Les incroyables machines volantes
d'Étienne Œhmichen
Étienne Edmond Œhmichen (prononciation : [ømiʃɛn]), né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884 et mort à Paris le 10 juillet 1955, est un ingénieur français.
Il est considéré par certains comme l'inventeur de l'hélicoptère, mais Œhmichen disait modestement : « Je ne suis pas l'inventeur de l'hélicoptère. Le seul, c'est Léonard de Vinci, lorsqu'il dessina sa machine volante à aile tournante, en 1486. »
Biographie
Étienne Œhmichen est le fils du colonel Frédéric Edmond Œhmichen (25e régiment d'artillerie, qui dirigera l’École d'application de l'artillerie de Châlons à partir de 18911) et de Claire Peugeot (fille de pasteur).
La mort de son père en 1893 obligea sa mère à partir pour Lyon, puis ils s'installèrent dans le pays de Montbéliard en 1897. Il y fit ses études avant d'être diplômé de l'École centrale Paris en 1908. Il fit des études sur l’aérodynamique, la cinématographie, la zoologie et la paléontologie. Le 4 mai 1924, il effectue à Arbouans (pays de Montbéliard, Doubs) un kilomètre en circuit fermé triangulaire avec son quadrirotor n°2 à décollage et atterrissage à la verticale.
En 1939 il devient professeur. Il fut titulaire de la chaire d’aérolocomotion mécanique et biologique au Collège de France. Il repose, depuis 1956, à Arbouans, où il fit son vol historique.
Travaux
La dynamo
Après son passage à la Société alsacienne de constructions mécaniques de Belfort (SACM, devenue Als-Thom en 1929) , il crée son atelier Oehmichen-Peugeot, en association avec Peugeot, à Valentigney, où il améliore la dynamo inventée par Zénobe Gramme en remplacement des phares à acétylène des premières voitures. Il invente également les premiers feux de croisement (brevet jamais déposé).
Le char d'assaut
Il commença sa carrière chez Peugeot en 1912 et en 1914, il participe aux combats dans les tranchées. Décoré de la Croix de Guerre et de la Légion d'honneur2 en 1917, il collabore à la mise au point des premiers chars de combat produits par Peugeot comme assistant technique du général Jean-Baptiste Eugène Estienne.
Hélicostat exposé au Musée de l'air et de l'espace du Bourget 1921 : il approfondit ses théories sur le vol ascensionnel et met au point ses prototypes, financés par Peugeot. Il effectue un premier vol aux commandes d'un appareil de type Cornu doté d'un ballon Zodiac gonflé à l'hydrogène, pendant 1 minute, à 10 mètres de hauteur, dans un engin à voilure tournante, c'est les prémisses de l'hélicostat...
1924 : le 4 mai, avec son deuxième prototype, il réalise un vol d'1 km en circuit fermé triangulaire sur le terrain d'Arbouans (aujourd'hui aérodrome de Montbéliard). L'appareil comporte en tout douze hélices (quatre rotors de sustentation et huit hélices de direction). Le vol lui permet de recevoir une subvention lui permettant de rembourser Peugeot, le prix de l'Aéro-Club de France de 10 000 francs3. La même année, il réalise un vol stationnaire de trois minutes, puis un autre vol avec passager.
1928 : il réalise un monohélicoptère comportant un système breveté d'autostabilisation. Il n'obtint que de piètres résultats, rapporte la presse spécialisée de l'époque.
1930 : les marchés de l'État s'interrompent, Œhmichen avec le no 7, n'ayant pas satisfait aux exigences du Service Technique Aéronautique (STAé) (« Les hélicoptères n'ont pas d'avenir »). Œhmichen continue de déposer des brevets, principalement sur des appareils munis de ballons dont les constructeurs modernes ont pu ensuite s'inspirer. Il poursuit ses recherches sur l'hélicostat, mêlant les techniques de voilure tournante et du dirigeable, sans parvenir à convaincre les responsables de l'aéronautique. Dans sa conférence du 20 mai 1937 à l'Institut colonial Français, il précise son attachement à l'hélicostat qui est selon lui la seule solution qui puisse assurer la sécurité aérienne.
Les appareils, tel qu'Œhmichen les a nommés4 : Le premier appareil, muni de son ballonnet, est appelé « Hélicoptère Œhmichen no 1 ».
L'appareil no 2, nommé « Hélicoptère Œhmichen, no 2 », construit en 1922, fit un premier vol au point fixe en juin 1923 de cinq minutes, puis le vol de 1924 qui le rendra célèbre. L'engin sera baptisé « Laboratoire volant » par Edmond Blanc, ingénieur de Centrale en 1930 dans son livre Toute l'aviation. Le troisième est appelé « no 3 ».
Il est construit en 1927 et sera présenté en 1928. Une hélice automatique unique. Deux hélices en bout de châssis. Il avait tendance à faire de dangeureuses embardées latérales. C'est un monohélicoptère. L'appareil no 7, nommé « Hélicoptère Œhmichen, no 7 » reçoit un ballon allongé gonflé d'air. Il est visible au Musée de l'air et de l'espace du Bourget.
Autres travaux Il s’intéresse aussi à l'électricité et invente les travaux sur l’électricité et la lumière. Cette passion le conduira à créer le premier stroboscope électrique (breveté en 1917) et une caméra capable de saisir 1 000 images en une seconde. De même, son intérêt pour l’air lui permettra de concevoir le canon à air comprimé.
(source : wikipedia)
Courrier reçu le 01-07-2014 de C. Pateras- Pescara de Castellucio
1920- Paul Pateras-Pescara de Castellucio (Album Famille)
Après votre article sur M. Oehmichen (Français) qui a fait des laboratoires volants et surtout proposé la mise en place de ballon sur ses appareils pour les stabiliser, son livre de 1938 "La sécurité Aérienne Animaux et Machines" n'est pas un encouragement à faire des hélicoptères bien que certains appareils démontraient la faisabilité. Ainsi Le Pescara 4S de 1930, L'Ascanio de 1930, le Breguet-Dorant à partir de 1936 qui n'était pas autre chose qu'un hélicoptère coaxial.
Hélicoptère Oehmichen N°1; C'est un type Cornu soulagé par un Zodiac. Il n'est donc pas un hélicoptère libre le 15 janvier 1921.
Hélicoptère Oehmichen N°2. C'est un laboratoire volant avec autant d'hélices groupées que de directions à suivre. Il ne répond pas à la définition de l'hélicoptère inventé par M. ponton d'Amécourt en 1861;
Les Larousse de 1922 à 1944 illustre le mot Hélicoptère par la photo du Pescara de Barcelone avec marqué "Système Pescara. Deux performance importantes: Le 16 janvier 1924 il parcourt 1160 m (Time du 18 et agences de presse) . Il obtient le 18 avril le record du monde de distance (F.A.I.)
M. Oehmichen n'a pas concouru au prix de 10000 FR de l'Aéroclub de France qui proposait un aller et retour faisant un Kilomètre (500x2) Il fit un parcourt triangulaire non homologué. Etc.;
Mon site: pateras-pescara
"Rien n'est plus beau que la grandeur nécessaire" Devise de Raoul et Christian de Pescara.
P. 239 , le vol vertical 1934
Page avril 2011 du calendrier de Boeing
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