AMMA
Mata Amritanandamayi Devi
“ Om Lokahah Samastah Sukhino Bhavantu ”
“Que tous les êtres trouvent le bonheur”
Interview par Lilou Macé à Toulon (Nov.2012)
Un article de VAR MATIN sur AMMA et sa venue à Toulon en 2011 :
(source : ammafrance)
Qu’est-ce qu’un « Guru » en Inde ?
Le gourou (du sanskrit गुरु gurū) signifie « enseignant », « précepteur », « maître » ou littéralement, «celui qui dissipe les ténèbres». En tant que guide spirituel, dans l'hindouisme, le bouddhisme, chez les Sikhs ainsi que dans de nombreux groupes religieux plus récents, il désigne une figure d'autorité respectable. Dans l'Inde contemporaine, le mot gourou est utilisé pour désigner le professeur, celui qui enseigne et dont le crédit repose sur la tradition spirituelle à laquelle il appartient et dont il a suivi les enseignements et pratiques, ou sur son éveil spirituel.
Néologismes et interprétations de l'Occident
Dans certains pays francophones, on entend parfois les expressions péjoratives gouroutisme ou gourouisme (ce mot étant également un barbarisme) pour désigner la tendance dominatrice d'un individu au sein d'une organisation ou école de pensée, notamment une secte. Cette influence négative se ferait au moyen de techniques de persuasion et éventuellement de coercition s'appuyant sur les faiblesses humaines afin à la fois de recruter des adeptes et s'assurer un pouvoir totalitaire sur eux. Le mot gourelle est parfois utilisé au féminin.
Cette perversion du concept de gourou (hautement respecté en Inde) est considérée comme particulièrement diffamante par les Hindous, et a été jugée par certains auteurs comme une forme de néocolonialisme, dévalorisant toutes les notions ne venant pas de l'Occident.
(source : wikipedia)
Qui est AMMA ?
Au matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la côte du Kérala au Sud de l'Inde, au sein d'une famille d'humbles pêcheurs, naquit une petite fille au teint étonnamment bleu-foncé. Ses parents l'appelèrent Soudhamani. Alors que les bébés, d'ordinaire, pleurent à la naissance, Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour annoncer la joie qu'elle allait bientôt apporter au monde.
C'était une petite fille remarquable qui montra dès l'enfance de nombreux signes inhabituels. Elle commença à marcher à six mois. La dévotion envers Dieu était une part intégrante de sa nature. Ses parents la trouvaient parfois absorbée dans un état de profonde méditation, totalement perdue à ce monde.
A l'âge de cinq ans elle composait de petits chants dévotionnels dédiés à Sri Krishna ; ces chants exprimaient de profondes vérités mystiques. Elle exprimait son cœur et son âme à travers ces mélodies, sa douce voix devint une source de grande joie pour les villageois. Alors que Soudhamani n'avait que neuf ans, sa mère tomba malade et l'entière responsabilité de la maison retomba sur les épaules de la petite fille : préparer les repas, laver le linge, nettoyer la maison, faire la vaisselle, traire les vaches, les nourrir, assurer l'approvisionnement en eau. Elle fut finalement contrainte de quitter l'école, alors qu'elle y était la meilleure élève. Elle s'occupa de ses frères et sœurs, de ses parents et des vaches, sans jamais se plaindre malgré cette charge de travail éreintante. Elle offrait au Seigneur chaque minute de ses longues heures de travail. Les membres de sa famille, irrités par son comportement auquel ils ne comprenaient rien, la méprisaient et la maltraitaient mais elle acceptait tous les obstacles comme un moyen employé par le Seigneur pour la rapprocher de lui. Son seul réconfort et son seul soutien était le souvenir de son bien-aimé Krishna. Quand son travail était terminé, vers minuit, Soudhamani, au lieu de s'effondrer et de dormir, passait la nuit à méditer, à chanter et à prier.
