Rendez-vous avec l'insolite, la France de l'imaginaire
Le puits qui parle
Un écho exceptionnel ! Dans la commune de Troo en Loire et Cher
Ce puits est aussi appelé "Puits de Jacob" ou "Puits de Jacquot".
Son eau a alimenté les habitants du "Château" jusqu'à l'installation de l'eau courante en 1972.
Si sa margelle semble dater du XVe siècle, il est lui, beaucoup plus ancien, au moins du XIe siècle et de la fondation de la collégiale. Profond de 45 mètres, creusé dans la roche comme un fût, son fameux écho a donné lieu à des légendes dont plus célèbre est l'histoire d'une jeune femme particulièrement bavarde qui jacassait du matin au soir et parfois même en dormant.
"Son seigneur et maître en devenait malade ! Un jour, excédé, il luit dit : "Si seulement le diable venait, je lui dirais de t'emporter !"
- "M'as-tu appelé ? Me voilà !" lui répondit le diable en arrivant dans un nuage de soufre accompagné d'un grand coup de tonnerre.
- "Débarrasse-moi de cette créature, je te la donne" lui répondit l'époux sans plus réfléchir.
Le diable la saisit dans ses bras en riant et s'envola par la fenêtre ouverte, content de sa bonne fortune, car elle était jeune et jolie. Mais croyez-vous que la femme eut peur et qu'elle se tut ? Eh bien non ! Contente d'avoir trouvé un nouvel auditeur, elle se mit à parler de plus belle, de plus en plus fort, de plus en plus vite si bien que le diable étourdi, ahuri, excédé, ouvrit les bras et la laissa tomber. Comme il volait très haut, la femme en tombant fit un trou profond dont elle ne put sortir. Elle ne s'arrêta pas de parler pour autant. Seulement comme elle ne voyait plus rien ni personne, elle fut réduite à répéter inlassablement ce que les gens disaient en se penchant au bord du trou."
Il y a des siècles de cela et cela dure encore ... Essayez-donc !
(source : troo)
Des menhirs sous la mer entre Saint-Pierre- Quiberon et Carnac (56)
Les blocs mesurent de 1m à 1,60 m. Photos Thomas Abiven Plus de 230 menhirs ont été retrouvés ces dernières années, sous la mer, entre Saint-Pierre- Quiberon et Carnac (56). Un grand pas pour les scientifiques qui tentent de percer le secret des mégalithes du Morbihan. En 2007, lors d'une marée à très fort coefficient, un couple de touristes qui pêchait à pied avait découvert quatre haches du néolithique près de la plage de Petit-Rohu, à Saint-Pierre-Quiberon (56). Dans les mois qui avaient suivi, des prospections menées par Serge Cassen, responsable du laboratoire de Préhistoire de l'Université de Nantes, avaient établi la présence de 45 menhirs d'1,50 m de long, dans le secteur. Des pierres probablement submergées vers 6.500 ans avant Jésus-Christ.
Poursuivant ses investigations, l'équipe scientifique avait, en 2009, localisé 150 monolithes à Kerbougnec et vingt autres au Petit-Rohu, dans une zone envahie par la mer qui, il y a des millénaires, se trouvait à plus de 500m du rivage. Ces repérages, effectués au sonar, en collaboration avec Ifremer et des géologues, avaient été complétés par des plongées sur les sites. Dans des conditions assez difficiles, dues à une visibilité souvent médiocre. Le prolongement d'un grand site «Nous sommes persuadés qu'il s'agit du prolongement sous-marin du grand site néolithique du Moulin, à Saint-Pierre-Quiberon», explique Serge Cassen.
