NOS FRÈRES LES DAUPHINS
En 2017, les scientifiques pensent pouvoir communiquer avec les dauphins !
L’impact des dauphins
« Imaginez-vous croiser un regard miroir tellement pur que dans ce regard vous vous voyez tel que vous êtes. Non pas tel que vous voudriez être, ou tel que vous croyez être, mais tel que vous êtes en vérité. Si totalement et si clairement que jamais vous n’aviez mesuré toute la dimension de votre potentiel, la bonté de votre nature, votre force, votre liberté, votre amour et le caractère illimité de ce que vous passez votre temps à limiter en vous…C’est ce type d’expérience intérieure que je rencontre avec les dauphins chaque fois que je nage avec eux et que beaucoup de ceux qui m’accompagnent expérimentent aussi. » Sophie Boyer (source : consciencedauphins)
SAUVETAGE PAR DES DAUPHINS à voir sur cette vidéo !
LES DAUPHINS ONT LEUR PROPRE LANGAGE
Une étude vient de révéler que, contrairement à ce que l’on croit, les dauphins ne « sifflent » pas, mais parlent bien, de la même manière que les humains.
Le texte qui suit est la traduction d’un article sur Discovery.com :
POINTS-CLEFS : •Les dauphins produisent des sons de la même manière que les humains, et ne sifflent pas ainsi qu’on le pensait jusqu’ici. •Tous les odontocètes communiquent d’une manière similaire, dans la mesure où leur anatomie est comparable à celle des dauphins. •Ceci permet d’espérer que les humains finiront par comprendre et potentiellement communiquer avec les dauphins.
Selon une nouvelle étude, les dauphins ne sifflent pas, mais parlent bien entre eux en usant d’un processus très similaire à celui des humains pour communiquer. Alors que beaucoup de cétacés semblent siffler, l’étude montre que les sons qu’ils émettent sont produits des vibrations analogues au mécanisme des cordes vocales chez les humains et beaucoup d’autres animaux terrestres. Communiquer de manière similaire à celle des humains résout ce qui serait autrement un problème majeur pour les dauphins. « Lorsque des hommes ou des animaux sifflent, la hauteur est définie par la fréquence de résonance de quelque cavité contenant de l’air » explique Peter Madsen, l’auteur principal de la recherche publié dans les Royal Society Biology Letters. « Le problème, c’est que quand les dauphins plongent, leur cavité contenant de l’air est compressée à cause de la pression ambiante, ce qui signifie que, s’ils sifflaient réellement, ils devraient produire des sons de plus en plus aigus à mesure qu’ils plongent de plus en plus profond. »
Madsen, chercheur du Département des Sciences Biologiques à l’Université d’Aarhus, et son équipe, ont étudié la manière dont communiquent les dauphins en numérisant et en réanalysant des enregistrements faits en 1977 d’un grand dauphin de 12 ans. Le dauphin avait inhalé de l’héliox, un mélange composé de 80% d’hélium et 20% d’oxygène un concoction qui nous fait parler, nous autres humains, et selon l’expression du chercheur, « comme Donald Duck ». La raison en est que le mélange propage le son 1,74 fois plus vite que l’air normal. Si une personne siffle après avoir inhalé de l’hélium, la hauteur du son émis sera 1,74 fois plus haut que si elle sifflait après avoir respiré de l’air.
« Nous avons constaté que la hauteur des sons produits par le dauphin ne changeait pas après qu’il ait inhalé de l’héliox, ce qui signifie que la hauteur du son n’est pas définie par la taille de ses captivité nasale, et par conséquent, qu’il ne siffle pas, » explique Madsen.
« Au lieu de cela, il produit du son en faisant vibrait un tissu conjonctif du nez à la fréquence qu’il veut, en ajustant sa tension musculaire et le débit d’air au-dessus du tissu. »
« C’est de la même manière que les humains produisent des sons avec leurs cordes vocales pour parler, » ajoute-t-il.
Le chercheur pense que cette découverte s’applique à toutes les baleines à dents, puisqu’elles ont une anatomie nasale similaire, et qu’elles « font toutes face au même problème concernant la production du son lors des plongées en profondeur. » En ce qui concerne ce que les dauphins communiquent, on sait qu’ils échangent des informations sur leur identité, ce qui les aident à rester connectés même lorsqu’ils traversent de larges étendues d’eau. De la même manière que les hiéroglyphes égyptiens ont été déchiffrés, les chercheurs pourraient déduire le sens des signaux sonores des dauphins. En plus des sons simili-sifflés, les dauphins produisent des clics et des pépiements, ce qui suggère qu’ils participent à des interactions sociales très complexes et sophistiquées.
