LES VISIONS de JÉRÔME BOSCH SUR L'AU-DELÀ
Le Tunnel de Lumière et l'Ascension des Âmes
Ce tableau date de l'année 1486. Il est étrange de constater que ce tunnel de Lumière ressemble bizarrement aux descriptions que font les "expérienceurs" des expériences de mort provisoire (NDE, EMI, EMP). Soit : La lumière au bout du tunnel, et des âmes ou guides qui viennent l' accompagner.
Le peintre aurait-il, lui aussi vécu une telle expérience pour la retranscrire dans son œuvre ?
Diptyque du Paradis Terrestre et de l’Ascension des Ames de Hieronymus Bosch (1453-1516) Huile sur bois. Venise. Palais des Doges.
« La différence entre les œuvres de ce peintre et celles des autres consiste en ce que les autres cherchent à peindre les hommes tels qu'ils apparaissent vus du dehors, tandis que lui a les peindre tels qu'ils sont dedans, à l'intérieur… (...) Les tableaux du Bosch ne sont pas absurdes,
mais plutôt des livres d'une grande prudence et artifice, et si absurdes sont les nôtres, les siens ne le sont point, et pour le dire une bonne fois pour toute, il s´agit d´une satire peinte des péchés et de la folie des hommes. "
Source : lecoindelenigme
Jheronimus van Aken [ɦijeːˈroːnimʏs fɑn 'aːkə(n)], dit Jérôme Bosch ou Jheronimus Bosch [bɔs] (Bois-le-Duc, s-Hertogenbosch en néerlandais, d'où son pseudonyme, v. 1450 – v. 1516), est un peintre néerlandais, membre de l'Illustre confrérie de Notre-Dame.La date de naissance de Jérôme Bosch n'est pas certaine, il serait né vers 1450 à Bois-le-Duc ('s-Hertogenbosch), d'une famille modeste originaire d'Aix-la-Chapelle (van Aken = d'Aix-la-Chapelle), venue s'installer aux Pays-Bas deux générations plus tôt1. Son grand-père Jan van Aken, son père Anthonis van Aken, son frère Gossen et trois de ses oncles ont aussi exercé le métier de peintre.
Suite à son mariage en 1478 avec une fille de riche aristocrate, il est accueilli comme « membre notable » par la confrérie Notre-Dame entre 1486 et 14872, il s'agit d'une association religieuse consacrée au culte de la Vierge, dont il devient naturellement le peintre attitré. Sa vie à Bois-le-Duc se déroule alors paisiblement entre sa femme, son atelier et la confrérie, ce qui n’empêchera pas sa renommée de s’étendre bien au-delà des frontières de son pays natal, même après sa mort en 1516 à Bois-le-Duc; Espagne par exemple Philippe II achète, le 16 janvier 1570, cinq des ses peintures dont le triptyque du Chariot de foin et La Cure de la folie. Il demeure un vif intérêt pour son œuvre jusqu'au XVIe siècle probablement favorisée par un resserrement des liens avec les Pays-Bas. Son œuvre se mélange à celle d'imitateurs et il faut attendre jusqu'à la fin du XIXe siècle pour que des personnes comme Justi, Baldass, Friedländer,Tolnay et Combe entreprennent de démêler la production de Bosch des multiples imitations qui en avaient été faites.
Source : wikipedia
Vers 1453-1516
Hieronymus van Aken naît vers 1453 à 's-Hertogenbosch ou Den Bosch (traduit en français Bois-le-Duc, bosch signifiant bois), commune située au sud des Pays-Bas (Brabant septentrional). Il a donc emprunté la syllabe finale du nom de sa commune de naissance pour former son pseudonyme d'artiste et il est désormais universellement connu comme Hieronymus Bosch ou Jérôme Bosch pour les francophones. Il était en quelque sorte prédestiné à devenir peintre puisque son grand-père Jan van Aken et son père Anthonis van Aken exerçaient déjà ce métier.
