Les " Black " Programmes
(le programme "Aurora", voir plus bas - dailymai)
Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni , les "black programs" sont des projets maintenus secrets, un projet est dit "noir" dans la langue vernaculaire militaire, et ne sont pas reconnus publiquement par les gouvernements.
Il en existe beaucoup, certains sont effrayants, d'autres étranges.
Voici quelques exemples de ces projets
(source de la photo : pressegalactique)
- Projet SIGN
Le premier projet officiel concernant les OVNIs de l'armée de l'air américaine, qui a débuté en janvier 1948. Son but était de déterminer ce qu'étaient les OVNIs. Il a duré jusqu'en février 1949, et le résultat final était que 20% des observations demeuraient inexpliquées.
- Projet GRUDGE
Le successeur du projet Sign, qui a à l'origine été créé pour cacher le problème des OVNIs. Les journalistes ont été encouragés à écrire que les OVNIs n'existaient pas. Le rapport final a déclaré que tous les témoignages pouvaient être contestés sur le plan psychologique, même si le nombre de récits avait augmenté de 23% depuis le projet Sign ; ainsi, toute enquête supplémentaire devait être sérieusement repensée, ce qui fut le cas. Le projet Grudge a pris fin en 1950.
C'était un document de 16 volumes, contenant des informations collectées (d'ordre scientifiques, technologiques) depuis que les Etats-Unis ont enquêté (non officiellement) sur les cas d'ovnis, et d'identification de vaisseaux extraterrestres. Ce projet à été financé par des fonds secrets de la CIA.
- Projet BLUE BOOK
Le projet Blue Book constitue le dernier projet public d'investigation de l'US Air Force à propos des OVNIS, qui a débuté en 1952. Son but était d'expliquer les observations d'OVNIs, pour déterminer s'ils constituaient un danger pour la sécurité nationale, ou si les OVNIs pouvaient apporter des connaissances scientifiques aux autorités. Des rapports ont été collectés, analysés et classés en fonction de leurs résultats. Personne n'avait remarqué quoi que ce soit jusqu'à ce qu'un membre de l'équipe d'enquêteurs n'envoie son propre rapport d'observation. Ce rapport fut classé, mais quand l'homme voulut se référer à sa déclaration, elle avait disparu. Il a alors émis l'hypothèse que les rapports qui demeuraient inexpliqués étaient retirés des fichiers et envoyés à une autorité supérieure ; cette thèse a maintenant été adoptée par de nombreux ufologues. Le projet Blue Book a été abandonné en 1969, à la suite de la publication du rapport Condon. Ce rapport, rédigé en 1969 par le Docteur Edward Condon, concluait que toutes les observations d'OVNIs sont explicables et que les OVNIs ne constituent pas une menace pour la défense nationale. L'un des enquêteurs, le Docteur J. Allen Hynek, a alors fondé le premier groupe ufologique scientifique, le Center for UFO Studies (centre d'études ufologiques), en 1973.
- Projet POUNCE
Un projet top secret de 1953 qui avait pour but d'évaluer les différents types d'OVNIs, afin d'acquérir des connaissances spatiales supplémentaires et de formaliser toutes les procédures à suivre en cas de récupération après un crash.
- Projet SIGMA
Un projet débuté en 1954 et qui avait pour but de découvrir le moyen de communiquer avec des extraterrestres. L'existence de ce projet a été révélée dans le sommaire du projet Aquarius et est censé avoir abouti en 1964, quand un officier de l'air force a pu entrer en contact avec deux aliens dans le désert du Nouveau Mexique. Quoi qu'il en soit, il existe réellement un projet Sigma, décrit dans un document de publicité en 1986, et qui est décrit comme "un programme top secret de l'armée de l'air avec la collaboration de Rockwell International" et qui a été officiellement annoncé comme un projet secret de développement d'un armement laser. Aujourd'hui il est toujours d'actualité en ce qui concerne les communications.
- Projet GALILEO
Un projet du S-4 ayant trait à des découvertes de disques volants.