Tout l'Univers dans cet Oeil là !
« Il y a de très solides preuves que les dauphins sont capables de « voir » avec les sons, un peu comme les humains utilisent les ultrasons pour voir un enfant dans l’utérus de sa mère, » explique Kassewitz. « Le CymaScope nous donne un premier aperçu de ce que les dauphins peuvent « voir » avec leurs sons. » Il ajoute : « Je pense que tout le monde adorerait avoir l’opportunité de parler avec un dauphin. Et je suis persuadé que les dauphins adoreraient avoir la chance de parler avec nous ne serait-ce que pour la raison de leur propre préservation. » Un autre aspect intéressant de cette nouvelle étude est de démontrer comment les animaux peuvent développer une capacité, la perdre, puis la faire évoluer à nouveau. Les ancêtres terrestres des dauphins produisaient certainement des sons de la même manière que les humains. Ils ont perdu cette capacité en passant dans le milieu marin, et l’ont ensuite retrouvé, mais « en utilisant une anatomie complètement différente de leur nez, » explique Madsen.
En ce qui concerne le véritable sifflement, les dauphins peuvent l’apprendre, tout comme le font les humains pour s’amuser, mais Madsen « ne pense pas qu’ils le font dans leur milieu sauvage, car ils ont développé au cours de l’évolution une manière beaucoup plus efficace de produire le même son. » Source : Dolphins Talk Like Humans
(source : blog-les-dauphinsmmes)
Les dauphins vivent en communauté par clans d 'une grande solidarité , ils communiquent par sifflements aux sons pulsés .Dès leur plus jeune age , les delphineaux apprennent leur langage .Dès qu 'ils émettent un message , ils prononcent d 'abord leur nom, puis " la racine " du nom, et le nom global du clan .les dauphin protège leur progéniture contre toute attaque de l'océan: homme, squale .Ils possèdent pour cela un système d 'écolocation , néanmoins , ils n 'ont aucune défense pour se qui se trouve derrière et au-dessus d 'eux.Le clan vit en une véritable communauté , ainsi, il n 'est pas rare de voir se déplacer de" véritables crèches"protégés par les adultes ..Les dauphins scrutent leur nourriture sous le sable , a petits coups d 'ultra-sons .Chaque clan a son propre dialecte et chaque individu possède un rôle déterminant de" meneur" (leader) , guide , éclaireur ...
(source : ameliadolphinprotection)
Visualiser le langage des dauphins
[Date: 2009-01-29]
Les sons que produisent les dauphins sous l'eau nous intriguent depuis longtemps. Aujourd'hui, des chercheurs britanniques et américains ouvrent une nouvelle voie d'étude de ce phénomène, en réalisant les premières images haute définition de ces sons étranges et merveilleux. Ils ont pour cela utilisé un CymaScope, un instrument révolutionnaire qui révèle la structure détaillée des sons.
À partir d'enregistrements audio des mammifères marins, l'équipe de chercheurs a pu représenter visuellement l'architecture des sons. L'ingénieur acoustique britannique John Stuart Reid et le delphinologue américain Jack Kassewitz, qui ont dirigé le projet, appellent ces images des «CymaGlyphes». Ces CymaGlyphes pourraient former la base lexicale du langage des dauphins, où chaque «mot visuel» est représenté par une structure différente.
La plupart des chercheurs considèrent que si certains sons émis par les dauphins représentent un langage, leur complexité constitue cependant une entrave à leur analyse. Les études antérieures visant à visualiser les sons produits par les cétacés (notamment les baleines et les dauphins) ont abouti à des graphiques relativement simples, décrivant la fréquence et l'amplitude.