L'amour et la compassion envers tous les êtres humains est une autre qualité qu'elle manifesta clairement dès l'âge tendre. Il lui fallait entre autres se rendre dans les maisons du voisinage et récolter de la nourriture pour les vaches. Elle écoutait alors avec patience les malheurs des uns et des autres, surtout des personnes âgées qui lui confiaient souvent comment leurs enfants adultes et leurs petits-enfants les négligeaient et les maltraitaient. Leurs récits montraient à Soudhamani que les mêmes personnes qui, enfants, priaient Dieu d'accorder la santé et une longue vie à leurs parents, les maudissaient lorsqu'ils devenaient âgés et infirmes. Elle comprit que l'amour humain est égoïste, inconstant et limité, que les êtres humains n'ont qu'un seul véritable ami en ce monde : Dieu. Son amour seul est toujours présent, constant et inconditionnel.
Le spectacle de la cruauté et de l'égoïsme du monde, de la douleur et de la souffrance qu'il entraîne, ne fit qu'accroître l'amour de Soudhamani pour Dieu et son désir de Le réaliser. Bien qu'elle ne fût qu'une enfant, sa quête du Divin avait maintenant un autre but : soulager la misère des autres.
Soudhamani faisait tout ce qu'elle pouvait pour soulager les souffrances de ses voisins et leur apportait même de la nourriture de chez ses parents. Lorsqu'elle donnait ainsi des choses prises chez elle, il arrivait bien souvent qu'elle se fasse battre. Mais aucune punition ne pouvait l'empêcher de manifester sa compassion innée.
Lorsque Soudhamani parvint à l'adolescence, son amour pour le Seigneur atteignit des proportions indescriptibles. Ses extases se firent de plus en plus fréquentes, elle dansait et chantait, ivre de Dieu et totalement perdue au monde. Elle eut bientôt des visions de Krishna, voyant Sa forme vivante en chaque objet. Aux yeux de Soudhamani, l'essence de l'univers entier était Krishna, et Krishna seul. En peu de temps, Soudhamani accéda à une union profonde et mystique avec son Seigneur, une union si complète qu'elle ne pouvait plus distinguer entre Krishna et son propre Soi. La seconde phase des pratiques spirituelles de Soudhamani commença lorsqu'elle eut un jour une vision inattendue de la Mère divine de l'univers. A la suite de cette expérience merveilleuse, elle aspira nuit et jour à s'unir à la Mère divine, possédée d'un désir qui ne lui laissait pas de trève.
Les membres de sa famille et les autres villageois étaient absolument incapables de comprendre les extases de Soudhamani ; elle ne se comportait pas comme une fille normale et fut donc en but à toutes sortes de persécutions.
Elle fut finalement contrainte de quitter la maison familiale et de vivre sans abri. Elle avait pour toit le ciel, pour lit la terre, pour lampe la lune et pour éventail la brise de mer. Tandis que la propre famille de Soudhamani ainsi que les villageois la rejetaient, les oiseaux et les autres animaux lui tinrent compagnie et devinrent ses fidèles amis. Ils lui apportaient de la nourriture et la servaient comme ils pouvaient.