Sa période de formation se déroule donc dans l’atelier familial dans lequel travaillaient également ses oncles. En 1478, il épouse Aleyt Goyarts Van den Meervenne, la fille d’un bourgeois aisé, de vingt ans son aînée. Il acquiert ainsi une aisance financière qui lui donnera une plus grande liberté de création. En 1480, il apparaît comme peintre dans les archives de sa commune. Les deux époux deviennent membres de la confrérie Notre-Dame de Bois-le-Duc en 1486, suivant en cela une tradition familiale. Cette confrérie se consacrait au culte de la Vierge et à des œuvres de charité. Mais elle est également considérée comme proche d’une secte hérétique Les Frères du Libre-Esprit. On ignore si le peintre fit partie de cette secte, mais selon l’historien d’art allemand Wilhelm Fraenger (1890-1964) son œuvre traduit son influence. Il s’agit là d’une simple interprétation conjecturale de l’œuvre du peintre, sans éléments historiques objectifs.
A cette époque, Bosch travaille pour les grandes familles de Bois-le-Duc, pour la confrérie Notre-Dame et d’autres communautés du même type ainsi que pour les bourgs environnants. Sa réputation va s’étendre rapidement : le duc de Bourogne Philippe le Beau (1478-1506) et le cardinal vénitien Grimani (1461-1523) lui adressent des commandes. La biographie de Bosch comportant beaucoup de lacunes, il n’est pas exclu qu’il ait voyagé en Italie, comme le faisait parfois les peintres de cette époque.
La vie de Jérôme Bosch se poursuit ensuite paisiblement à Bois-le-Duc entre son épouse, son atelier et la confrérie Notre-Dame. Son inspiration si atypique provient donc de lectures comme celle de Jan van Ruysbroeck (1293-1381), clerc brabançon auteur de onze traités mystiques rédigés en néerlandais et suspectés d’hérésie par Jean de Gerson (1363-1429), chancelier de l’Université de Paris.
Jérôme Bosch meurt en 1516 à Bois-le-Duc et il sera vite oublié. Karel Van Mander (1548-1606) le signale dans son Livre des peintres de 1604, mais à partir du classicisme, on ne verra en lui qu’un fou ou un extravagant ; cela jusqu’à la première moitié du 20e siècle.
Le hasard n'est pour rien dans la redécouverte de Bosch au 20e siècle. La psychanalyse peut y déceler le langage de l'inconscient, le surréalisme celui d'un visionnaire, etc. Mais de telles interprétations sont beaucoup plus anciennes et ont seulement été accommodées au goût du jour. En 1605, Jose de Sigüenza (1544-1606), historien et théologien espagnol, écrivait déjà : « Les autres cherchent à peindre les hommes tels qu'ils apparaissent vus du dehors ; celui-ci a l'audace de les peindre tels qu'ils sont au-dedans. »
Source : rivagedeboheme
REPRESENTATION DE LA MORT ET DE L’AU-DELA EN PEINTURE
Depuis la première empreinte de main sur la paroi d’une caverne, l’homme s’est ingénié à intégrer dans l’oeuvre d’art les éléments fondateurs et constitutifs de sa vie, dont la mort, qui semble en marquer le terme. Selon les contrées et les époques, le passage dans l’au-delà a donné lieu à des célébrations, été l’objet de cultes et inspiré un art funéraire extrêmement riche ou au contraire a été occulté, nié jusqu’à devenir tabou. Et l’humanité a jalonné son histoire de récits qui nous «parlent» de l’expérience de mort et du passage dans l’au-delà, mais comment a-t-elle permis à l’artiste de nous les montrer?
Comment les peintres, à travers les âges, ont-ils abordé ce thème?
Que nous ont-ils laissé à voir?
Pour tenter de répondre à ces questions, et nous verrons plus loin qu’elles en suscitent beaucoup d’autres, il convient, de se plonger dans l’Histoire de l’Art. Tâche titanesque, tant l’Art universelle-ment omniprésent a emprunté les formes les plus diverses et variées dans toutes les civilisations pour atteindre une «production» qui couvre plusieurs millénaires. Et dans cette profusion il sera intéressant de partir à la recherche des oeuvres les plus représentatives de cette NDE que, dé-sormais, nous connaissons bien.
