• Le paradoxe de Fermi

    Mystères des ovnis

    LE PARADOXE DE FERMI

    où sont les extra-terrestres ?  

    Le paradoxe de Fermi


    Le paradoxe de Fermi est le nom donné à une série de questions que s'est posées le physicien italien Enrico Fermi en 1950, alors qu'il débattait avec des amis de la possibilité d'une vie et d'une visite extraterrestre, compte tenu du modèle corallien de colonisation galactique.

    Fermi, lauréat du prix Nobel en 1938, et alors qu'il est impliqué dans le projet Manhattan à Los Alamos aux États-Unis, déjeune avec plusieurs de ses amis et collègues (Emil Konopinski, Edward Teller et Herbert York). Lors du repas, il en vient à demander où sont les extraterrestres, et pose le principe du paradoxe qui porte son nom. Celui-ci est lié à la question de savoir pourquoi l'humanité n'a, jusqu'à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres alors que le Soleil est plus jeune que beaucoup d'étoiles situées dans la galaxie. Selon Fermi, des civilisations plus avancées auraient dû apparaître parmi ces systèmes planétaires plus âgés et laisser des traces visibles depuis la Terre, telles des ondes radio. Le paradoxe de Fermi peut donc s'énoncer ainsi :
    « S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? »

    Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe. La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966, puis elle est explicitement formulée par l'ingénieur David Viewing en 1975. La même année, Michael H. Hart énumère quatre solutions possibles au paradoxe.

    Le paradoxe de Fermi

    Pour certains auteurs, le paradoxe n'en est pas un ; pour d'autres, il s'agit d'un dilemme ou d'un problème de logique. Pour d'autres enfin, il repose sur un anthropocentrisme qui lui retire toute possibilité de résoudre la question de la vie extraterrestre. La littérature spécialisée, mais aussi la science-fiction, la philosophie et la pensée religieuse, connaissent depuis une profusion d'essais explorant les solutions possibles au paradoxe. Il a ainsi évolué ; des outils statistiques (comme l'équation de Drake) ont tenté de le poser sous une forme scientifique. D'autres approches (comme la théorie de l'évolution, l'écologie ou la simulation informatique) en ont élargi la base. Il n'y a pas à ce jour de consensus sur la solution du problème.

    La question de Fermi a en réalité été soulevée avant lui par Constantin Tsiolkovski. Développé ensuite par David Viewing et Michael Hart en 1975, le paradoxe de Fermi peut être résolu par divers scénarios, classés en quatre groupes :
    1.ceux qui estiment qu'une civilisation technologiquement avancée a très peu de chance d'apparaître ; qu'un univers de la taille du nôtre est nécessaire pour qu'elle ait une chance de se produire une fois (mais beaucoup moins probablement deux) ;


    2.ceux qui supposent que les extraterrestres existent mais que pour une raison ou une autre la communication et le voyage interstellaires sont impossibles ou ne sont pas jugés souhaitables ;

    3.ceux qui supposent que la vie existe ailleurs, mais en des lieux rendant sa détection difficile — par exemple dans des océans protégés par une couche de glace, organisées autour d'évents hydrothermaux1 ;

    4.ceux qui postulent que les extraterrestres existent et nous rendent discrètement visite.

    Source : wikipedia

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    Enrico Fermi (29 septembre 1901 à Rome - 28 novembre 1954 à Chicago) est un physicien italien naturalisé américain. Ses recherches serviront de socle à l'exploitation de l'énergie nucléaire.

    Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1938 « pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents1 ». Il fut également lauréat de la médaille Hughes en 1942, de la médaille Franklin en 1947 et du prix Rumford en 1953.
     Il fut excellent, ce qui est rare, à la fois en physique expérimentale et en physique théorique.

     

     Le paradoxe de Fermi est un argument que l'on invoque lorsque l'on s'interroge sur la possibilité de l'existence d'une civilisation extraterrestre technologiquement avancée dans la Voie lactée. Il fait l'objet de beaucoup de débats mais étant donné les données actuelles fournies par l'exobiologie - à savoir la découverte des molécules organiques dans les nuages moléculaires et l'existence de très nombreuses exoplanètes potentiellement habitables dans la Voie lactée -, il est difficile d'imaginer que cet argument ne constitue pas une objection extrêmement sérieuse sur l'existence de ces civilisations. Pour le moins, elles seraient très rares et peu durables.L'argument, selon la légende plus ou moins documentée, remonte à l'année 1950. Alors qu'ils sont occupés à concevoir la bombe à hydrogène, Enrico Fermi et Edward Teller déjeunent avec quelques collègues à Los Alamos. La conversation porte sur la possibilité que les Ovnis - qui commencent à défrayer la chronique aux États-Unis - soient effectivement des engins extraterrestres capables de franchir le mur de la vitesse de la lumière.

    Les estimations de Fermi

    Habitué aux estimations rapides des ordres de grandeur en physique, Fermi n'aurait pas tardé à évaluer le temps qu'il faudrait à une civilisation croissant dans la Galaxie, selon une loi exponentielle, pour en coloniser toutes les étoiles, et cela même en se déplaçant à une infime fraction de la vitesse de la lumière. Ce faisant, il a sans doute établi rapidement à ce moment-là une équation analogue à la célèbre équation de Drake du programme Seti.
    Sa conclusion semble sans appel, si une telle civilisation existait, elle devrait être là ! Comme Fermi n'a rien publié à ce sujet, nous ne savons pas vraiment ce qu'il avait en tête. Toujours est-il que ce que nous appelons aujourd'hui le « paradoxe de Fermi » prend incontestablement une de ses sources majeures dans un article publié en 1975 par l'astrophysicien états-unien Michael H. Hart. Les raisonnements de base du paradoxe de Fermi y sont exposés ainsi que les diverses conclusions auxquelles ils conduisent.
    Une formulation moderne du paradoxe de Fermi

    Sous une forme un peu plus développée, l'argument du paradoxe de Fermi est généralement aujourd'hui exposé de la façon suivante.