- Projet MAJI
MAJI signifie Majority Agency For Joint Intelligence, autrement dit, organisme majeur pour le contact avec des intelligences. Toute information et désinformation passe par cette agence. Elle travaille avec la CIA, la NSA (National Security Agency) et la DSA. Tous les projets concernant les extraterrestres seraient sous son contrôle.
- Project PLATO
Projet responsable des relations diplomatiques avec les extraterrestres. Un accord avec les extraterrestres aurait été passé. En échange de technologie, leur présence sur terre est tenue secrète, et on les laisse mener leurs expériences (abductions).
- Projet REDLIGHT
Projet chargé de tester les vaisseaux récupérés. Il est mené à bien sur le site d'Area-51.
- Project NRO
Organisation chargé de la sécurité des extra-terrestres et de leurs vaisseaux (basée à Ford Carson, Oregon).
- Projet JOSHUA
Projet responsable du développement d'une arme basée sur le son basse fréquence, capable de détruire les vaisseaux extra-terrestres.
- Projet SNOWBIRD
Un projet top secret commencé en 1972 et dont le but était de rechercher, analyser et effectuer des vols test d'épaves d'OVNIs. Il est possible que les OVNIs ayant pris part à l'affaire Cash/Landrum, où les 2 protagonistes avaient assisté à une rencontre du 2ème type, aient été construits par les Américains durant ce projet. En tout état de cause, un projet Snowbird a existé, et consistait en un exercice conjoint de l'armée de l'air et de terre ayant lieu dans la région sub-polaire en 1955; cette définition figure dans l'édition 1963 du "Gale Research's Codes Names Dictionary" (dictionnaire Gale des noms de code). Le projet Snowbird dont il est question ici est un projet diffèrent dont l'existence a été révélée dans le sommaire du projet Aquarius.
- Projet TWINKLE
Une étude hautement secrète sur des boules de feu vertes observées au Nouveau Mexique. Lorsqu'un enquêteur arrivait à l'endroit où l'on pouvait voir de ces boules de feu, elles disparaissaient, si bien qu'aucune recherche ne pouvait avoir lieu. C'est pourquoi le projet Twinkle prit fin. On a pensé que puisque les boules de feu disparaissaient à l'approche des enquêteurs, celles-ci étaient contrôlées par une forme quelconque d'intelligence.
- Projet AQUARIUS
Un projet top secret commencé en 1953 et qui avait pour but de recenser le plus possible de données à propos de l'existence de formes de vies extra-terrestres et des interations avec l'homme, pour les 25000 dernières années, et de diffuser ces informations auprès des projets compétents. Son existence a été révélée par William Moore, quand il a rendu public 3 pages du "project Aquarius executive briefing document" (sommaire du projet Aquarius). Malheureusement pour lui, les critiques ont prouvé que le document était faux. Ils lui ont demandé de fournir d'autres preuves, on attend toujours...
- Le projet "Magnet"
ce programme Américano-Canadien s'orienta vers l'étude de zones d'influence magnétique (en fait, des zones à antigravité naturelles présentes sur Terre). Ils s'intéressèrent particulièrement à un vortex présent au sud du lac Ontario .
- Le projet "Winterhaven"
celui-ci devait mettre à contribution des industriels, aussi bien civils que militaires, pour entreprendre des études théoriques et pratiques sur l'antigravité.
Il faut préciser qu'une des principales caractéristiques du projet Aquarius est qu'il ne faisait appel qu'à des connaissances et technologies terrestres, connues à l'époque, sans avoir recours à aucun apport provenant d'une technologie extraterrestre.
L'objectif a été dès le départ, de pouvoir obtenir des véhicules spatiaux antigravitationnels, qui auraient des capacités de vols interplanétaires. Deux types d'engins seront mis au point: un drône télécommandé et propulsé par un moteur antigravitionnel "magnéto-électrostatique"; et plusieurs engins pilotés de types "ARV", "Antigarvity Research Vehicle", qui avait la forme d'une soucoupe.
