Les sculptures cinétiques de THEO JANSEN
Theo Jansen est un artiste sculpteur néerlandais du courant de l'art cinétique, qui se base sur l'art du mouvement que ce soit à travers des œuvres mobiles ou des illusions d'optiques.
Ses œuvres sont notamment caractérisées par des sortes d’insectes géants réalisés avec des tubes en plastique, se mouvant grâce à la force du vent La particularité de son travail est de s'inspirer de la théorie de l'évolution génétique (sélection + reproduction (avec variantes aléatoires) du plus performant) pour guider l'évolution du design de ses sculptures mobiles quasi-autonomes (qu'il nomme "créatures").
On peut le classer dans la catégorie des ingénieurs/inventeurs.
(source : wikipedia.org/)
Physicien de formation, Theo Jansen construit depuis une dizaine d’années des « Strandbeesten » ou animaux de plage, squelettes de tubes de plastique jaune paille mus par le vent.
« J’ai réinventé la roue », dit Jansen en parlant du moyen de locomotion économique qu’il a mis au point : les « pattes » de ces bestioles se meuvent en effet dans des cercles mais, à la différence de la roue, elles ne touchent pas le sol en permanence ; la perte par friction est alors moindre et le déplacement sur le sable s’en trouve facilité.
Jansen a en même temps protégé ses créatures contre la violence que déploient parfois les éléments naturels : ses œuvres d’art, dont la plupart disposent des voiles, car étant propulsées hydrauliquement par le vent, s’amarrent automatiquement dans le sable à l’approche d’une tempête.
La locomotion est assurée par un « système de ventre à vent » mis spécialement au point par Jansen : de l’air comprimé le carburant emmagasiné dans des bouteilles, est ventilé par le truchement de simples clapets dans de petits tubes qui s’enfilent les uns dans les autres ; l’actionnement des pistons amorce la mise en marche des arthropodes géants. Pour calculer avec exactitude la longueur des différents tubes de plastique nécessaire dans cette mécanique, Jansen a utilisé des programmes de simulation extrêmement complexes ses « squelettes préhistoriques » aux formes anachroniques en revanche ne nécessitent ni électricité ni assistance informatique.
Jansen a créé à ce jour sept générations d’animaux de plage, de l’insecte au mastodonte. La première était représentée par un organisme très simple qui s’est complexifié au fil du temps. L’actuelle est composée de géants polymorphes qui, malgré leur masse de plusieurs tonnes, ont gardé le pied léger. Ces créatures sont le résultat d’une fusion de l’art de l’ingénieur et des principes de la biologie. Et elles nous font rêver : ne proposent-elles pas pour l’avenir un concept alternatif de locomotion ?
(source : arte.tv/fr)
L'art cinétique
Comme son nom l'indique, ce courant artistique se fonde sur l’esthétique du mouvement et regroupe nécessairement des artistes aux approches très différentes et employant des techniques très diverses. Sachiko Kodama et ses sculptures en ferrofluides nous donne un exemple particulier de ce que recouvre le concept d'art cinétique. Pour Theo Jansen, il semble que le mouvement soit synonyme de vie et son œuvre, depuis les années 90, se concentre sur l'élaboration d'une nouvelle forme de vie, des sculptures animées qu'il appelle les animaux des plages (Strandbeesten en Néerlandais ou Animari en latin pour définir un nouveau genre d’espèces animales). Il s'est reclus dans son laboratoire-atelier d'Ypenburg autour duquel on peut reconnaitre les silhouettes de ses dernières créations ou les fossiles d'espèces éteintes.
Theo Jansen veut donc rendre ses créations les plus autonomes possibles pour qu'éventuellement elles puissent survivre sans aucune aide extérieure. En essayant de se rapprocher de véritables mécanismes naturels, le sculpteur substitue aux éléments les plus simples du vivant, des tubes de plastique jaune qui servent d'isolant électrique aux Pays-Bas. Les assemblages très légers forment des squelettes prêts à être animés par le spectateur et plus récemment, par le vent.
(source : ssaft.com/Blog/)
Une autre sorte de sculpture inspirée par le Vent
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