Des îles presque paradisiaques !
Voici quelques exemples d'îles qui sortent de l'ordinaire,
Socrota reste la plus merveilleuse, Poveglia la plus étrange...
Île de Queimada Grande ou L'île aux serpents
la population de serpents la plus dense de la planète, entre 1 et 5 par m².
(photos : brazilmycountry)
L'île brésilienne Ilha da Queimada Grande se trouve à environ 35 kilomètres du littoral de l'État de São Paulo, dans la municipalité d'Itanhaém, non loin de la ville de Santos. Elle est inhabitée et son accès est strictement réservé aux scientifiques de l'Institut Butantan d'herpétologie.
Elle est connue comme étant un lieu abritant la population de serpents la plus dense de la planète. De ce fait, c'est l'un des endroits le plus dangereux au monde pour l'homme, ainsi, personne, à part les scientifiques, n'a le droit d'accoster ici. Ces serpents appartiennent tous à la même espèce, une variété de fers de lance appelée trigonocéphale insulaire ou jararaca-ilhoa (bothrops insularis), dont le venin est cinq fois plus puissant que celui de leurs cousins bothrops continentaux. Il y a des serpents sur le sol, il y en a dans les arbres, il y en a au sommet de l'île et sur la plage. Ils ont même élu domicile dans l'ancien phare, déserté depuis longtemps.
(source : wikipedia)
La pyramide de Ball
Le piton rocheux le plus haut du monde.
(photo : seadestination)
La pyramide de Ball est située dans la mer de Tasman, au large des côtes de la Nouvelle-Galles du Sud, à environ vingt kilomètres au sud-est de l'île Lord Howe, l'île la plus proche à laquelle elle est rattachée administrativement. Deux récifs, Observatory Rock et Wheatsheaf Islet, se situent respectivement à 800 mètres à l'ouest-nord-ouest et à 800 mètres à l'ouest-sud-ouest et un troisième îlot, Southeast Rock, est distant de 3,5 kilomètres en direction du sud-est. Géologiquement, la pyramide de Ball fait partie du plateau de Lord Howe, un prolongement du Zealandia. La pyramide, de même que les autres îlots de l'île Lord Howe, est incluse dans un parc marin protégé inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
La pyramide de Ball se présente sous la forme d'un piton rocheux dénudé culminant à 562 mètres d'altitude et allongé sur environ 200 mètres ce qui fait d'elle le stack volcanique le plus haut du monde. L'île et les récifs proches constituent les restes érodés d'un volcan bouclier vieux de sept millions d'années.
L'île est dépourvue de végétation à l'exception d'un individu de Melaleuca situé à cent mètres au-dessus de la mer. Ce buisson constitue l'habitat d'une petite population de 24 Dryococelus australis, un phasme considéré comme éteint depuis 1930 mais redécouvert en 2001 au cours d'une campagne scientifique. Ce petit écosystème réussi à survivre grâce à de l'eau douce qui s'accumule dans une crevasse du rocher.
Histoire
La pyramide de Ball a été découverte en 1788 par le lieutenant Henry Lidgbird Ball qui lui a donné son nom, mais il faut attendre 1882 pour que le premier homme y pose le pied, lorsque le géologue australien Henry Wilkinson y débarque.
La première ascension réussie de la pyramide le 14 février 1965 est l'œuvre d'une équipe d'alpinistes australiens de Sydney composée de Bryden Allen, John Davis, Jack Pettigrew et David Witham. L'année précédente, une tentative d'ascension de la pyramide avait échoué lorsque les membres de l'expédition étaient tombés à cours de vivre et d'eau le cinquième jour. Dick Smith, qui avait participé à cette escalade, retente une nouvelle fois l'ascension, cette fois-ci avec succès, en 1979. Avec deux autres compagnons, ils plantent au sommet un drapeau de la Nouvelle-Galles du Sud et revendiquent l'île au profit de cet État australien.
En 1982, l'ascension de la pyramide est interdite et quatre ans après, l'interdiction est étendue à l'île dans son intégralité. Néanmoins, depuis 1990, il est permis sous certaines conditions d'entreprendre l'ascension. Ce fut le cas en 2001 lorsqu'une équipe de scientifiques débarque sur l'île afin d'y effectuer un inventaire faunistique et floristique au cours duquel ils découvrent une toute petite population de Dryococelus australis, un phasme considéré comme éteint depuis 1930.