    Il faudrait moins de 100 millions d'années pour qu'une civilisation capable d'atteindre une fraction non négligeable de la vitesse de la lumière (ce qui n'est pas impensable lorsque l'on considère des projets comme Daedalus utilisant des explosions thermonucléaires) ait visité toutes les étoiles de la Voie lactée. Cela suppose notamment que de chaque planète partent de nouvelles missions d'exploration et de colonisation, ce qui conduirait en quelque sorte à une réaction en chaîne (une première planète donnerait deux vaisseaux, qui avec deux autres planètes en donnerait quatre, etc.).

    Or, l'âge de la Voie lactée est supérieur à 10 milliards d'années ce qui devrait avoir permis l'apparition de nombreuse civilisations extraterrestres dans la Galaxie depuis des milliards d'années. Elles auraient largement eu le temps de créer un empire galactique dont la Terre ferait partie depuis très longtemps, avant même la naissance de l'humanité. Au minimum, les constructions issues d'empires successifs dans la Voie lactée devraient être partout autour de nous dans le Système solaire.
    Cette conclusion est valable même si les civilisations se contentent de ne coloniser qu'une portion de la Voie lactée, à condition bien sûr qu'elles apparaissent en grand nombre et durent assez longtemps. On est donc conduit à penser que l'apparition d'une civilisation technologiquement avancée est fort rare ou pour le moins qu'elle disparaît en général avant de pouvoir se lancer dans le voyage interstellaire.

    Depuis des décennies, les tenants des contacts entre E.T. et humains se démènent pour échapper à la conclusion pessimiste issue de l'argument baptisé « paradoxe de Fermi ». Ils supposent par exemple que les civilisations avancées sont bien là mais qu'elles ne se montrent pas afin d'éviter un choc culturel. Le raisonnement est fallacieux puisque le paradoxe de Fermi suppose que la Terre devrait avoir été colonisée bien avant l'apparition de l'homme.
    On peut penser aussi que ces civilisations sont rapidement devenues des super IA repliées sur elles-mêmes dans un monde virtuel infiniment plus intéressant que le monde réel, délaissant toute envie de coloniser la Voie lactée.

    Source : futura-sciences

     
    Le paradoxe de Fermi

    Cette interrogation est connue sous le nom de « paradoxe de Fermi » : si la vie extraterrestre est potentiellement si abondante, pourquoi les petits hommes verts n’ont-ils pas déjà frappé à notre porte ? On s’imagine souvent que l’immensité des distances est l’obstacle principal qui empêcherait les extraterrestres de nous atteindre. À la réflexion, il n’en est rien. À la vitesse de la lumière, il faudrait environ 300 000 ans pour traverser la Voie lactée. Même en sillonnant l’espace à 10 % de cette vitesse, en colonisant les planètes au fur et à mesure et en lambinant en chemin, il ne faudrait que quelques millions d’années pour dominer la galaxie.

    Bref, autant dire un clin d’œil à l’échelle de l’âge de l’Univers ! Les différentes solutions possibles au paradoxe de Fermi se divisent en deux grandes catégories : celles qui supposent qu’aucune forme de vie n’a jamais pu atteindre ce stade, et celles qui supposent que certaines l’ont fait, mais demeurent invisibles. 

    Le Grand Filtre
     
    Plusieurs des solutions possibles au paradoxe de Fermi partent du principe que si nous n’avons vu arriver aucune civilisation extraterrestre à nos portes, c’est qu’il existe un effet « de filtre », qui fait qu’aucune n’a pu atteindre le stade lui permettant de coloniser la galaxie.

    Se pourrait-il que des cataclysmes frappent toute planète à un rythme tel que les civilisations y sont toujours balayées avant de posséder la technologie nécessaire à leur expansion ? À moins, autre malédiction, que toute civilisation avancée ne finisse par rapidement s’autodétruire ? Après tout, entre l’arme nucléaire, les dangers bactériologiques et le réchauffement climatique, l’humanité a maintes fois prouvé qu’elle avait la capacité de s’annihiler, alors qu’elle n’a pas encore acquis celle de s’extraire de sa condition terrestre… Peut-être est-ce là le destin de toute forme de vie intelligente : s’autodétruire avant d’avoir pu s’envoler vers les étoiles. À moins que le filtre ne se situe beaucoup plus tôt ?

    Après tout, il est envisageable que d’innombrables formes de vie existent partout dans l’Univers, mais que seule la Terre ait connu ce petit miracle qui a permis l’émergence d’espèces dites intelligentes ? Cela signifierait qu’un effet de filtre existe, mais que nous serions les seuls à nous en être affranchis, ce qui ferait peut-être de nous la première civilisation à prétendre à un destin interstellaire. Toutefois, difficile à nouveau de soutenir cette vision restrictive des choses.

    Nous constatons déjà de nombreuses formes d’intelligence individuelle ou collective chez d’autres espèces qu’Homo sapiens, et on peut raisonnablement penser que, sans l’être humain et avec quelques centaines de millions d’années supplémentaires, certaines de ces espèces finiraient par faire aussi bien que nous. Au vu de la quantité astronomique de planètes disponibles, et si la vie est effectivement relativement abondante, il n’y a pas de raison de penser que nous sommes les seuls à avoir pu inventer de quoi se déplacer et communiquer sur des distances interplanétaires. Tout cela m’amène à penser que, d’une manière ou d’une autre, les extraterrestres sont certainement déjà dans notre voisinage

    Source : atlantico

     

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