Les tribus les plus isolées du monde
Sur notre planète existent encore des tribus vivant au cœur de la jungle amazonienne ou sur une île de l'Océan Indien et qui ne savent toujours pas faire du feu.
Les sentinelles, le peuple le plus isolé du monde
Des Sentinelles sur une plage, vus d’un bateau en 2006. © Christian Caron – Creative Commons A-NC-SA
Les Sentinelles sont un peuple chasseur-cueilleur vivant sur l'île de North Sentinel, dans les îles Andaman, un archipel faisant aujourd'hui partie de l'Union indienne. Refusant tout contact avec le monde extérieur, ils constituent l'un des derniers peuples coupés du monde, encore appelé peuple isolé, vivant en autarcie dans des conditions n'ayant pas changé depuis des milliers d'années. Leur nombre est estimé à 250 environ (39 officiellement selon le recensement de 2001). Ethniquement négroïdes, ils seraient arrivés d'Afrique sur leur île il y a peut-être 60 000 ans. Ils semblent connaître le feu mais ne pas savoir le produire.
Les tentatives de prises de contact se sont en grande majorité soldées par des échecs, les Sentinelles repoussant farouchement tout étranger avec leurs flèches depuis la plage de l'île ou des pirogues, parfois allant jusqu'au meurtre.
Il semble qu'ils ont survécu au Tsunami de 2004 car en 2006 deux pécheurs se trouvant illégalement à proximité de leur île ont été tués et qu'un hélicoptère chargé de récupérer leurs corps a été l'objet de jets de flèches.
(source : wikipedia)
North Sentinel ressemble à une île de l'Océan indien comme les autres. Un climat idéal, de longues plages de sables fins, une eau bleue turquoise. A un détail près. Si vous arrivez à poser un pied sur l'île, ce ne sont pas des pétales de fleurs qui vous seront lancées mais des flèches et des lances.
Entre le golfe du Bengale et le sud-est de l'île Andaman se trouve la petite île paradisiaque de North Sentinel. Par "paradisiaque" il faut comprendre la magnifique barrière de corail qui encercle ce territoire ainsi que les magnifiques plages qui composent le milieu. C'est tout. Le peu de personnes qui y ont pu fouler le sable de cet endroit, ont trouvé la mort ou l'ont rencontré de très près. La tribu des Sentinelles qui peuplent les environs n'est pas très friande des visites extérieures.
Ces autochtones vivent en autarcie totale depuis plus de 60 000 ans. Ils font partie des derniers êtres humains à garder un mode de vie pré-néolithique. Le gouvernement indien a recensé entre 50 et 250 personnes habitant North Sentinel. Connaître les mœurs et les coutumes de la population aurait constitué une avancée formidable pour l'anthropologie et l'ethnologie. Impossible pour le moment, car les Sentinelles rejettent toutes formes d'approches extérieures à leur milieu.
En 2004, les autorités indiennes ont appris que l'île avait été touchée par le tsunami. Il y a eu quelques victimes mais la majorité des Sentinelles ont survécu. Les secouristes ont pu en faire le constat. Pendant qu'un hélicoptère survolait le territoire à la recherche des survivants, les Sentinelles renvoyaient des flèches et des lances en guise de réponse. En 2006, des braconniers ont tenté une nouvelle approche. Celle-ci s'est avérée moins sympathique pour la tribu. La fin de la rencontre s'est soldée par la mort des braconniers et une destruction partielle de l'écosystème des Sentinelles.
L'attitude belliqueuse de la tribu envers le monde exterieur proviendrait d'un évènement qui a eu lieu en 1880. Des britanniques sont entrés en contact avec des membres des Sentinelles. En repartant, ils ont laissé les maladies de l'ouest sur l'île. Résultat : une partie de la population a été décimée. Depuis, les occidentaux ne sont plus les bienvenus. L'une des seules façons d'observer l'île est de regarder les cartes et les maps sur internet.L'union Indienne ne cherche plus à établir le contact et a décidé de laisser vivre les Sentinelles. Toutefois le pays fait tout son possible pour protéger la population des braconniers qui sont une source de maladie (grippe, rhume) . Il protège également les braconniers des Sentinelles qui sont des chasseurs-cueilleurs redoutables.
(source : planet)
NORTH SENTINEL : L’ÎLE SAUVAGE DONT ON NE REVIENT PAS VIVANT
Baignée par les eaux turquoises de l’océan Indien, l’île de North Sentinel semble en tout point être un petit paradis. Pourtant, tout visiteur qui a tenté d’y pénétrer n’a pu goûter qu’aux flèches et aux lances de ses occupants. Car l’île est habitée par une tribu qui refuse tout contact avec le monde extérieur. Il s’agit en quelque sorte d’un des derniers coins encore immaculés par notre civilisation.