Son père se souvient : «Si je regarde en arrière, je me sens si triste d'avoir tant fait souffrir Amma. Nous ne la comprenions pas. Tous ces signes de divinité, nous les interprétions de travers ou ne les reconnaissions pas. Nous étions complètement déroutés par son comportement. Elle n'était pas comme les autres enfants. »
Soudhamani se livra pendant des mois aux pratiques spirituelles les plus rigoureuses et les plus austères. Elle devint complètement indifférente aux besoins de son corps, se passant bien souvent de manger et de dormir. Tout son être brûlait d'amour pour la Mère divine. Elle embrassait la terre, étreignait les arbres, percevant en tout la Mère divine. Elle pleurait sous la caresse du vent, qu'elle ressentait comme celle de la Mère divine. Elle restait souvent plongée en samadhi (profonde méditation) pendant des heures et parfois des jours, sans manifester le moindre signe de conscience extérieure. La Mère divine apparut enfin à Soudhamani, dans toute Sa splendeur et Sa majesté. Seules les paroles d'Amma elle-même peuvent décrire ce qui s'ensuivit : "Souriante, la Mère divine devint une masse de lumière et Se fondit en moi. Mon mental s'épanouit, baignant dans la lumière multicolore du Divin..." C'est ainsi que Soudhamani s'identifia totalement avec la Mère divine. Peu après, Elle réalisa l'Absolu sans forme et sans attribut. Le son primordial OM, la vibration qui existe dans tout l'univers, jaillissait spontanément de l'intérieur de son être et, pour citer ses propres paroles, elle réalisa que " rien n'est différent de mon propre Soi sans forme, dans lequel l'univers entier existe comme une bulle minuscule. " Soudhamani percevait maintenant tous les aspects du Divin en elle et pouvait les manifester à volonté.
(source : ammafrance)
L’amour est notre véritable essence. L’amour ne connaît pas de frontières de caste, de religion, de race ou de nationalité. Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l’amour. » Amma
Reconnaissance de l'ONG à l'ONU
Les Nations Unies accordent le statut de consultant spécial au M.A. Math
24 juillet 2005, ville de New York, NY, quartier général des Nations Unies.
Aujourd'hui, les Nations Unies ont fait part de l'attribution éminente du statut de Consultant Spécial des Nations Unies au Mata Amritanandamayi Math au Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC). Le comité composé de 19 pays membres des Nations Unies a recommandé au ECOSOC le 21 juillet 2005 d'accorder le statut de consultant au M A Math. Le M A Math a été en première ligne des efforts de secours lors du récent tsunami et des activités humanitaires en Inde. Ce statut important fournira des opportunités de collaborations, en particulier pour les efforts de secours en cas de désastre et l'accomplissement des Objectifs de Développement du Millénaire des Nations Unies.
New York 2010 : L'Université de Buffalo octroie un doctorat à Mata Amritanandamayi Devi.
L’Université de l'État de New York (SUNY) a octroyé à Amma un Doctorat Honoris Causa en Lettres Humaines. La cérémonie s'est déroulée le 25 mai dans le « Lippes Concert Hall » du « Slee Hall » sur le campus universitaire nord de Buffalo.
New York 2006 : Amma reçoit le prix interreligieux James Parks Morton.
Relations de compréhension et collaboration entre les religions.
« Quelle que soit son appartenance religieuse, on peut atteindre le but ultime et réaliser sa véritable nature quand on comprend les principes spirituels. Dans un pot de miel, ce n’est pas la couleur du pot qui compte. En revanche, si nous n’arrivons pas à nous imprégner des principes spirituels, la religion se réduira à une croyance aveugle qui nous emprisonnera… Le pouvoir d’une religion repose sur la spiritualité. La spiritualité est le ciment qui renforce l’édifice social. Suivre des pratiques religieuses et mener sa vie sans avoir assimilé la spiritualité revient à construire une tour en empilant des briques sans les cimenter. La tour s’écroulera rapidement. »
A part Amma, cinq autres personnalités furent honorées : le célèbre acteur américain Richard Gere, pour son travail en tant que Directeur de " Healing the Divide " ainsi que son action en temps que Président de la Commission pour la Campagne Internationale pour le Tibet ; Stephen G. Breyer le Juge de la Cour Suprême de Justice ; le Dr. Mohammed Elbaradei, lauréat du Prix Nobel de la Paix 2005, directeur général de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique ; l'Iman de Masjid Al-Farah et Daisy Khan, la directrice exécutive de l'American Society for Muslim Advancement.
CE QU’ILS EN DISENT : Les responsables politiques
- A Albuquerque, en juin 2011, Murray Gell-Mann - physicien américain réputé et lauréat du prix Nobel - est venu recevoir le darshan d'Amma.
