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Le cerveau holographique
Le cerveau holographique
Leibniz, un mathématicien allemand, prétendit que non seulement les couleurs, la lumière et la température, mais aussi les formes, le contenu et le mouvement de chaque chose dans l'univers pourraient n'être rien d'autre que des propriétés que notre esprit projetterait dans la réalité.
l'univers n'est qu'une gigantesque illusion, c'est un hologramme.
La nature de l’Univers ne pourrait-elle pas ressembler à un Hologramme, à un domaine de fréquence et de potentialité sous-jacente à une illusion de concrétude ? David Bohm faisait remarquer que depuis Galilée, la science avait objectivé la nature en la regardant à travers des lentilles. Comment expliquer que lorsque nous entendons certains morceaux de musique, nous avons l’impression d’être transportés dans un autre monde ? Proust nous en avait déjà donné un aperçu. Le lobe limbique, avec son fameux système amygdalien de gratification, opère dans notre cerveau des systèmes de rétroaction et d’anticipation, exactement ce que procure un accord musical que nous avons l’impression de connaître et que cependant, nous n’avons jamais entendu… Il ne s’agit, en aucun cas, du fameux sentiment de familiarité, spécification fonctionnelle de l’hémisphère gauche, mais au contraire de la disposition connotative de notre cerveau droit qui nous fait rechercher les ressemblances. Songeons à la prosopagnosie, ce déficit cérébral qui nous fait perdre le sens des ressemblances…
On peut alors considérer que ces modèles musicaux qui nous emportent littéralement dans un monde ineffable sont distribués dans notre cerveau sous une forme holographique. Il s’agit d’une information -par définition sans niasse- qui serait traitée par le cerveau numérique, linéaire, c’est-à-dire le gauche comme dans un ordinateur, pour être ensuite véhiculée par le corps calleux vers l’hémisphère droit dans un système de fréquences que nous allons évoquer plus loin.
Un pattern de distribution semblable à celui d’un hologramme expliquerait alors l’éclosion d’un souvenir spécifique, sans lieu précis, mais réparti à travers tout le cerveau ; une fois de plus, la théorie du cerveau réconcilié, évoquée par Jean Cambier, trouve une explication
scientifique largement amorcée par ses travaux.Seule l’explication holographique peut expliquer la sensation de déjà conçu (songeons au feedback du lobe limbique) de même que la sensation de plénitude, de concrétude et d’un savoir universel, trouve son explication.
« Le réel est vide et le vide est le réel »! (source : Henry Amoroso – Cerveau Droit. Voix et voie de Dieu (Aubin Editeur), neotrouve)
L'hologramme
Karl PRIBAM
L'hologramme mis au point par Denis Gabor s'obtient en divisant un unique rayon de lumière pure (un laser) en deux faisceaux distincts. Le premier rebondit sur l'objet à reproduire. Le second, acheminé par un jeu de miroir, entre en collision avec les ondes lumineuses diffractées du premier. Il en résulte un système de franges d'interférences qui va s'enregistrer sur une émulsion photosensible. Mais, à la différence de ce qui se produit en photographie, l'ensemble des informations sont enregistrées sur chaque fragment du support. Même si l'on brise une plaque holographique en mille morceaux, chaque fragment pourra être utilisé pour reconstituer l'image entière.
L'hologramme et le cerveau
Cet aspect fascina Pribram, neurochirurgien américain d'origine tchèque, car il y vit une métaphore du mode de répartition des souvenirs dans le cerveau qui abrite, dans chacune de ses parties, de quoi reconstruire un souvenir dans son intégralité. Le cerveau est donc un hologramme, capable d'emmagasiner d'énormes quantités d'informations dans un très petit espace, de même qu'un seul centimètre cube de film holographique peut contenir jusqu'à dix milliards de bits d'informations. Cette découverte fondamentale allait s'avérer vraie à l'échelle du cosmos sous l'impulsion de David Bohm.
Selon David Bohm notre appareil sensoriel ne nous permet pas en temps normal d'exister consciemment de manière simultanée à la fois dans le passé et dans le futur, ou d'être à la fois ici et là-bas. Ce qui, en revanche, est " possible " dans certains des états modifiés de conscience traités. Voilà qui laisse à penser que ces EMC pourraient relever, en plus des modalités biochimiques dont on a fait l'hypothèse, d'un fonctionnement holographique de la conscience.
En définitive, le plan de la réalité dans lequel vibrent les ondes électro-magnétiques est aussi celui de l'ordre implié de Bohm. Pribam reprend d'ailleurs à son compte les arguments du physicien et se demande si la spiritualité et la science, dans leur conception de la conscience, ne se seraient pas finalement rejointes :
Les limites ordinaires de l'espace et du temps, telles que n'importe quelle espèce de lieu, disparaissent (...). D'une certaine manière, tout se produit en même temps, synchroniquement. Mais on se trouve à même de discerner ce qui se passe par l'interprétation de diverses coordonnées, dont l'espace et le temps sont les plus utiles à notre perception du domaine ordinaire des apparences.
(...) En tant que moyen de concevoir la conscience, la théorie holographique est très proche des mystiques et des philosophies orientales. Il faudra un certain temps avant que l'on se familiarise avec un ordre de réalité différent de celui du monde des apparences. Il me semble que certaines des expériences mystiques décrites depuis des millénaires commencent à paraître scientifiquement vraisemblables. Source : outre-vie
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