(source : portedutemps et (source :membres.multimania)
- Le projet Z- Covverage
Un projet du FBI pour espionner le courrier des citoyens Américains.
Entre 1940 et 1966, le FBI a conduit huit programmes distincts d'ouverture du courrier, qui seront tous regroupés sous un projet global, portant le nom de "Z-Coverage", la "Couverture Z". Durant cette période, il n'y aura eu qu'une courte période de suspension, sur la vingt six ans que durera le programme."..." En théorie, seulement les informations ayant un intérêt majeur pour le contre-espionnage devaient être retenues. Afin de réduire le volume de lettres à ouvrir et pour maximiser le rendement, des critères précis avaient été définis."..."
Le procédé utilisé par le FBI pour ouvrir les enveloppes.
Le FBI ne faisait pas comme la CIA (qui utilisait la vapeur pour décoller et ouvrir, puis de la colle pour refermer). Le bureau avait sa propre façon de faire, avec une méthode beaucoup plus élaborée (mise au point par le laboratoire du FBI). Cela ne leur prenait que une ou deux secondes pour ouvrir une enveloppe ! (au lieu des cinq à cinquante secondes en moyenne pour la CIA). Ce procédé spécial est demeuré secret.
Parmi ce que "Z-Coverage" a permis de découvrir, ont peut citer entre autre:
- Deux agents à la solde des Soviétiques, Robert et Joy Ann Baltch;
- Un employé d'une agence de renseignement Américaine qui avait proposé des informations relatif aux système d'armement à un gouvernement étranger, par le biais d'une lettre adressée à une Ambassade. Et qui mentionnait qu'il était près à faire défection (si ces renseignements étaient parvenu à l'étranger, le Departement de la Défense avait déclaré que les dommages que cela aurait engendré, aurait eu un coût estimé à dix millions de dollars);
- Un autre employé sur la côte Ouest, qui proposait des informations militaires tactiques à des pays étrangers contre la somme de soixante mille dollars.
(source : actualitedelhistoire)
- Le programme "Bloodstone"
Un Programme de la CIA pour créer une unité spéciale, qui serait utilisée pour des assassinats et des enlèvements de personnalités étrangères.
Le programme surnommé "Bloodstone" est sans doute l'un des moins connu, tout en étant l'un des éléments les plus significatifs, au sujet des aspects criminels de l'agence de renseignement Américaine."..."
Les méthodes d'assassinats dans le manuel de la CIA de 1954.
La participation des agents de la CIA dans des assassinats remonte avec certitude, au moins à 1954, quand il sera préparé un manuel pour accomplir des meurtres, dans le cadre d'une opération à l'encontre du gouvernement de gauche du Guatemala.
Ce manuel de 19 pages, qui a été déclassifié en 1997, est sans équivoque sur ce qu'il cherche à enseigner: "Le point essentiel de l'assassinat est la mort du sujet", et déclare que, "même s'il est possible de tuer un homme avec les mains nues..." "...les plus simples des outils locaux sont souvent le moyen le plus efficace de l'assassinat. Un marteau, une hache, une clé, un tournevis, le feu, le couteau de cuisine, un pied de lampe ou quoi que ce soit de dur, lourd et maniable suffira".
Le manuel recommandait ce qu'ils appellent, "l'accident artificiel", comme le meilleur moyen de se débarrasser de quelqu'un. "L'accident le plus efficace... ...est une chute de 75 pieds ou plus sur une surface dure. Les cages d'ascenseurs, les escaliers, les fenêtres et les ponts peuvent servir." Le manuel suggère de procéder en saisissant la victime par les chevilles et de procéder à un "basculement du sujet sur le bord...". "Pousser au passage des trains, des wagons de métro sont généralement efficace, mais nécessitent une synchronisation précise."
Le manuel examine ensuite les "armes contondantes", notant que, "un marteau peut être trouvé presque partout dans le monde" et que "les battes de baseball sont également excellentes". Le manuel explique les meilleurs endroits du corps pour tuer une personne par arme blanche ou encore les avantages et les inconvénients de l'utilisation des fusils, pistolets, mitraillettes et autres armes.
