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Sagesse ancestrale 

 DES LANGAGES ANCESTRAUX 

Des langages ancestraux 

Le Yodel

 Le yodel, du verbe yodler (synonyme rare : iouler) ou jodeln en allemand, est une technique de chant consistant à passer rapidement de la voix de poitrine (ou « de corps ») à la voix de tête (ou « de fausset »). La technique a probablement été développée dans les Alpes suisses comme une méthode de communication dans les montagnes, avant de s'intégrer au folklore. Elle est apparentée à la « tyrolienne », et se retrouve tant en Allemagne qu'en Autriche.

Tous les trois ans, l'association fédérale des yodleurs organise à divers endroits de la Suisse, la fête fédérale des yodleurs où chaque yodleur (en solo, duo, trio, quatuor, club) peut participer à condition d'avoir été qualifié lors de fêtes régionales (fête des jodleurs du canton de Berne, de Suisse centrale, du nord-ouest, du nord-est, de Suisse romande). Leurs livrent leurs prestations en publios et quatuors, une note d'accompagnement (accordéon) s'il y en a un est donnée. Il n'y a pas de gagnant, mais des classes honorifiques (1re, 2e, 3e et 4e). Les joueurs de cor des Alpes et les lanceurs de drapeaux ont également leur concours durant cette fête.

Le yodel a été réutilisé dans la musique folklorique américaine au début du XXe siècle avec notamment Jimmie Rodgers et Yodelin' Slim Clark. Le site internet Yahoo! utilisait le yodel comme signature sonore dans ses campagnes publicitaires. D'abord interprété par Wylie Gustafson, Yahoo a ensuite organisé un concours pour trouver son nouvel interprète après que Gustafson a intenté un procès pour utilisation abusive de son cri.

Le parc d'attractions Europa Park a installé des boites à yodel dans la file d'attente de ses bûches. Peintes d'un décor champêtre, il suffit de presser le bouton en façade pour entendre différents yodels.
 Source : wikipedia

 

     

La langue des signes

 La langue des signes désigne l'une ou l'autre des langues gestuelles (produites par les mouvements des mains, du visage et du corps dans son ensemble) que les personnes atteintes de surdité ont développées pour communiquer. Elle assure toutes les fonctions remplies par les langues orales.Si la langue des signes est enseignée et diffusée, elle est conçue en tant que « reproduction » d'une langue qu'elle visualise et gestualise. Il faut attendre William Stokoe pour que la langue des signes soit observée comme une langue à part entière grâce à la description selon le principe de la double articulation que André Martinet développe pour le langage humain en général et atteste pour la langue des signes dans l’introduction à l’Essai de grammaire de la langue des signes française de Nève de Mévergnies. Ces descriptions, très souvent menées selon les critères d'analyse des langues orales, ont contribué à faire peu à peu reconnaître à ces langues leur statut de langues naturelles à part entière. Cependant du fait que les langues des signes utilisent une modalité visuo-gestuelle et non audio-orale, elles mettent en place des structures spécifiques, bien différentes de celles des langues orales et nécessitent donc une description circonstanciée.

Comme toute langue, une langue des signes nécessite un apprentissage mais il n'est pas nécessaire d'avoir une surdité pour apprendre ou communiquer en langue des signes. Pour exemple de nombreux entendants (enfants de sourds, partenaires, ou interprètes et autres professionnels en contact avec des sourds) parviennent à développer un haut degré de bilinguisme. Selon le Ministère de la Culture, « les langues des signes sont pour les sourds, le seul mode linguistique véritablement approprié, qui leur permette un développement cognitif et psychologique d’une manière équivalente à ce qu’il en est d’une langue orale pour un entendant. »