(source : ammafrance)
- "Amma a, sans aucun doute, une mission noble. Amma œuvre pour un grand nombre de missions de bienfaisance au Kérala. Chaque fois que je viens à Amritapuri, je trouve une chose unique. Quelle est cette chose unique ? C'est : "Donner. Continue à donner. Donne encore et continue à avancer." Et le fait de donner procure plaisir, bonheur et béatitude. ’ A.P.J. Abdul KalamPrésident de la République de l'Inde, le 20 décembre 2006.
- "De nos jours, le monde a besoin de la preuve irréfutable que nos valeurs humaines sont utiles, que des qualités telles la compassion, le désintéressement, le renoncement et l’humilité ont le pouvoir de créer une société grande et prospère. Le travail d’Amma, que ce soit dans le domaine de la spiritualité aussi bien que dans le domaine social, nous apporte cette preuve si nécessaire. ’ Atal Bihari Vajpayee
Ancien Premier Ministre de l’Inde, le 17 mai 1998.
- ‘L'humanité a besoin de toutes les voix qui s'élèvent en faveur de la paix, de la compréhension mutuelle et du travail désintéressé. Les enseignements d'Amma sont de bons exemples de cette manière de penser. ’Tanja Saarela
Ministre de la Culture, de l'Education et des Religions du gouvernement finlandais, le 14 octobre 2006.
- ‘Amma accomplit sa mission dans le monde entier, sa gentillesse suscitant à la fois admiration et respect chez tous ceux qu'elle a accueillis dans son coeur ou qui ont eu connaissance de son dévouement à la cause du service désintéressé. [...]Je partage sa conviction que l'avenir est entre les mains de nos enfants. [...]Il n'existe pas de mission plus noble que celle qui consiste à enseigner aux autres à devenir autonome de telle sorte qu'ils puissent, à leur tour, aider les autres, car ceci est en fait la voie la plus sûre vers la paix mondiale.’Michaelle Jean
Gouverneur Général du Canada, juillet 2006.
- ‘Amma nous demande de travailler pour les autres, pour les plus pauvres. Je souhaite que sa prière soit exaucée : "Puisse l'arbre de la vie être fermement enraciné dans le terreau de l'amour."’Federico Mayor Zaragoza
Ancien ministre de l'éducation espagnol, ancien Directeur Général de l'UNESCO, Président de la Fondation Culture de la Paix, Madrid, août 2004.
- ‘Ce que j'aime beaucoup dans ce qu'Amma fait, c'est qu'elle déborde d'amour pour tout un chacun mais en plus elle agit concrètement en faveur de ceux qui ont souffert du tsunami, de ceux qui souffrent du sida, de ceux qui sont exclus et simplement pour cela, je voulais lui dire combien je l'admire et la remercie d'être aussi belle et rayonnante.’Docteur Catherine Gaud
Vice-Présidente du Conseil Régional de la Réunion, immunologiste spécialiste du traitement du sida,
le 5 avril 2007.
AMMA AU JAPON en 2011
Son histoire :
Amma est née en Inde du Sud, dans un village reculé de la côte du Kerala. Elle dit qu’elle a toujours su qu’il existait une réalité supérieure, transcendant ce monde changeant des noms et des formes. Dès l’enfance, Amma manifestait amour et compassion envers tous. La nature d’Amma est ainsi faite qu’un flot d’amour pour tous les êtres de la création s’écoule d’elle continûment.