Les assassinats liés à ce programme de la CIA.
Voici quelques opérations réalisées, parmi les programmes d'assassinat les plus notoires, dont des comptes-rendu et des informations sont parvenu jusqu'à nous (très peu sont connu en détail):
Les opérations "Hagberry" et "Lithia".
Deux de ces opérations d'assassinat nous sont assez bien connu. Elles avaient pour nom de code "Hagberry" et "Lithia", et avaient été dirigées contre des agents étrangers qui avaient pénétré des réseaux d'espionnage anglo-américain émigré en Europe (qui opérait dans le cadre d'une mission d'espionnage, qui avait pour nom de code "Rusty")."..."
L'opération Ohio.
Cette opération employait une équipe d'Ukrainiens ex-nazis pour liquider des agents doubles et et des agents Soviétiques de l'Est, ainsi que des agents Québécois, se trouvant dans un camp de personnes déplacées à Mittenwald en Allemagne de l'Ouest, dans les Alpes de Bavaroise. Pour cette opération, plusieurs anciens de l'Organisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN), qui avaient derrière eux, bon nombre de crimes contre l'humanité, avaient été recruté.
Selon un rapport, on estime que plus de cent personnes ont été assassinés par cette opération, en Europe occidentale après la guerre, mais le nombre exact n'a jamais été confirmé. "..."
Les ovnis du Pentagone
On les repère souvent à d'étranges ondes de choc. On apprend, des années plus tard, qu'il s'agissait de jets espions ou de prototypes ultrasecrets de l'armée américaine. Des «programmes noirs» qui dévorent des milliards de dollars. Dernier en date: le mystérieux Aurora..
L'avertissement vient d'un officier supérieur de l'US Air Force: «Il faut que vous le sachiez: cet avion n'existe pas.» Vous êtes prévenus. Les experts ont une idée de sa forme et de ses performances - extraordinaires. Des témoins fiables l'ont vu survoler plusieurs régions du globe. Il a déjà coûté des milliards de dollars. Mais vous ne le verrez pas au Salon du Bourget, jusqu'au 20 juin.
Vous ne le trouverez pas davantage dans les revues officielles. «Il n'existe pas». Officiellement, du moins: Aurora, le jet espion, est issu de ce que les Américains appellent les «black programs». Les programmes noirs. Ultrasecrets. Considérez donc que les lignes qui suivent n'ont jamais été écrites.
Une vieille tradition américaine, ces programmes noirs: en 1964, il fallut un discours du président Lyndon Johnson pour que le pays apprenne que le SR 71 - un avion dont il n'avait jamais entendu parler - espionnait le reste du monde pour le compte de la CIA depuis plusieurs années. Jusqu'en 1982, les autorités de Washington ont nié fermement l'existence d'un autre jet de reconnaissance, le U 2 Rs - extrapolation du célèbre U 2 avec lequel le pilote Gary Powers avait été abattu au-dessus de l'Oural en 1960. Avant d'avouer qu'il volait depuis 1968. Idem pour le chasseur furtif F 117, caché pendant des années et dévoilé quelques mois avant qu'il bombarde Bagdad. Et il y en a d'autres.
Tellement secrets qu'ils ont donné à des fous d'avions et de technologie une furieuse envie de savoir. Journalistes ou ingénieurs, ils traquent le mystère des bases secrètes de l'armée américaine. Certains en ont fait un métier. Ils vont jusqu'à compter les voitures sur les parkings des unités de recherche des sociétés d'aviation. Histoire de vérifier si le nombre d'employés correspond au travail officiellement effectué.
Et ils épluchent les quotidiens, rubriques Défense et Technologie, bien sûr, mais aussi Faits divers, à la recherche d'indices. Qui peuvent être révélateurs.