On parle souvent quand on traite de la langue des signes d'une « pensée visuelle ». Elle remet en question ce que nous considérons habituellement comme appartenant au domaine de la linguistique. En effet, selon Christian Cuxac, dans une perspective sémiogénétique, le modèle de la langue des signes française propose une bifurcation de visée entre deux types de structures (fréquemment imbriquées dans le discours) :
les structures dites standard ou « signes standard », au caractère conventionnel ;
les structures de grande iconicité, à visée illustrative.
Les signes standards sont conditionnés par la gestuelle de la ou des mains, de la tête et du visage, par l’orientation du signe, son emplacement et son mouvement, chaque paramètre correspondant à une liste finie d’éléments qui correspond au phonème de la langue orale. Le dénombrement des éléments par catégorie paramétrique varie selon les descriptions. Pour la seule gestuelle des mains, on en compte entre 45 et 60 différentes en langue des signes française. Ces éléments apparaissent simultanément et peuvent se combiner au sein d'un signe de même que les phonèmes se combinent au sein d'un mot.Il faut également relever l'utilisation particulière de l'espace par la langue des signes. En effet, alors que les langues vocales utilisent de préférences des structures syntaxiques linéaires pour le marquage temporel ou encore les relations entre différents éléments de la phrase, la langue des signes utilise de préférences des structures syntaxiques spatiales : le temps peut par exemple se dérouler selon un axe arrière-avant dans l'espace du signeur ou encore selon un axe gauche-droite.
 Théoriquement, la langue des signes est universelle. Mais selon les régions du Globe, cela change. De plus, Henri Wittmann (1991) a fourni une classification des langues des signes. Il existe en fait, tout comme pour le langage oral, autant de langues des signes que de communautés différentes de sourds, chaque langue des signes ayant son histoire, ses unités signifiantes et son lexique. Le développement d'une langue des signes dépend de la vivacité de la communauté des personnes qui la composent, comme pour une langue vocale. La langue des signes d'une région n'a pas nécessairement une correspondance avec la langue orale régionale. En dépit des différences entre les langues des signes du monde, la compréhension et la communication est rapidement possible entre deux personnes maitrisant des langues des signes différentes. Ceci tient à la grande proximité des structures syntaxiques et à l’existence de structures très iconiques, qui donnent à voir8, caractérisées par l’absence de signes standard (qui sont eux différents pour chaque langue). L’origine de ces structures partagées tient probablement à la nature même de la langue et transfigure l'expérience humaine du monde qu'en ont ses locuteurs.

Source : wikipedia

 

Les signaux de fumée

Un signal de fumée est une forme de communication optique utilisée sur de longues distances, développée en Amérique et en Chine.

On forme les signaux de fumée en couvrant et découvrant un feu à l'aide d'un large tissu. Avec de l'entraînement, on peut arriver à contrôler la taille, la forme et le rythme des signaux. On peut les observer à longue distance, et les relayer via plusieurs stations. C'est pourquoi des stations relais étaient souvent créées pour améliorer la visibilité. En l'absence de langage standardisé, l'émetteur et le receveur se mettaient d'accord à l'avance sur le code. Ainsi, les signaux de fumée, forme de communication assez limitée, ne permettaient de véhiculer que des messages très simples.
Les Nord-Amérindiens sont notables pour leur utilisation extensive des signaux de fumée.
Entre les tours de la Grande Muraille de Chine.
Les Yagans utilisaient des signaux de fumée pour indiquer des baleines échouées, afin que le plus grand nombre puisse prélever de la viande de la carcasse avant qu'elle ne se décompose. Ils utilisaient peut-être ces signaux dans d'autres buts, il est donc possible que Magellan ait aperçu un de ces feux lorsqu'il croisa la Patagonie, ce qui lui inspira le nom de Terre de Feu).
Lorsqu'il se réunit pour désigner le nouveau pape, le Conclave annonce les résultats de chaque scrutin par l'intermédiaire de signaux de fumée. La fumée noire indique un vote non concluant tandis que la fumée blanche marque la fin du Conclave et donc l'élection du nouveau pape.
La fumée du canon de midi servait autrefois à synchroniser les chronomètres de marine au Cap, en Afrique du Sud.

Source : wikipedia 

    

Le Tambour

 Un tambour du persan tambûr est un instrument de musique à percussion constitué d'un fût sur lequel sont tendues une ou plusieurs peaux, frappées à l'aide des doigts ou de baguettes prévues à cet effet. La vibration ainsi obtenue est amplifiée par le fût qui fait office de caisse de résonance, parfois modifiée par un timbre en acier ou en boyau naturel ou synthétique.


 Tambour militaire

Le tambour existe dans la plupart des cultures. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C.. Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens. On a en retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XIe siècle av. J.-C.. En Chine, ils sont apparus au IIe siècle av. J.-C.1.

Le terme de tambour est souvent associé à tous types de membranophones.
On distingue les tambours par la forme de leur fût : en tonneau, en sablier, en calice, sur cadre, à fente, à friction etc. Les fûts peuvent être en bois, en métal ou en céramique. La membrane, généralement une peau de chèvre, d'agneau, de vache, de poisson ou de reptile, mais parfois en matière synthétique, est fixée à la caisse au moyen de clous, de colle, de boutons, de pinces, d'un laçage ou d'une corde recouvrant les bords de la peau tout autour de la caisse. Les tambours d'orchestre occidentaux sont généralement pourvus de deux colliers un pour chaque membrane autour desquels sont enroulés les bords de la peau. Serrés l'un contre l'autre, ces deux colliers maintiennent la membrane tendue. Sur les tambours modernes, on préfère avoir recours à des vis de tension fixées au collier supérieur. Il y a parfois un timbre à l'arrière de la membrane que l'on peut mettre ou enlever à volonté
On distingue aussi les tambours par leur jeu et leur contexte de jeu. Frappés à la main, à la baguette, aux balais, horizontalement, verticalement, etc. Presque partout, les tambours revêtent un caractère officiel, cérémonial, sacré ou symbolique. Dans certains pays d'Afrique, ils symbolisent et protègent la royauté tribale et sont souvent placés dans des lieux sacrés. Dans toute l'Asie centrale, en Sibérie, et dans certaines tribus indigènes d'Amérique du Nord, les tambours sur cadre peu profonds, à une ou deux membranes, sont utilisés comme objets rituels.