Si nous la connaissons bien c’est parce qu’on nous en a parlé, je vous l’accorde, peu, pas souvent et généralement de façon cachée voire ésotérique, mais désormais, à la lumière des recherches actuelles, nous identifions clairement, quel que soit le statut ontologique qu’on décide de leur attri-buer, les écrits anciens relatant l’expérience du passage dans l’au-delà. La critique contemporaine a souvent présenté ces textes comme des fables à usage pédagogique. Qu’un tel usage en ait été fait c’est certain, mais que les histoires rapportées aient été vécues c’est pour nous une certitude.On se reportera, dans cet esprit, à l’épopée de Gilgamesh, au mythe d’Er dans la République de Platon, à la vision de Théspésios dans les Moralia de Plutarque, à la vision de Drythelm dans l’Histoire ecclésiastique de l’Angleterre de Bède le Vénérable ou aux cas rapportés par saint Grégoire le Grand dans ses Dialogues.
Au delà des récits anecdotiques, on trouvera des « Manuels du bien mourir ». Modes d’emploi ou simples guides touristiques destinés à l’exploration de con-trées inconnues, ces textesferont au mourant le récit du passage qu’il va effectuer avec une des-cription minutieuse des différentes phases, des étapes à franchir ou épreuves à subir, des divinités rencontrées qu’elles soient simples accompagnatrices, bienveillantes ou hostiles.1 Il s’agit des grands textes parés d’une aura que de nombreuses rééditions ne démentent pas tels le Bardo-Thödol ou Livre tibétain des morts ou encore le Livre des morts des anciens égyptiens et peut-être moins connu mais de même essence le Livre des morts mayas. En 1492, Guillaume Tardif tra-duit en français un texte latin du haut Moyen-âge l’Ars Moriendi ou Art de bien mourir qu’on pour-rait qualifier de Livre des morts chrétiens.Quelle que soit la fonction de ces écrits, pédagogique, de témoignage ou simplement descriptive, ils ressortent tous de la littérature ou tout au moins du discours.
Comme dans tout écrit ou discours, l’information qu’ils véhiculent nous est communiquée sur un mode verbal et la compréhension que nous en avons se fait également sur le mode verbal. Pourtant, aujourd'hui nous le savons et tous les expérienceurs nous le répètent à longueur de témoignage : les mots sont insuffisants pour décrire, expliquer, faire partager l’expérience dans toute sa richesse.Alors, existe-t-il une autre forme d’expression susceptible de mieux communiquer et sur un autre mode que le mode verbal?
Vous l’aurez sans doute compris, je veux parler de l’expression artistique; dont nous n’explorerons volontairement que le versant le plus important, celui consacré à cette technique si particulière qu’est la peinture. Or, il ne s’agit à l’évidence pas que d’une simple technique artistique parmi d’autres mais plutôt d’un outil dont la spécificité serait telle qu’il constituerait à lui seul le moyen d’ex-pression artistique privilégié. Nous allons voir en quoi la peinture est à la fois outil de communication et outil d’expression, mais avant regardons ce qui fait la particularité de cette « technique ».Le peinture (activité ou technique et résultat de cette activité : le tableau) consiste pour l’essentiel à faire « entrer » dans un plan limité à deux dimensions un univers sans limite doté de trois dimensions spatiales inscrites dans une quatrième, le temps.La peinture doit nécessairement adopter des mécanismes réducteurs : le cadrage, la perspective, le jeu des valeurs et plus globalement l’arrêt sur image.(...)
Source : academia
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LE JARDIN DES DÉLICES
Le Jardin des délices est un triptyque du peintre néerlandais Jérôme Bosch datant de 1503 ou 1504, alors qu'il avait un peu plus de cinquante ans, conservé au musée du Prado depuis 1939.
Cette œuvre complexe est sans doute la peinture la plus célèbre de l'artiste, mais elle reste encore aujourd'hui assez énigmatique. Le panneau de gauche représente Adam et Ève en compagnie de Dieu dans le paradis terrestre, le panneau central, un jardin délicieux dont la signification n'est pas forcément claire, et le panneau de droite montre les tourments de l'enfer.