A partir de 1990, une série d'articles dans le «Los Angeles Times» les a particulièrement intéressés: dans les vallées de San Gabriel et de San Bernardino, en Californie, un grondement étrange va, à cinq reprises au moins, faire trembler les murs des maisons. Pour les scientifiques de la surveillance sismographique de l'US Geological Service, installés au Caltech, Los Angeles, aucun doute: le séisme n'est pas naturel. Trop ponctuel: il n'est ressenti que le jeudi matin, vers 7 heures. Hypothèse retenue: un avion hypersonique. Mais pas la navette ni le jet espion SR 71, dont les «traces» sont connues. Quelque chose de nouveau.
D'inconnu. Sans parler des étranges bruits de moteurs et de ces formes bizarres aperçues, à la nuit tombée, sur les pistes ou près des hangars des aéroports militaires. En 1991, c'est le quotidien écossais «The Scotman» qui apporte sa contribution en évoquant d'autres vibrations, dues aussi à un bang hypersonique, dans la région de Machrihanish, à l'ouest de l'Ecosse. Coïncidence: l'US Air Force y dispose d'une base sévèrement gardée par les commandos de l'US Navy, les Seals. En avril 1992, enfin, plusieurs radioamateurs californiens captent des communications entre la base militaire d'Edwards et un avion, nom de code «Gaspipe». Certitude: d'après les conversations, l'engin était nettement au-dessus de 16 000 mètres. Soit au-delà des maximums habituels des jets de combat connus. Conclusion des chasseurs de secrets: Aurora, le nouvel espion américain, n'est pas une chimère.
Aurora.
Ce nom est apparu par erreur, en 1985, dans les prévisions budgétaires du Pentagone pour 1986. Avec seulement 80 millions de dollars cette année-là, mais 2,272 milliards pour 1987. Intriguant. De quoi faire penser immédiatement à un successeur du SR 71 et aux fameux «skunk works», les «ateliers de putois» de la firme Lockheed. Sous son vrai nom - «Advanced Development Corporation» - ce labo ultrasecret a déjà accouché des premiers avions de reconnaissance U 2, des fameux F 117 de la guerre du Golfe et du SR 71 espion. Du black, encore du black, toujours du black. 4 000 personnes - dont 10 pilotes d'essai - y travaillent aujourd'hui, avec un budget de 752 millions de dollars (chiffre 1991), pour des projets officiels qui ont du mal à justifier cet argent et ce personnel. La ligne Aurora va, bien sûr, disparaître des documents officiels du Pentagone. Les témoignages, eux, vont se multiplier.
L'existence du programme est implicitement confirmée en 1990, quand le Pentagone annonce la retraite du SR 71. Explication officielle: «Trop cher, et les satellites peuvent faire le travail.» Les experts doutent. 200 millions de dollars - son coût de fonctionnement - représentent une goutte d'eau dans le budget de la Défense. Et les satellites ne permettent ni la souplesse ni la précision d'un vol de reconnaissance. Conclusion: les Américains disposent d'un engin plus performant. Autre signe: Lockheed, constructeur de l'avion mis au rancart, n'a pas protesté. Pas un mot. Les comptes de la firme, eux, parlent: la rubrique «divers» affiche des revenus de plus de 1 milliard de dollars par an. De quoi financer le travail des «putois» sur un digne successeur...
UNE TECHNOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE
Fin 1992, un témoignage capital paraît dans le «Jane's Defense Weekly», la bible en matière d'armement. Chris Gibson, un ancien observateur de la Royal Air Force, a contacté Bill Sweetman, le spécialiste du «Jane's», pour lui conter une observation effectuée trois ans auparavant en mer du Nord: un appareil inconnu, ravitaillé en vol par un gros-porteur et escorté par des chasseurs américains. Tout se confirme. Le croquis établi alors correspond parfaitement à la plupart des précédents témoignages. Aurora prend forme pour le public.