Le tambour est souvent utilisé comme moyen de communication. 

 Un tama ou tambour-parlant

Des langages ancestraux


La communication par tambours a été développée et utilisée par des cultures précoloniales dans des régions forestières. Les tambours servaient de moyen de communication primitif sur de longues distances et étaient utilisés pour des cérémonies notamment en Afrique, en Nouvelle-Guinée ou en Amazonie. Quand des expéditions européennes arrivèrent dans la jungle pour explorer la forêt primaire, ils furent surpris que leur venue et leurs intentions furent souvent annoncées.


Afrique

L'Afrique possède autant de tambours qu'elle a de tribus, autant de rythmes que de villages, que d'états d'âme, que de situations, que de langages, puisque le tambour est le véhicule sonore de l'existence africaine. De là une grande variété de formes, de matériaux, de constructions, d'utilisations. Du simple moyen de communiquer des messages d'un village à l'autre aux cérémonies marquant les étapes importantes d'une vie, le tambour résonne. Le langage se module selon la forme de l'instrument et selon la frappe du tambourinaire. Le tambour d'aisselle, par exemple, transmet le message en le parlant, le musicien reproduit les notes les plus proches du registre de la parole. Ce langage tambouriné se retrouve aussi dans les tambours à une seule peau de l'ouest de l'Afrique. Ils se regroupent souvent pour former une batterie, tout en gardant chacun leur spécificité tonale. La percussion ainsi formée se joue dans des conditions bien précises. Le tambour peut raconter l'histoire des tribus de génération en génération sans support d'écriture. Au Sénégal, on apprend le gonrog, plus petit avec un son plus clair, qui sert à faire des annonces. Puis le sabar, un tambour très haut, très élancé, pour les messages lointains. Mais il y a aussi le m'beng m'beng, le khine, le tamal... À chaque tambour correspond un rythme que l'on peut jouer de mille façons différentes, variables selon les individus.

 

 

Europe

En Europe, c'est au son du tambour, que l'on « faisait annonce » dans les rues et sur les places, au Moyen Âge. La communication par tambours fut utilisée pour transmettre les ordres sur les champs de bataille de toute l'Europe. En France, elle fut utilisée de François Ier (1515-1547) à la guerre 1914-1918. Dès de XVIe siècle, les batteries, composées de roulements de caisse claire servaient à communiquer certaines instructions aux régiments d'infanterie européens qui s'exportèrent en Amérique du Nord avec le premier colons. C'est au cours du Premier Empire que la pratique du tambour s'est développée, notamment grâce aux grenadiers de la garde qui brillaient en la manière de battre, encore employée de nos jours lors des cérémonies officielles. 

Des langages ancestraux


  Asie

En Asie, le Taiko japonais revêt un caractère sacré pratiqué comme un art martial tout comme en chine où l'on peut voir et entendre à "La tour du tambour" (Pékin) la richesse de sa pratique musicale ancestrale. De plus petit tambour appelés wadaiko accompagnent souvent les premiers.

Source : wikipedia

 

 

Le sifflement pour communiquer

Des populations du monde entier utilisent des formes complémentaires de la langue qu'on appelle langues sifflées ou plus justement paroles sifflées car elles utilisent les modulations du sifflement à la place de celles des vibrations des cordes vocales.Elles constituent une forme sifflée de la langue parlée car elles en ont la complexité en termes de syntaxe et de vocabulaire[réf. nécessaire]. Elles permettent des communications à plus grande distance que la voix parlée par exemple dans les Pyrénées (autrefois), les îles Canaries (Île de La Gomera) ou en Turquie. Elles permettent de se fondre dans les bruits de la forêt pour organiser la chasse comme en Amazonie, elles servent aussi à tenir des conversations amoureuses comme en Asie du Sud-Est (populations Hmong par exemple).

Plusieurs navigateurs de l'Antiquité ont rapporté que les Guanches, anciens habitants des îles Canaries, pratiquaient, outre leur parler habituel, un langage sifflé, connu actuellement sous le nom de silbo. Celui-ci leur permettait de communiquer de vallée en vallée sur plusieurs kilomètres. Quoiqu'il soit désormais basé sur la langue espagnole, le silbo est encore pratiqué par quelques Canariens qui tentent de remettre cette langue à l'honneur.

Les habitants du village d’Aas (Pyrénées-Atlantiques) communiquaient également en sifflant d’un flanc de vallée à l'autre.

Source : wikipedia

  

Sagesse ancestrale

 

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