Communément, le panneau de gauche évoque le Paradis terrestre, l'Éden, par son aspect relativement serein, ses bizarreries encore douces et équilibrées, peu nombreuses et n'atteignant pas le corps humain. Un couple nu et innocent semble marié ou présenté par une sainte figure à la gestuelle qui révèle sa divinité. Il est communément admis que ce panneau est la représentation du moment où Dieu présente Ève, tirée du corps d'Adam endormi : « À ce coup, c’est l'os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme car elle fut tirée de l'homme, celle-ci » (Genèse 2,23). Cette interprétation est renforcée par l'arbre exotique à la gauche de la scène, évoquant, par sa plastique fantaisiste, l'Arbre de la Connaissance. Le vaste panorama vierge de présence humaine, constitué de vastes prairies et d'animaux parfois fabuleux (éléphant, licorne, singe, girafe, lapin, paon) mais non monstrueux à l'exception de ceux qui émergent du cours d'eau, lisible par étape comme le volet droit du Chariot de foin ou Le Jugement dernier peut situer chronologiquement la rencontre, par le rapprochement aux premiers vers de la Genèse qui décrit la création du Monde, dont les premières étapes seraient représentées par la sphère obscure et bouillonnante de vie, représentée au verso du triptyque et visible lorsque celui-ci est fermé.
Le panneau central représente une foule d'hommes et de femmes nus, qui s'abandonnent à toutes sortes de divertissement au milieu d'oiseaux et fruits géants. Les interprétations de ce panneau ne manquent pas et peuvent s'opposer radicalement.
Comme le suggère le titre actuel de l'œuvre, le titre original étant perdu, il peut s'agir d'une apologie des plaisirs de la vie.
Au contraire, pour Ernst Gombrich, cette scène montre l'humanité corrompue que Dieu s'apprête à châtier par le déluge. À l'appui de cette thèse, Gombrich énumère les très nombreux indices d'instabilité qui annoncent la fin de l'état décrit. Les éléments naturels tels que des animaux géants et pacifiques, des fruits de taille immense renvoient à l'image que l'on se faisait de ces choses antérieurement au déluge, d'après des sources théologiques. En outre, Gombrich cite un contemporain qui fait une description des scènes du tableau et lui attribue ce sens.
Une interprétation du bassin d'eau sur le panneau central renvoie, d'une manière généralement admise, à la thématique de la fontaine de jouvence, dont les personnages s'y baignant sont en train de profiter des bienfaits
Les volets fermés montrent un globe transparent, bouillonnant de vie et de phénomènes aquatiques, minéraux et végétaux.
Selon W. Fraenger, il s’agit du troisième jour de la Création, lorsqu’une « buée fertile » féconde le monde minéral et permet l’émergence des premiers végétaux, avant la conception des « luminaires » qui marquent « les époques, les jours et les années » : le Soleil, la Lune et les étoiles, créations du quatrième jour. La représentation de la Genèse est confirmée par les deux phrases inscrites en lettres gothiques dorées en haut de chaque panneau. Le volet gauche porte les inscriptions Ipse dixit et facta sunt, et le volet droit Ipse mandavit et creata sunt. Ces vers proviennent des psaumes d’Isaïe : « Lui parle, ceci est. Lui commande, ceci existe », ce qui renvoie à la Genèse : « Dieu dit : Que la lumière soit! Et la lumière fut » (Genèse 1-3).
Pour Ernst Gombrich, la peinture figurant sur les volets fermés a pour sujet la Terre, de laquelle se retirent les eaux du déluge. Le rayon de lumière est l'arc-en-ciel symbolisant la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes, et la promesse que le Déluge n'aura plus lieu. Il est en outre établi que le centre de la représentation a été rogné et qu'il n'est pas impossible qu'on y vît initialement l'arche de Noé.
Au sommet à gauche, un personnage âgé, assis dans une trouée de nuage, tient un livre : Dieu lui-même, à rapprocher du Dieu de l’un des fonts baptismaux de la cathédrale de Bois-le-Duc, sculpté par Aert van Tricht en 1492.
On observe les complémentarités de la Terre et du Ciel, de la lumière et des ténèbres et, du point de vue de la composition, des deux axes, vertical et horizontal.
Source : wikipedia
Voir aussi
"AU-DELA", le film de Clint Eastwood
Développement actuel de la conscience
Joao De Deus, guérisseur incroyable
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