LA VIE AILLEURS...
Le corps humain est directement le fruit de son système solaire, de son étoile et de sa planète la Terre. En quelque sorte il y a une mécanique très précise en jeu. Le cycle jour/nuit est lié à l'unicité de notre étoile et à la rotation de la Terre, notre composition en eau à la présence massive d'eau sur Terre, notre respiration à la présence d'oxygène, notre taille à la pesanteur, etc. Avant d'entamer le sujet, on pourrait se demander si l'homme pourrait vivre sans combinaisons sur un autre astre tant son corps est rythmé par les mécaniques de vie sur Terre ?
En pensant à la vie extraterrestre, on peut alors imaginer des formes de vie radicalement différente. Imaginons une planète avec 2 voire 3 étoiles, un cycle de sommeil existerait-il ? Une planète bien plus massivement composée d'eau donnerait-elle naissance à une forme de vie intelligente et sous-marine ?
Eloignons-nous des planètes, nos 5 sens sont-ils "LES SENS possibles" ? D'autres sens peuvent-ils exister que nous ne pouvons même pas concevoir ? Ou au final l'Univers fonctionne-il selon des règles plus ou moins homogènes ? La vie extraterrestre intelligente sera-elle nécessairement "comme nous" à quelques détails près ?
Derniers questionnements, notre intelligence est-elle relative ? Le fait d'avoir donné comme définition de l'intelligence ce dont nous sommes nous-mêmes capables de faire n'est-il pas comparable à l'ethnocentrisme ? Les autre espèces terrestres, malgré l'absence de création matérielle d'objets ne sont-elles pas tout autant intelligente ?
Je me base sur la difficulté de compréhension qui peut entrainer un jugement faussé, difficulté de compréhension rencontrée auparavant entre les européens et les africains ramenés au rang d'animaux sans âmes et il a fallu quelques siècles pour prouver que l'espèce humaine était une et indivisible.
Une réflexion de Iking, publié par forums.futura-sciences.com
(source : i-services)
La vie existent dans des milieux très différents
"Les extrêmophiles, créatures de l'impossible"
Pendant deux semaines, deux chercheurs britanniques, installés au Spitzberg, sont partis à la recherche des organismes dits extrêmophiles, capables de prospérer dans des conditions difficiles. L'idée de ce projet Amase est de mettre au point des techniques de recherche de la vie utilisables par la Nasa et l'Esa dans le Système solaire, sur Mars ou ailleurs. Pour comprendre comment la vie pourrait exister sur d’autres planètes et satellites du Système solaire, deux chercheurs britanniques, Liane Benning, de l’Université de Leeds et Dominique Tobler, de l’Université de Glasgow, se sont rendus sur l'archipel du Spitzberg, une région connue pour être une des plus froides de la Terre. Ce site présente en effet certaines analogies avec les dépôts de glace et de givre qui recouvrent les pôles martiens ou d’autres objets glacés du Système solaire comme les satellites Europe ou Encelade. Il peut donc être utilisé pour préparer l’exploration robotique et humaine de Mars. Benning et Tobler ont mis sur pied leur expédition (du 6 au 20 août) dans le cadre du programme Amase (Arctic Mars Analog Svalbard Expedition).
Le but est de comprendre comment neige et glace de cette région ont été colonisées par des organismes subsistant avec très peu d’éléments nutritifs dans un environnement caractérisé par de grandes fluctuations de température et des niveaux élevés de rayonnement UV. L’objectif est de déterminer quelles sont les stratégies adoptées par ces organismes extrêmophiles pour y survivre. En comprenant cela, on pense augmenter nos chances de détecter et découvrir des formes de vies primitives sur d’autres objets du Système solaire.
Tester les instruments sur des cas réels : Pour y parvenir, les deux chercheurs vont passer leur temps à prélever des échantillons, avec le souci de ne pas les contaminer, dans les champs de neige près de la station de recherche de Ny-Alesund. Ils ne seront pas analysés sur place mais au Royaume-Uni. Benning et Tobler veulent également déterminer le taux de mortalité et le nombre de cellules vivantes, réaliser un catalogue de la biodiversité de la région, étudier la géochimie locale et d'analyser l'ADN des micro-organismes. Ils utiliseront une panoplie d’instruments scientifiques qui seront soumis à des tests de performance et de fiabilité car, si la vie existe ailleurs dans le Système solaire, il est vraisemblable qu’elle le soit en très petite quantité (un petit nombre de cellules dans une région très vaste). Autrement dit, les instruments que l’on utilisera dans le futur devront être très sensibles de façon à détecter des indices qui seront très faibles, voire à l’état de traces. En s'appuyant sur les avancées acquises ces dix dernières années sur nos connaissances des différents chemins pris par la vie terrestre, on s'aperçoit que la vie est beaucoup plus robuste qu'on ne le pensait, repoussant les limites au sein desquelles elle peut s'épanouir. Notre planète abrite en effet des organismes, dits extrêmophiles, qu'on pensait ne pas pouvoir exister il y a encore seulement quelques années...
On a observé des organismes dans des milieux acides, avec des pH pratiquement nuls aussi bien que dans des environnements très basiques. Certains prolifèrent dans des eaux très salines, dans les boues saumâtres ou dans les glaces des pôles. D’autres s’acclimatent très bien à des températures de 110°C, sans lumière ou résistent à des radiations qui tueraient 50.000 fois un humain, voire, comme les inénarrables tardigrades, au vide spatial.