Située dans le golfe du Bengale, l’île de North Sentinel a une superficie de 72 km² et est officiellement administrée par l’Inde depuis 1947. Toutefois, ce petit bout de terre est le territoire d’une tribu autochtone qui rejette tout contact avec la civilisation moderne. Surnommée « les Sentinelles », elle serait arrivée d’Afrique il y a 60 000 ans et les grandes différences de leur langue avec les autres dialectes de la région montrent qu’elle n’a eu que très peu de contacts avec le monde extérieur. Estimée entre 50 et 200 individus, cette tribu accueille ses visiteurs non pas avec des colliers de fleurs, mais bien avec des flèches. Poser le pied sur cette île, c’est risquer la mort.
Leur hostilité vis-à-vis des étrangers n’est toutefois pas difficile à comprendre. Comme pour les peuples amérindiens, le monde extérieur ne leur a toujours apporté que de la violence, des maladies et de l’irrespect. Ainsi, en 1879, des colons britanniques sont parvenus à débarquer sur l’île puis à emmener de force un couple âgé et leurs enfants dans la principale ville de l’archipel nommée Port Blair. L’officier colonial responsable de cet enlèvement a écrit peu de temps après que l’ensemble du groupe « tomba malade et que le vieil homme et sa femme moururent. Les quatre enfants furent renvoyés chez eux avec une quantité de cadeaux ». Cet épisode fut très probablement à l’origine d’une épidémie pour les habitants de l’île, du même type que celles qui furent responsables de la quasi-disparition des populations amérindiennes.
Depuis, toutes les tentatives de contact se sont soldées par des échecs. En 1896, un forçat qui s’était évadé de sa prison fut retrouvé la gorge tranchée et le corps percé de flèches. En 1974, un réalisateur qui souhaitait tourner un film sur l’île dut rebrousser chemin après avoir reçu une flèche dans la cuisse. En 2004, dans les jours qui suivirent le tsunami qui fit des centaines de milliers de morts, un groupe de secouristes a débarqué sur l’île à l’aide d’un hélicoptère de la Marine indienne. Ils venaient distribuer des vivres et procurer des soins aux survivants des Sentinelles. Or, ils ont vite été accueillis à coup de flèches, signifiant bien le refus de leur présence. Enfin, en 2006, deux pêcheurs ont trouvé la mort après s’être aventurés sur la plage.
Malgré leur isolement, les habitants de l’île semblent en bonne santé et suite aux pressions exercées par plusieurs organisations comme Survival, le gouvernement indien leur reconnait désormais le droit de vivre comme ils le souhaitent, isolés du reste du monde. Les Sentinelles resteraient malgré tout menacés d’extinctions, la présence de braconniers autour de l’île mettant en danger les ressources en poissons et gibier pourtant vitales pour les Sentinelles qui sont tous chasseurs-cueilleurs.
La vidéo ci dessus présente deux tribus dont les Sentinelles en première partie.
Source : Survival et citizenpost)
Source photo : telegraph
Les tribus les plus isolées du monde
La « civilisation » ne passera pas par nous
On est là à faire les malins avec nos Google Glass et notre WiFi mais il faut savoir que sur notre planète existent encore des tribus vivant au cœur de la jungle amazonienne ou sur une île de l'Océan Indien et qui ne savent toujours pas faire du feu. La plupart du temps ces tribus refusent tout contact avec notre concept de "civilisation" moderne et balancent des coups de masses aux mecs qui s'approchent trop. Parce qu'après tout, pourquoi ils devraient se faire chier, ils sont bien mieux où ils sont.Les Sentinelles - Inde
On avait déjà évoqué le cas des Sentinelles dans notre top sur des îles les plus flippantes, cette tribu présente sur les îles Andaman et qui refusent tout contact avec la civilisation moderne. S'ils ne maîtrisent pas le feu, les mecs savent faire des arcs et ne se sont pas gênés pour les utiliser en 2006 en tuant 2 pêcheurs clandestins venus trop près de leur îles. Avant d'arroser l'hélico venu rechercher les corps. (Mais bon, parfois ça se passe bien.
La tribu des Mashco-Piro - Pérou
Quand des touristes se baladent dans la forêt péruvienne, ils s'attendent à trouver plein de bestioles bizarres mais sûrement pas une tribu inconnue, jamais contactée par la civilisation moderne jusqu'à lors. Le pays héberge énormément de tribus isolées mais la famille qui tomba nez à nez avec les randonneurs n'avait jamais été vues auparavant. La déforestation illégale ainsi que l'exploitation pétrolière les menacent chaque jour un peu plus ce qui les oblige à sortir de la forêt et à venir se confronter aux autres villages.
