un seul esprit et un seul morceau de matière, existant individuellement, mais un nombre infini de morceaux de matière/esprit, unis et synchronisés en un tout unique. Ce que nous croyons être alors notre psychisme ne l’est pas, mais est notre capacité à nous relier à une grande source universelle qui nous unis tous. L’ego, la séparation, la distinction entre objets et particules sont autant de parties d’une unique danse sas fin, qui prises séparément, comme des entités disjointes, ne sont qu’une illusion. Notre ego est une illusion. En effet, certains problèmes psychiques, comme ceux que connut Pauli pendant si longtemps, sont une façon de nous avertir que nous sommes séparés du « Soi ». La clef du bonheur, de la sérénité et de la vie même, est de prendre conscience de notre appartenance à un univers infini.
Extrait du livre « Synchronicité » (Macro Éditions)
Par Teodorani Massimo - 7 octobre 2010 (source : inrees)
Dépasser les siècles de polémique entre science et foi
Quand la religion se mêle de science, ou la science de religion, le ton monte. Dialogue et modération deviennent bien vite impossibles. Essayant de remettre chacune à sa place, Jacques Boucrot, scientifique et chrétien, propose une clarification des points de vue. Il rappelle aussi que les polémiques masquent un enjeu au poids fondamental : Quel sens chacun d’entre nous donne-t-il à son existence ?
Jacques Boucrot est directeur de recherches honoraire au CNRS. Agrégé de Physique, docteur ès sciences, il a travaillé pendant 33 ans comme chercheur sur des expériences effectuées au CERN à Genève, dans le domaine de la physique des particules élémentaires. De 1984 à 2006, il a exercé d’importantes responsabilités dans de grandes équipes internationales réunissant jusqu’à 400 physiciens utilisant les accélérateurs de particules du CERN. Il se définit lui-même comme un scientifique chrétien, non par tradition familiale mais par décision personnelle, ayant demandé le baptême à l’âge adulte.
Les relations entre Science et Foi n’ont jamais été simples, et les conflits parfois sérieux entre l’Eglise catholique et les scientifiques sont aussi anciens que le développement des sciences modernes à partir du 16ème siècle. Au cours des dernières décennies, un certain progrès a été accompli, en insistant sur la complémentarité entre la démarche scientifique d’une part, philosophique ou religieuse d’autre part, et la nécessité de cesser tout empiètement d’un domaine sur l’autre, ce qui avait constitué la source historique de la plupart des conflits.
Mais en ce début de 21ème siècle, les querelles se rouvrent...
En avril 2006, par exemple, les magazines La Recherche et l’Observateur titraient : « Dieu contre Darwin ». En effet, il se trouve encore des chrétiens pour s’en tenir strictement à une lecture fondamentaliste de la Bible, qui fournirait une description complète et non discutable de la naissance de l’Univers et de l’apparition des êtres vivants sur Terre. Ils condamnent en conséquence tous les progrès scientifiques réalisés depuis des siècles. Symétriquement, il se trouve encore des scientifiques ou des philosophes qui pensent qu’une théorie scientifique est « vraie », purement et simplement, et par conséquent ne peut être ni discutée ni même relativisée, l’utilisant pour prétendre démontrer la non-existence de Dieu et pour ridiculiser toute forme de pensée religieuse ou même métaphysique...
VOIR AUSSI :
Développement actuel de la conscience
Le Webbot, la "température" de l'inconscient collectif
Un gigantesque hologramme, la psychomatière
Un regard différent sur l'univers
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