Amma nous dit au sujet de son enfance : « Encore enfant, Amma se demandait pourquoi les gens souffraient. Pourquoi fallait-il qu’ils soient pauvres ? Pourquoi devaient-ils endurer la faim ? Amma était très proche des villageois et donc témoin de leurs difficultés et de leurs souffrances. Amma s’occupait de toutes les tâches domestiques. Il fallait entre autres nourrir les nombreuses vaches et chèvres de la famille et Amma allait donc chaque jour dans trente ou quarante maisons du voisinage recueillir les épluchures de tapioca et tous les restes. Elle découvrait au cours de ces visites que les gens souffraient de la vieillesse, de la pauvreté et parfois de maladie…
Alors Amma écoutait leurs problèmes, s’asseyait auprès d’eux, partageait leurs peines et priait pour eux. Chaque fois qu’elle en avait le temps, Amma les emmenait chez ses parents où elle leur donnait un bain chaud et les nourrissait. Il lui arrivait même de voler ses parents pour nourrir les familles affamées. Amma a remarqué que, quand les enfants sont jeunes, ils dépendent de leurs parents et ils prient donc pour que ceux-ci aient une longue vie et ne soient pas malades. Mais en grandissant, ces mêmes enfants ont le sentiment que leurs parents, qui ont alors vieilli, sont un fardeau. Ils se disent :
« Pourquoi devrais-je faire tout cela pour eux ? »
Ces mêmes enfants qui priaient auparavant pour que leurs parents vivent longtemps considèrent désormais que c’est une tâche ingrate de les nourrir, de laver leurs vêtements et de prendre soin d’eux. Amma s’étonnait alors : « Pourquoi y a-t-il tant de contradictions dans le monde ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’amour vrai ? Quelle est la cause réelle de toute cette souffrance et où est la solution ? » Dès sa plus tendre enfance, Amma savait que Dieu (le Soi, la Puissance suprême) seul est Vérité et que le monde n’est pas la réalité absolue. Elle passait donc de longues heures en méditation profonde.
Les parents d’Amma et le reste de sa famille ne comprenaient pas ce qui se passait. Par ignorance, ils la grondaient et s’opposaient à ces pratiques spirituelles. » Mais Amma était absorbée dans son propre monde et ni les critiques ni les corrections que sa famille lui infligeait ne l’affectaient. A cette époque, Amma passait ses jours et ses nuits dehors, avec pour seul toit le ciel, oubliant de manger et de dormir.
Amma nous dit : « Pendant la méditation et tout au long de la journée, Amma cherchait la cause du chagrin et de la souffrance qu’elle voyait autour d’elle. A un certain moment, il lui apparut que la souffrance de l’humanité était due au karma : c’était le fruit que les gens récoltaient pour ce qu’ils avaient fait dans le passé. » Mais toujours insatisfaite, Amma a cherché plus profondément. De l’intérieur d’elle-même est alors montée la réponse :
«Si leur karma est de souffrir, n’est-ce pas ton dharma de les aider ?
Si quelqu’un tombe dans un trou profond, est-il correct de passer son chemin en se disant que c’est son karma ? Non, notre devoir est de l’aider à sortir du trou. Etablie dans l’expérience de son unité avec l’ensemble de la création, Amma a pris conscience que le but de sa vie était d’aider l’humanité souffrante à s’élever. C’est alors qu’Amma a commencé son oeuvre spirituelle, répandant ce message de Vérité, d’amour et de compassion en recevant tous les êtres. »
Amma passe aujourd’hui la plus grande partie de l’année à voyager en Inde et dans le monde entier, pour aider l’humanité souffrante grâce à ses paroles et à son étreinte maternelle. L’ashram est le foyer de trois mille résidents et des milliers de visiteurs affluent de toute l’Inde et de tous les continents. Inspirés par l’exemple d’Amma, les résidents et les visiteurs se vouent au service du monde. Ils participent au vaste réseau d’oeuvres caritatives établi par Amma, construisent des maisons pour les sans abri, donnent des pensions aux indigents et permettent aux malades de se soigner. D’innombrables personnes contribuent aujourd’hui dans le monde entier à cet effort, à cette manifestation d’amour.