(source : wikipedia)
L'île de Socotra
Un monde perdu aux plantes vieilles de 20 millions d'années
(photo : des-lieux-insolites)
Socotra est une île d'origine continentale. L'île faisait partie de l'ancien continent Gondwana et se détacha au milieu du Pliocène il y a environ 6 millions d'années lors de la même distension continentale qui ouvrit le golfe d'Aden au nord-ouest.
Elle est la plus grande île de l'archipel de Socotra composé d'Abd al Kuri, Darsah, Samhah et les îlots rocheux de Sabuniyah et Ka'l Firawn. Hormis Socotra, la plupart de ces petites îles sont inhabitées et abritent de nombreux oiseaux.
Socotra est constituée d'une étroite plaine côtière, d'un plateau de grès truffé de cavernes karstiques et de montagnes, les Haghier, s'élevant jusqu'à 1 525 mètres d'altitude. L'île mesure environ 140 kilomètres de longueur, une quarantaine de kilomètres de largeur pour une superficie de 3 579 km2.
Climat
Socotra possède un climat tropical désertique et semi-aride (Classification de Köppen : BWh et BSh).
Le climat chaud de Socotra est fortement influencé par les moussons. Les zones basses sont très sèches, les côtes ainsi qu'un bassin intérieur situé au centre de l'île, tandis que les plateaux sont régulièrement arrosés.
La mousson d'été, qui dure de mai à septembre, n'apporte pas de pluies, mais des vents violents du sud-ouest qui atteignent des moyennes de 60 km/h à 100 km/h et rendent l'accès à l'île difficile par mer ou par air. Les vents sont alors chauds, secs et salés. Il ne pleut pas, mais les plateaux sont constamment humidifiées par la brume.
De novembre à mars, la mousson du nord-est apporte des pluies, parfois torrentielles, mais aussi des vents, moins violents mais souvent chargés de fines poussières. Les hauts plateaux sont dans la brume et bien arrosés. Les régions côtières connaissent de fortes averses sporadiques. Novembre et décembre sont les mois les plus frais de l'année, avant le retour de la chaleur dès janvier.
De fin mars à début mai, une saison de transition apporte des pluies bien réparties sur toute l'île. Ce sont les plus profitables de l'année pour la végétation. Les vents sont faibles et c'est paradoxalement la période la plus chaude.
L'île constitue une écorégion terrestre dans la classification du Fonds mondial pour la nature sous le nom de « brousses xériques de l'île de Socotra ». Elle appartient au biome des déserts et brousses xériques de l'écozone afrotropicale et fait partie de la liste « Global 200 » du WWF qui regroupe les régions biogéographiques les plus représentatives de la biodiversité planétaire.
Dragonnier de Socotra.
Du fait du long isolement géologique de l'île, conjugué à la forte chaleur et sécheresse ont créé une spectaculaire flore endémique (mais qui est vulnérable aux espèces animales introduites telles que les chèvres, et aux changements climatiques). Des enquêtes ont révélé que plus d'un tiers des 800 et quelques espèces de plantes de Socotra ne se trouvent nulle part ailleurs. Les botanistes rangent la flore de Socotra parmi les dix flores îliennes les plus en danger dans le monde.
La formation végétale la plus étonnante de l'île est située sur les escarpements au pied des montagnes. La végétation y est dominée visuellement par Dendrosicyos socotrana, l'arbre concombre, une sous-espèce particulière de rose du désert, Adenium obesum subsp. socotranum et Euphorbia arbuscula. Plus haut dans les montagnes, domine le dragonnier de Socotra ou arbre au sang du dragon (Dracaena cinnabari), avec une forme de parapluie. Sa résine est utilisée comme colorant, le sang-dragon, depuis l'Antiquité. On y trouve également Dorstenia gigas, une Moraceae pachycaule.
Socotra est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au sein de l'archipel de Socotra depuis 2008 et est considérée comme un point chaud de biodiversité par l'association Conservation International avec le reste la Corne africaine.
(source : wikipedia)
L'île de Poveglia
L'île du Paranormal
Poveglia est une petite île située dans la lagune de Venise en Italie, entre la ville de Venise et la dune de Lido.
Histoire
Poveglia jouit d’un passé peu enviable et est considérée, pour certains, comme un endroit réputé pour des phénomènes paranormaux. À l’époque de l’Empire romain, l’île fut utilisée pour isoler des milliers de victimes de la peste et à trois reprises lorsque la peste noire s'est répandue à travers l’Europe. L’île fut en effet un lieu de sépulture des victimes de cette terrible maladie : un moyen jugé efficace pour séparer les gens atteints de ceux dits en santé. Il y a lieu de croire que plus de 160 000 personnes seraient mortes sur cette île tout au long de son histoire.