Le CymaScope enregistre toutes les vibrations de l'environnement naturel des dauphins, permettant pour la première fois de présenter visuellement des détails complexes des sons produits. D'après les chercheurs qui ont étudié les cétacés, les dauphins «ont acquis la capacité d'extraire des informations dimensionnelles à partir de leurs sons d'écholocation». L'équipe qui a mis au point le CymaScope fait remarquer que l'appareil visualise les structures dimensionnelles d'un son. M. Kassewitz, également directeur du projet SpeakDolphin.com en Floride, aux États-Unis, déclare: «Nous ne manquons pas de preuves concernant la capacité des dauphins à 'voir' grâce aux sons, un peu comme les hommes utilisent l'échographie à ultrasons pour visualiser un foetus avant la naissance. Le CymaScope nous donne un aperçu de ce que les dauphins pourraient 'voir' à partir des sons qu'ils produisent.» M. Reid souligne que le son se transmet sous forme de bulles et de faisceaux holographiques, et non comme des ondes, contrairement à ce que pensent la plupart des gens. «Lorsqu'une bulle ou un faisceau interagit avec une membrane, les vibrations sonores s'inscrivent sur elle en formant un CymaGlyphe, une structure répétitive d'énergie. Le CymaScope utilise la surface de l'eau comme membrane, car elle réagit rapidement grâce à la tension superficielle et peut révéler la complexité du son.
Une caméra permet d'enregistrer ces détails très fins.» Selon ces résultats, les divers CymaGlyphes sont similaires à ce que perçoivent les dauphins en recevant l'écho de leurs faisceaux sonores et ceux émis par leurs congénères. «Cette technique rappelle le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens», déclare M. Reid. «On se souvient que Jean-François Champollion et Thomas Young ont utilisé la pierre de Rosette pour découvrir les éléments de base de l'abécédaire qui a permis de déchiffrer la langue. Les CymaGlyphes que produit le CymaScope sont comparables aux hiéroglyphes inscrits sur la pierre de Rosette. Maintenant que nous pouvons convertir en CymaGlyphes les impulsions, les successions de clics et les sifflements des dauphins, nous disposons d'un excellent outil pour déchiffrer leur signification.» Suite à ces travaux, M. Kassewitz déclare qu'une série d'expériences sera réalisée afin d'enregistrer les sons produits par des dauphins visant divers objets. «Les dauphins émettent des sons complexes qui dépassent largement notre plage d'audition. Grâce aux progrès récents en matière de techniques d'enregistrement des hautes fréquences, nous pouvons saisir bien plus de détails dans les sons émis par les dauphins.» (source : cordi)
Denise Herzing, fondatrice du Wild Dolphin Project et Thad Starner, un chercheur en Intelligence artificielle à l’Institut de technologie de Géorgie à Atlanta, ont oeuvré de concert sur un nouveau défi. S'inspirant d'une idée déjà bien ancienne mais jamais mise en oeuvre, leur ambition est de «co-créer » un langage commun avec des dauphins sauvages, permettant aux deux espèces les plus intelligentes au monde d'enfin communiquer entre elles. Denise et Thad commenceront à tester leur système sur les dauphins tachetés sauvages de l’Atlantique (Stenella frontalis).
Dans un premier temps, les plongeurs fourniront aux cétacés l’un des huit« mots »inventés par l’équipe pour signifier "algues" ou "surfer sur la vague de proue", par exemple. Le logiciel testera ensuite la bonne réception des dauphins à ces sons artificiels et déterminera s'ils sont capables de les imiter. Ce qui ne fait certainement aucun doute !
Une fois que le système informatique pourra reconnaître lui-même ces sons reproduits par les sténelles, il s'agira d'utiliser ces sons pour déchiffrer un problème beaucoup plus ardu, que le Dr Bastian et le Dr Vladimir Markov ont déjà abordés, sans évoquer une cohorte d'autres chercheurs à savoir : procéder à l'analyse des clicks et sifflements des dauphins, afin de pouvoir en extraire les principales caractéristiques des «unités fondamentales» (autrement dit, le vocabulaire et la syntaxe) du langage des dauphins tachetés.
Les dauphins sont des Martiens pour nous. Leurs systèmes sensoriel, culturel et affectif sont fondamentalement différents des nôtres. Il y a cependant des convergences : l'amitié, l'amour des enfants, le soutien aux malades et aux vieux , la coopération efficace... Et cette étrange propension des dauphins à tenter de communiquer avec nous, de nous rencontrer et de nous respecter, malgré tout le mal que nous leur faisons subir.
Seuls les cétacés captifs ou gravement menacés pensons aux cachalots, avant l'invention du harpon explosif et des navires en fer s'attaquent à l'Homme. En mer, aucun cas d'agression n'a jamais été enregistré, même de la part d'orques "transients", qui bouffent du phoque ou du marsouin, comme nous des steaks de boeufs.