Source photo : survivalfrance
L'homme seul en pleine Forêt amazonienne - Brésil
Cet homme connu des autorités brésiliennes depuis plusieurs décennie est le dernier survivant d'une tribu inconnue dont le village a été détruit par les bulldozers de locaux désirant utiliser ses terres. Il est très difficile de rentrer en contact avec lui et s'il n'est pas particulièrement hostile, il n'a pas hésité à planter une flèche dans le torse d'un visiteur un peu trop hardi. Le gouvernement brésilien a interdit toute déforestation dans un périmètre assez large permettant à notre solitaire de finir sa vie tranquille, loin de tous et de tout. On ne sait pas s'il est toujours vivant aujourd'hui.
Les tribus néo-guinéennes - Papouasie-Nouvelle-Guinée
Comme le Brésil ou le Pérou, la Nouvelle-Guinée abrite un nombre important de tribus plus ou moins apparentées, dispersées dans tout le pays. Si les autorités sont généralement au courant de leur existence, les contacts sont très rares voire inexistants, notamment à cause du terrain montagneux et forestier impraticable. On évoque régulièrement le cas de Michael C. Rockefeller, qui, parti en pirogue pour acheter des armes tribales en vue d'une exposition new-yorkaise, a disparu et n'a jamais été retrouvé. Plusieurs pistes indiquent qu'il aurait croisé le chemin de guerriers cannibales.
photo (creative commons) : wikipedia
Les Neuf de Pintupi - Australie
Les Neuf de Pintupi étaient une tribu de chasseurs-cueilleurs nomades vivant dans le désert de Gibson en Australie et qui ne se sont fait connaître qu'en 1984 quand ils croisèrent des villageois pour la première fois. Leur premier réflexe fut de détaler mais les villageois, descendant d'une tribu similaires, parvinrent à les rattraper et à établir un contact. Les Neuf décidèrent de s'installer dans le village mais Yari Yari, un des 4 frères, ne tînt pas longtemps et reparti au bout de 2 ans vivre dans le désert, seul.
Source photo : listverse
Les Jarawa - Inde
Les Jarawa vivent, comme les Sentinelles, sur une des îles Andaman et on estime leur nombre entre 250 et 400. Présents sur cette îles depuis plus d'un millénaire, ils n'ont subit pratiquement aucune influence de la civilisation moderne et vive de manière très sommaire, refusant tout contact avec l'extérieur. Malheureusement, contrairement aux Sentinelles laissés relativement pépouzes, les Jarawa ont vu leur territoire balafré par une immense route commerciale déchirant leur forêt, amenant maladies et bouleversements écologiques.
Source photo : ionenewsone
Le peuple Ayoreo - Bolivie
En Bolivie il y a les groupes jamais contactés dont on connait l'existence et il y a ceux tellement bien planqués qu'on n'est même pas sûr qu'ils soient réels. Des Ayoreo on connait quelques villages (souvent relocalisés de force à cause de la déforestation) mais certaines familles évitent tout recensement et n'ont jamais été contactées par les autorités boliviennes, qui n'hésitent pas à interdire certaines missions scientifiques pour ne pas déranger les tribus isolées. Sympa.
Source photo : intercontinentalcry
Les Carabayo - Colombie
On sait peu de choses sur les Carabayo colombiens et ce n'est pas un mal. La dernière tribu du pays contactée, les Nukaak Maku a été décimée par des maladies amenées par les "explorateurs". Pour les Carabayo, le danger réside plus dans des raids violent de marchands d'esclaves et d'exploitants de caoutchouc qui ne reculent devant rien pour les déloger. En réaction, les quelques 150 indigènes ont coupé tous contacts avec les tribus alentours et vivent aujourd'hui en autarcie totale.
Les Korubo - Brésil
On ne peut pas vraiment dire que les Korubo n'ont aucun contact avec le monde extérieur, disons seulement que quand ils en ont, la situation dégénère souvent et que du coup les locaux ont décidé de les laisser tranquilles. En portugais, on les appelle les "caceteiros" rapport à leur arme préférée : la massue. Les Korubo n'hésitent pas à tuer les mecs un peu trop curieux sans faire de détail : bûcherons illégaux et explorateurs pacifiques ont longtemps reçu le même traitement peu agréable.
Source photo : palmari
Les Wayampi - Guyane
Les différentes tribus Wayampi sont dispersées entre la Guyane et le Brésil. Si certains groupes sont connus et ont des contacts réguliers avec la civilisation moderne d'autres découverts en 1990 vivent totalement reclus, refusant même le contact avec les autres villages de leur tribu. Il s'agit des dernières tribus totalement isolée sur le territoire français (si on on ne compte pas Aurillac).
Source photo : une-saison-en-guyane
(source : topito)
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