Poveglia fut la résidence d’une petite communauté jusqu’à ce qu’elle soit abandonnée vers 1380 durant la Guerre de Chioggia entre Venise et Gênes.
En 1922, un hôpital psychiatrique fut bâti sur l’île. Il y avait des rumeurs persistantes à l’effet que des patients, après leur arrivée, voyaient des esprits tourmentés, victimes de la peste. Le médecin résident enquêta sur ces phénomènes en conduisant des lobotomies et des expériences médicales. D’après des témoignages, celui-ci aurait été victime des mêmes phénomènes et se suicida en se jetant du clocher de l’hôpital. Après ces incidents, l’hôpital fut abandonné et demeure inhabité depuis.
Aujourd'hui, l’île est utilisée pour l’agriculture (surtout la viticulture) et n’est pas accessible aux touristes.
Détails
Poveglia est une petite île située dans la lagune de Venise, en Italie. Une très belle île en apparence, encrée dans un décor tout aussi joli, elle apparaît pourtant comme une tache imparfaite. Il arrive que les vagues, qui la côtoie malgré elles, renvoient souvent des restes d'ossements humains.
Lorsque la première épidémie de peste bubonique s'est répandue en Europe, le nombre de morts et de mourants dans la cité de Venise est devenu monstrueux, les corps étaient entassés et la puanteur était oppressante. Les autorités ont donc décidé d'utiliser Poveglia comme zone de décharge des cadavres. De grandes fosses ont été creusées, d'énormes bûchers ont été dressés, et les corps étaient donc soit brûlés, soit jetés.
La peste bubonique prenant de l'ampleur, les gens qui avaient le moindre symptôme pouvant faire penser à la peste noire, étaient arrachés à leurs familles de façon violente, alors qu'ils hurlaient. Ces victimes encore vivantes, dont des enfants et des nourrissons, ont été emportées et jetées dans les fosses, au milieu des corps en décomposition, et sont mort après une longue agonie.
Pas moins de 160 000 corps ont été éliminés en quelques années.
Le temps est passé. Sur l'île, sur le sol, s'est déposé comme une couche de cendre visqueuse, la cause étant la terre mêlée aux restes carbonisés des corps humains. La couche supérieure de cendre a séchée pour former une fine poussière, qui, l'orsqu'il y a du vent, agresse les poumons. Une partie du cœur de l'île est constituée de restes humains. Comme écrit plus haut, les vagues renvoient parfois des restes humains, c'est pourquoi les pêcheurs évitent grandement cette zone, car, évidemment, la possibilité de pécher des restes humains est énorme.
En 1922, la construction d'un hôpital psychiatrique a eu lieu. C'était un bâtiment imposant et magnifique, avec un campanile (une grande tour). Très rapidement, les patients ont commencé à raconter qu'ils voyaient des fantômes de personnes en décompositions, victimes de la peste, et qu'ils entendaient des voix venant des murs. Bien évidemment, ces gens étaient dans un hôpital psychiatrique. Jugés complètement fous, personne ne les a écoutés.
Cet hôpital imposant, dirigé par un médecin ambitieux, déterminé à se faire un grand nom dans la médecine, a pratiqué des expériences sur ses patients, dans le but de découvrir la cause de leurs folie. Ses méthodes étaient plus que monstrueuses. Il pratiquait des lobotomies en utilisant un trépan à manivelle, ou avec un marteau et un burin. Les patients déjà sujets à des délires, étaient emmenés dans la tour d'observation et subissaient des tortures atroces.
Ce médecin ambitieux, après des années a réaliser ses expériences atroces, a commencé à voir, lui aussi, ces fantômes du passé qui avaient rendus leurs dernier souffle à cause de la peste noire. On raconte que ces fantômes l'ont conduit dans le campanile (la grande tour), et qu'il s'est jeté dans le vide. Il n'est pas mort sur le coup. Une infirmière racontera plus tard, qu'alors qu'il agonisait, une fine brume l'a entouré, puis étouffé.
L'hôpital, a depuis ce jour, fermé ses portes. L'île n'a jamais été habitée. Elle n'est pas accessible au public et ses plages cendrées restent désertes.