« En dernier ressort, nous dit Amma, l’amour est le seul remède capable de soigner les plaies du monde. Dans cet univers, c’est l’amour qui nous lie tous. Si nous en prenons conscience, les frictions et les conflits disparaîtront et la paix seule règnera, une paix durable. »
« Le monde doit savoir qu’il est possible de consacrer sa vie à aimer
et à servir autrui d’une manière désintéressée. » Amma
Amma parcourt sans cesse le monde. Où qu’elle se rende, des foules immenses viennent l’écouter parler, recevoir son étreinte affectueuse (darshan) ou simplement jouir de sa présence. Tous les ans, Amma rend visite à ses enfants dans le monde entier et les encourage à suivre son exemple d’amour et de service.
CITATIONS D'AMMA
Il existe une Vérité éternelle qui demeure immuable malgré l'écoulement du temps. Réaliser cette Vérité est le but de l'existence humaine… La vie ne peut être comblée que par cette Réalisation.
Un objet change-t-il simplement parce qu'il est nommé différemment ? L'eau, par exemple, se dit vellam en malayâlam et pani en hindi ; sa couleur et son goût changent-ils pour autant ? Non. Chacun comprend Dieu et le vénère en fonction de sa propre culture.
Notre devoir envers Dieu est de montrer de la compassion pour ceux qui sont dans la détresse. La religion est le secret de la vie qui nous enseigne à aimer, à servir et à agir envers nos frères et sœurs avec empathie et compassion.
Le but des pratiques spirituelles est de développer un cœur débordant d'amour envers tous les êtres.
Les véritables guides spirituels sont ceux qui s'engagent dans le service désintéressé tout en consacrant leur vie entière à atteindre la vision de Dieu.
Dieu est compassion. Il attend à la porte du cœur de chacun.
Efforçons-nous de vider l'intellect des pensées inutiles et de remplir notre cœur d'amour.
C'est la solution à toutes les souffrances et à la confusion générale de la société moderne.
Comprenez la nature de la vie et agissez avec sagesse, sans vous effondrer quand des obstacles surgissent, sans être submergés par la joie quand les circonstances sont favorables.
Grandissez sans rien perdre de votre innocence. Et en grandissant, restez humbles en toutes circonstances. Votre croissance physique ne doit pas affecter l'enfant en vous. Que votre intelligence devienne plus vive, que votre mental gagne en clarté et en vigueur, mais tout en développant ces facultés, permettez aussi aux sentiments du cœur de grandir.
Le seul propos de la vie spirituelle est de renoncer à tout ce qui n'est point nous-mêmes et de devenir ce que nous sommes réellement.
La mission d'Amma en cette vie est d'éveiller l'énergie divine infinie, innée, présente en chacun de nous, et de guider l'humanité sur le juste chemin du service et de l'amour désintéressés. Le message d'Amma au monde est :
" Éveillez l'amour divin qui est en vous. "
Bien que Jésus Christ fût extérieurement un homme, intérieurement, c'était une mère. Bien qu'abstrait et sans forme, l'amour a pris en lui une forme concrète. Jésus a donné sa vie à l'amour ; il nous a enseigné comment aimer.
Un érudit : " On dirait qu'Amma a beaucoup pratiqué le yoga et les autres disciplines. "
Amma : " Shiva ! Shiva ! Je n'ai rien pratiqué du tout. Mais il y a une chose qui pour moi est naturelle, c'est d'aimer. De moi, l'amour s'écoule en permanence vers la création. "
Seul celui qui a étudié peut enseigner. Seul celui qui a acquis peut donner. Seul celui qui est totalement libéré de la souffrance peut libérer totalement les autres de la souffrance.
Plus vous donnez d'amour, plus votre cœur se remplit d'amour. L'amour est comme un fleuve sans fin. Donc, mes enfants, aimez-vous les uns les autres.
Cela a assumé un corps et se manifeste à travers lui. Certains l'appellent Amma, d'autres Sudhamnani, d'autres Amritanandamayi et bien d'autres noms encore. Mais cela demeure identique, inchangé, non-affecté. Nul ne peut percer le mystère de cet être.