Mais si nous pouvions un jour vraiment dialoguer d'égal à égal (bien qu'au niveau mental, ils nous soient certainement supérieurs), et entendre ce qu'ils ont à nous dire, cela signifierait sans doute, à terme, la survie de leur espèce et la fin du massacre que les barbares brutaux que nous sommes leur imposons.
L'histoire du dauphin Rampal
Un beau matin, un dauphin Tursiops mâle est arrivé devant la localité de Whitianga, en Nouvelle Zélande. Une mère delphine et son petit nageaient à ses côtés. Wade Doak et son équipe vinrent leur rendre visite. Ils étaient bien équipés : une sorte de téléphone électronique submersible leur permettait de communiquer clairement dans les deux sens, d'entendre et de se faire entendre.
Rampal - le mâle - adorait la musique de Bach et le son de la flûte traversière, d'où son nom. Il l'écoutait en extase, flottant à fleur d'eau dans l'axe des haut-parleurs suspendus sous la coque du catamaran. Mais là où vraiment, il ne se tenait plus, là où il pouvait rester au pied de la coque pendant des heures, en nageant contre un courant contraire, c'est lorsqu'il écoutait... la voix humaine ! Jane Doak la femme de Wade parlait dans un tuyau plongé sous la surface ou bien dans le " téléphone" et sans cesse, sur le mode du dialogue alterné, Rampal tentait d'imiter ces sons, en proposait d'autres similaires ou les mettait en regard de ses propres vocalisations. Diverses émissions de bulles nuançaient ses propos.
Lors des dernières séances de la dernière année car ce petit jeu s'est poursuivi sur plusieurs saisons le dauphin a montré une concentration absolument exceptionnelle pour un animal prétendument " sauvage". Il arrivait droit sur le bateau, négligeait de scanner les baffles et le microphone, dont il avait compris le rôle depuis longtemps et se mettait aussitôt au travail. Le timing des séances, décidé par Rampal, était très régulier : deux fois par jour, chaque fois pendant une heure.
Et très systématique : lors de ces dernières séances, le cétacé a offert à ses auditeurs un véritable festival de langue delphinienne, un chatoiement inattendu de sons nouveaux et de gammes diversifiées, un peu comme s'il récitait une sorte d'alphabet ou une liste de phonèmes. Les tracés graphiques enregistrés attestent de l'exceptionnelle complexité des structures sonores sifflées à cette occasion, souvent de manière graduelle, des plus simples aux plus compliquées.
Cette anecdote nous apprend deux choses :
1. Les dauphins libres se prêtent bien volontiers à des " examens "en pleine mer. Pas besoin donc de les enfermer pour les faire participer à toutes sortes d'expériences, du moment qu'elles sont intéressantes pour eux et respectueuses de leur bien-être.
2. A en juger par les réactions de Rampal, celui-ci était au moins aussi étonné que l'équipage du catamaran. Il a du se rendre compte, en écoutant les Doak, que les êtres humains savaient parler, que le son de leurs voix véhiculait du sens. Dès lors, dans un deuxième temps, il a mis tout mis en oeuvre pour leur montrer que lui aussi possédait un langage !
Anecdote extraite de Encounters with Whales and Dolphins by Wade Doak Published by Hodder and Stoughton (Auckland, London) 1989.
(source : dauphinlibre)
VOIR ET ENTENDRE LES DAUPHINS :
parmi les dauphins (un film de Hardy jONEs)
L'écholocation, le 6ème sens des dauphins
Les dauphins et leurs cousins cétacés ont développé une utilisation très particulière des ondes sonores : l’écholocation. Le principe est exactement le même que celui du sonar, utilisé par les hommes pour la localisation sous-marine : il s’agit d’émettre un signal sonore en direction d’une cible (une proie ou un obstacle) et d’en capter l’écho pour en déduire des informations sur cette cible.
Les dauphins émettent des ultrasons par l’intermédiaire de trois paires de sacs aériens, disposés de part et d’autre du conduit nasal. Ces sons sont réfléchis par la parabole frontale crânienne située juste en arrière des sacs et concentrés en un faisceau au travers de l’amas graisseux du melon (la bosse de la tête). Le dauphin est capable de moduler la fréquence des sons émis (basse fréquence pour détecter loin et peu précis, haute fréquence pour une détection à plus courte distance). En nageant, il secoue la tête pour obtenir, par balayage, des informations de plus en plus précises sur la forme de la cible.
C.P.
D’après " Dauphins en liberté, de Gérard Soury, Nathan.
Source : espace-sciences
Un film à voir : blog-les-dauphins
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