(source : futura-sciences)
Une bactérie qui se nourrit d'hydrogène
Philippe Constant a élucidé un mystère qui intriguait plusieurs scientifiques depuis des années : l'hydrogène présent dans l'air est absorbé par le sol parce qu'il est « mangé » par des bactéries. En découvrant que la bactérie Streptomyces avermitilis peut absorber de l'hydrogène pour remplir ses besoins énergétiques, le chercheur de 32 ans, depuis peu professeur au Centre INRS Institut Armand-Frappier, ajoute son grain de sable dans la compréhension du réchauffement climatique.
Et comme cette bactérie est une grande productrice naturelle d'antibiotiques, les recherches de Philippe Constant pavent la voie à d'éventuels développements dans le secteur des biotechnologies. On trouve les bactéries du genre Streptomyces dans le sol, partout sur la planète, « des déserts aux permafrosts », explique le professeur. Voraces, ces bactéries peuvent influencer la composition de l'atmosphère. Normalement, elles se nourrissent de matière organique qu'elles contribuent à décomposer, « mais dans le sol, il y a une énorme compétition pour les nutriments, nous apprend le professeur et chercheur. Un seul gramme de terre peut contenir des milliards de bactéries affamées! » La bactérie manque donc souvent de nutriments. Comment survivre alors ? En produisant une enzyme qui provoque l'oxydation de l'hydrogène pour le transformer en énergie. C'est une découverte qui ouvre plusieurs pistes de recherche à explorer. Si elles sont affamées, ces bactéries mangeuses de gaz peuvent donc se nourrir momentanément de l'hydrogène qui se trouve dans l'air.
Il faut savoir que l'hydrogène n'est présent qu'à l'état de « trace », soit quelques parties par million en volume (0,5 ppmv). Plus précisément, l'air que nous respirons est constitué d'azote (environ 78 %), d'oxygène (environ 21 %) et d'autres gaz qualifiés de « traces », présents en infimes quantités (moins de 1 %). Qui dit trace ne dit pas absence d'impact, bien au contraire. À preuve, le dioxyde de carbone (CO2), bien qu'étant un gaz trace, est le principal responsable du réchauffement climatique. Le méthane, un autre gaz trace, est quant à lui beaucoup moins abondant que le CO2, mais son potentiel de réchauffement est encore plus important. Et l'hydrogène dans tout ça ? Il provient en bonne partie des combustibles fossiles brûlés par les humains. Il n'a pas de lien direct avec le réchauffement climatique, mais il pourrait toutefois jouer un rôle indirect. Le problème est que l'hydrogène et le méthane réagissent aux mêmes radicaux hydroxydes, des composés chimiques constitués d'oxygène et d'hydrogène et qui sont présents dans l'atmosphère. Or, le méthane, ce puissant gaz à effet de serre, se désagrège au contact de ces radicaux hydroxydes. Si on augmente trop la quantité d'hydrogène en brûlant des combustibles, on risque de monopoliser ces radicaux, qui ne seront alors plus disponibles pour désagréger le méthane.
Comme l'hydrogène atmosphérique est absorbé à 80 % par le sol et ses bactéries, dont les streptomycètes, il est essentiel de bien comprendre leur mécanisme d'absorption et surtout la capacité maximale de ces « éponges » microbiologiques. Pour l'instant, elles semblent être capables d'en prendre : l'hydrogène atmosphérique reste stable, malgré un siècle et demi d'industrialisation. « Mais nos connaissances sont très limitées », insiste Philippe Constant, qui rappelle que les activités humaines provoquent un changement global dans l'environnement : accumulation de contaminants, réchauffement climatique, modification de l'utilisation des terres, etc. Ce changement global transforme l'écologie des sols sans qu'on en comprenne véritablement les effets : « Plusieurs micro-organismes vivent en symbiose, explique-t-il. Comment réagiront-ils à notre activité? C'est très difficile à dire. » Des bactéries utiles à la santé Les travaux de Philippe Constant sur les streptomycètes et autres bactéries proactives dans le processus de décomposition organique pourraient avoir des débouchés dans le monde de la santé puisque « ces bactéries sont de grandes productrices naturelles d'antibiotiques ». Dans la terre, les streptomycètes se servent des antibiotiques pour… éliminer les autres bactéries qui leur fonat concurrence! Un potentiel susceptible d'être exploité en biotechnologie : « Si on parvient à maîtriser les processus énergétiques de ces bactéries, croit Philippe Constant, on pourra s'en servir pour produire des antibiotiques en plus grande quantité, ou toute autre forme de biomasse nécessaire à l'industrie, comme les enzymes, très utilisées dans la transformation alimentaire. » Rassurez-vous, Philippe Constant ne suggère pas d'avaler une bonne poignée de terre en attendant la création d'antibiotiques qui, un jour, révolutionneront peut-être le domaine de la santé! Ses recherches démontrent toutefois l'incroyable potentiel que recèle l'infiniment petit sur nos vies, un peu à l'image de la série télévisée d'animation française Il était une fois… la Vie qui, à la fin des années 80, passait au microscope les secrets du corps humain. ? enerzine
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