L'obstacle principal sur le chemin vers Dieu, c'est notre égocentrisme. L'égocentrisme disparaît de lui-même lorsque nous éprouvons de la compassion envers autrui.
Dieu ne donne rien à qui ne travaille pas pour l'obtenir. La grâce et l'effort personnel sont interdépendants.
Si nous donnons à Dieu la primauté, le reste de notre existence s'ordonnera de lui-même. Si Dieu fait partie de notre vie, le monde suivra. Mais si nous faisons passer le monde en premier, Dieu ne suivra pas. Si nous embrassons le monde, Dieu ne nous embrassera pas.
Jusqu'à ce que vous compreniez que vous êtes impuissant, que votre égo ne peut pas vous sauver et que toutes vos acquisitions ne sont que néant, Dieu ou le Gourou créera les circonstances nécessaires pour vous faire comprendre cette vérité.
Tout être humain, même s'il fait preuve de cruauté et d'égoïsme, a la capacité de s'éveiller. Cette faculté est latente en chacun. Il y a un Krisna, un Rama, un Boudha ou un Christ en chacun de vous. La lumière de Dieu pourrait se lever en vous à tout instant, elle attend simplement l'occasion favorable. Les grands maîtres voient cette lumière cachée qui attend de se révéler, de transpercer les murs de l'égo.
Erreurs dues au décalage dans le temps entre l'action et le résultat :
« Les bonnes actions donnent de bons résultats et les mauvaises actions de mauvais résultats. Puisque nous en sommes bien conscients pourquoi continuons-nous à commettre des erreurs ? » À cette question qui revient souvent dans la bouche de ses enfants, Amma a répondu : « Pas besoin de toucher le feu plusieurs fois pour apprendre que le feu brûle et qu'il ne faut pas recommencer. Mais nous avons beau savoir que les mauvaises actions donnent inéluctablement de mauvais résultats, la leçon ne porte pas et nous continuons à commettre des erreurs. Si notre cerveau n'enregistre pas la leçon, c'est parce qu'il y a un décalage dans le temps entre l'action et le résultat qui s'ensuit. Il n'y a aucun décalage entre le moment où l'on touche le feu et la brûlure c'est donc très facile de faire le lien entre l'action et le résultat. Mais le cours du karma dépasse la compréhension du mental. C'est ce qui explique que, malgré ce que nous enseigne le principe du karma, notre cerveau ne prend pas conscience de ce qui est juste.
«Vivre dans le monde extérieur, c'est comme faire de l'alpinisme. Pour gravir une montagne, nous prenons une corde : nous en attachons une extrémité au sommet de la montagne et nous accrochons l'autre extrémité autour de notre taille. Puis, pendant l'ascension, nous tenons la corde pour ne pas glisser ni tomber. De la même manière, si nous attachons la corde de l'amour de Dieu autour de notre taille, les problèmes de la vie extérieure ne nous affaibliront pas. Ceci-dit, accrochons-nous au Paramatman, au Suprême et allons de l'avant. » (extrait du satsang d'Amma).
"Il faut entretenir les maisons et les voitures tout au long de leur existence. C'est nécessaire à leur bon fonctionnement. Le mental est notre équipement intérieur le plus précieux. Ne faut-il pas l'entretenir constamment ? Entretenons le soigneusement si nous voulons pouvoir nous en servir au moment voulu. Comment l'entretenir correctement ? En observant sans cesse nos attentes et nos pensées afin de cultiver le bon et rejeter le négatif. La plupart des maisons sont équipées d'alarmes incendie ; quand la température s'élève, l'alarme se déclenche, les pompiers arrivent et font de leur mieux pour sauver les gens. Pour ce qui est du mental, c'est la conscience qui sert d'alarme incendie. Dans l'état actuel des choses, nous avons des connaissances mais pas de conscience. Faisons en sorte que la conscience imprègne notre mental. »
AMMA
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