Une famille a demandé à la visiter dans le but de l'acheter a un prix peu élevé, pour y construire une maison de vacances. La famille est partie très brusquement, avant la fin de la nuit, et a refusé de dire pour quelles raisons ils partaient. La seule chose connue venant de cette famille, et chose particulièrement violente, est que leur fille a eu le visage griffé très profondément, par "quelque chose", au point qu'il lui a fallu 14 points de suture.
La patrouille qui surveille l'île est mince. Des petits "malins" arrivent à y entrer. Ils ont jurés, par la suite, qu'ils n'y retourneraient plus jamais. D'après eux, les gémissements et les cris qui résonnent dans toute l'île sont insupportables à entendre.
Une si jolie île, pourtant si monstrueuse, au passé incroyablement lourd, qui n'a servit qu'à aider les hommes dans leurs folie.
(source : esoteria)
L'île d' Hashima
Une île dangereuse et interdite
Hashima est située dans le Sud du Japon, sur la côte occidentale de l'île de Kyūshū. Elle est entourée par les îles Nakanoshima et Takashima au nord-est, les rochers Mitsuse au sud-est et par la péninsule de Nagasaki à l'est et au sud. Hashima est baignée par la mer d'Amakusa, une petite portion de la mer de Chine orientale qui appartient à l'océan Pacifique et qui borde également la ville de Nagasaki dont elle est distante de moins de vingt kilomètres.
Administrativement, l'île appartient à la préfecture de Nagasaki.
(photo : travel.mthai)
Relief
L'île originelle avait une forme allongée orientée nord-est-sud-ouest. Cette forme générale a été maintenue malgré les agrandissements qu'elle a subis entre 1899 et 1931. Depuis cette date, Hashima mesure 480 mètres de longueur pour 160 mètres de largeur, soit 6,3 hectares de superficie.
Le centre de l'île conserve son relief d'origine sous la forme de rochers escarpés. À ses pieds ont été aménagés des espaces plats ceinturés par des digues et des quais formant le littoral.
Constructions
Hashima était une mine de houille et accueillait donc toutes les infrastructures nécessaires à cette activité. En surface, l'île était couverte d'immeubles abritant des habitations, des écoles, des commerces, des services, l'administration de la mine, un hôpital, etc.
Entre ces bâtiments étaient aménagés des espaces de circulation sous la forme d'allées et d'escaliers, des aires de jeu pour les enfants, etc.
Ainsi, l'île était entièrement urbanisée, ses côtes étant formées des quais et des digues.
Histoire
Des immeubles d'habitation vers 1930.
En 1810, un important gisement de houille est découvert sur l'île alors inhabitée. Celle-ci est rachetée en 1890 par le conglomérat japonais Mitsubishi qui exploite cette ressource et installe sur Hashima la main-d'œuvre nécessaire.
Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la Corée est sous occupation japonaise, 800 travailleurs forcés coréens sont envoyés sur l'île. Plus de 120 y sont morts selon le rapport d'une commission d’enquête gouvernementale, publié en 2012.
Après la guerre, la population augmente rapidement au point qu'en 1950, elle atteint 5 300 habitants pour 6,3 hectares de superficie, soit une densité de 83 500 hab/km2 . Ces chiffres augmentent encore pour culminer à 84 100 hab/km2 pour l'ensemble de l'île et 139 100 hab/km2 pour le quartier des habitations en 1959. C'est alors la plus forte densité de population enregistrée au monde.
Hashima connaît ensuite un déclin rapide avec le remplacement de la houille par le pétrole comme principale source d'énergie dans l'économie japonaise. L'activité des puits diminue au point que les derniers habitants sont évacués en 1974. Les conditions climatiques, notamment le passage des typhons, accélèrent le délabrement des bâtiments et des installations minières abandonnés.
L'île est jugée dangereuse et interdite d'accès jusqu'en 2009. Depuis, un bateau assure la liaison vers Hashima et la municipalité de Nagasaki a réalisé des travaux pour un montant de 100 millions de yens afin d'accueillir des touristes. En 2011, 235 000 personnes ont suivi la visite guidée de l'île, qui est limitée à un parcours aménagé.
Outre des touristes, des anciens habitants ont pu y retourner pour la première fois depuis leur départ.
Durant les années 2000, le Japon demande l'inscription de l'île au patrimoine de l'humanité, liste de biens établie par le comité du patrimoine mondial de l'Unesco. L'initiative est critiquée en Corée du Sud par la « Truth Commission on Forced Mobilization under the Japanese Colonial Rule ».
(source : wikipedia)
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