En croisant l'ensemble des informations recueillies, les caractéristiques techniques se précisent également. Il mesurerait environ 27 mètres de longueur, pour 15 de largeur, avec une forme delta. Construit dans un alliage de titane, il serait propulsé par une double motorisation alimentée en méthane liquide: la première, des turboréacteurs classiques, pour atteindre Mach 3 ou Mach 4, et la seconde, des statoréacteurs le poussant jusqu'à Mach 6, voire Mach 8 (8 500 km/h), à une altitude de croisière entre 30 et 45 kilomètres! A cette vitesse, n'importe quel point du globe est accessible en moins de trois heures. L'originalité tiendrait dans un nouveau concept d'utilisation des statoréacteurs, baptisé «Scramjet» ou «moteur à pulsations d'ondes détonantes».
Explication: l'explosion serait provoquée non pas dans la chambre de combustion, mais à l'arrière de l'avion, provoquant des ondes de choc sur lesquelles l'engin surferait littéralement.
Aurora vole probablement depuis 1986. De par sa forme, sa vitesse et son altitude, il est sans doute indétectable et, quoi qu'il en soit, inaccessible à tous les missiles. Et, même s'il ne l'est pas, quelle importance? Le temps de comprendre, il est déjà parti... Merci Reagan. C'est lui qui, au début de son premier mandat, a relancé fortement les black programs. Un monde occulte dont Aurora n'est qu'un exemple spectaculaire: «Il y a sûrement plusieurs avions secrets actuellement en essai, dit Bill Sweetman, l'enquêteur du ?Jane's?. Et aussi des missiles, des navires, des satellites...» Preuve: ce prototype de bateau furtif - à faible signature radar - récemment dévoilé par l'US Navy, qui navigue en essai depuis 1986. Indice: cette invasion du ciel belge par un groupe d'ovnis, en 1991. Certains y ont vu la trace du TR 3 A, la «manta noire», autre avion officiellement inconnu mais plusieurs fois observé. D'autres ont parlé d'extraterrestres.
La fin de la guerre du Golfe a stoppé les vols non identifiés. Hasard?
Dans le budget 1993 du Pentagone, 16 milliards de dollars (86 milliards de francs) de l'enveloppe «recherches, développement et production» seraient consacrés à ces travaux confidentiels. Seules les commissions spécialisées du Congrès en sont informées. Et encore: «Pour les projets les plus chauds, ils ne sont pas plus de six ou huit à être au courant», estime Steven Aftergood, directeur de «Secrecy & Government», revue de la fédération des scientifiques américains. Un système qu'il condamne: «Officiellement, le secret est le protecteur de l'avance technologique. Or on peut avouer l'existence d'un programme sans en dévoiler les caractéristiques techniques. La confidentialité assure surtout une totale opacité des moyens de financement. Et, sans contrôle, tous les abus sont possibles.» Dérapages budgétaires, bien sûr, mais aussi - qui sait? - éthiques: rien n'empêche de travailler sur des armements chimiques et biologiques totalement interdits. Le président Bill Clinton a d'ailleurs lancé une commission chargée d'étudier une éventuelle levée du secret. Sans réellement inquiéter les barbouzes du Pentagone, dont le discours, invariable, est parfaitement rodé: «Il faut que vous le sachiez, cet avion n'existe pas.»
LE TR 3 A
Les ovnis vus en Belgique en 1991 étaient-ils des avions de ce type?
L'AURORA
Le dernier avion hypersonique américain volerait à Mach 6 ou 8, entre 30 et 45 kilomètres d'altitude. Ce dessin a été réalisé d'après les indications fournies à Bill Sweetman, du «Jane's», par un ancien observateur de la Royal Air Force, qui a vu le prototype en 1989 en mer du Nord. Il remplacerait le célèbre SR 71
(ci-dessus), mis à la retraite en 1990, officiellement sans successeur.
UN AUTRE PROTOTYPE?
Selon «Aviation Week and Space Technology», cet avion hypersonique aurait été vu à plusieurs reprises dans le ciel du sud-ouest des Etats-Unis. Il pourrait, d'après la revue, être guidé sans pilote.
(source : lexpress)
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