Selon le scientifique, il ne fait aucun doute que ces pierres monumentales, «très ordonnées et disposées dans des endroits stratégiques», ne présentent pas de similitudes avec le substrat minéral sur lequel elles reposent. Autres indices prouvant qu'elles ont été déplacées: des vasques d'érosion ont été détectées. Marques indiscutables prouvant qu'elles étaient autrefois au contact de l'air et des précipitations. «Un écran minéral» Sous l'eau, ces éléments ne forment pas une haie monumentale de pierres érigées. Carellesse sont couchées sous l'action du sable et des sédiments. «Seul un menhir est encore debout», poursuit l'archéologue du CNRS. Ces menhirs submergés devraient permettre, dans les années à venir, d'établir plus finement l'interprétation des sites mégalithiques qui gardent encore jalousement nombre de leurs secrets.
Mais, d'ores et déjà, Serge Cassen avance l'hypothèse que les alignements sur lesquels il a travaillé formaient des barres de stèles. «Pas des files de menhirs entre lesquelles on déambule mais un écran minéral qui barre, qui empêche ou qui filtre le mouvement. Cette mobilité est celle du déplacement des hommes, des esprits de la Sur nature ou des objets virtuels», écrit-il dans une publication, parue il y a deux ans. Nouvelles prospections Dans les mois à venir, un nouveau programme de prospection sera lancé pour établir une cartographie plus complète et plus fine des monolithes. «Dans le secteur de Kerpenhir, nous avons retrouvé une soixantaine de menhirs. Nous sommes persuadés qu'il en existe beaucoup plus...
Didier Déniel (source : letelegramme)
Un rayon de soleil particulier
Un bien curieux rayon de soleil dans la cathédrale de Chartres en Eure-et-Loir
Nous découvrons toutefois que le monument est construit selon le nombre d'or, une proportion magique pour l'étude de l'équilibre et de l'harmonie. On y retrouve aussi bon nombre de figures géométriques provenant de plusieurs monuments de l'Antiquité (égyptiens et grecs), dont les pyramides égyptiennes et le Temple de Salomon jusqu'au Saint des Saints.
Rappelons aussi que la surface du monument est égale, très exactement, au centième de la base de la pyramide de Khéops. Et nous remarquons encore que la construction de Chartres par les Templiers est une synthèse entre la pyramide de Khéops et le cercle de pierre de Stonehenge, en Angleterre. On y retrouve toute la science des anciens Égyptiens et des Pythagoriciens.
Par exemple, la tour de gauche est de 365 pieds, ce qui correspond au nombre des jours de l'année. La tour droite, de 28 pieds plus petite, représente les 12 mois lunaires de 28 jours.
Une étrangeté à ne pas oublier : au solstice de juin, le soleil vient toujours illuminer une pierre blanche marquée d'un tenon de métal et située au milieu du chœur. Cette pièce de métal reçoit un rayon de soleil par an. Celui de Midi, le 21 juin, jour du solstice d'été. Et le vitrail qui laisse passer cet unique pinceau de lumière est celui de saint Apollinaire : le petit trou par lequel passe le rayon de soleil tous les 21 juin (sur la bordure droite).
Chaque année, des milliers de personnes se déplacent pour assister à cet étrange phénomène. En fait, les vitraux de Chartres nous apparaissent comme de prodigieux amplificateurs de lumière tout en diffusant une clarté tout à fait particulière. Un art dans la verrerie qui semble perdu depuis longtemps.
Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres
Bien situé, dans la nef (au seuil de ce qui était la Cathédrale de Fulbert), bien conservé, d'une réelle beauté, il est parmi tous les labyrinthes de nos cathédrales l'un des plus grands. Ce chemin se déploie sur 261,55 m et sépare la nef de la cathédrale en 3 et 4 travées. C'est un héritage médiéval rare. D'autres ont existé dans les cathédrales de Reims, de Sens, d'Arras, d'Auxerre. Aujourd'hui il en existe encore un à la cathédrale d'Amiens, à Saint-Quentin, et à Bayeux, dans la salle capitulaire. Ces labyrinthes, contrairement à celui de Knossos, ne sont pas là pour égarer ceux qui s'y engagent ! Aucune fausse route, aucune impasse. Les méandres de cette immense "marelle" conduisent de toute façon au centre du dessin.
Le labyrinthe est un chemin symbolique qui mène l'homme de la terre à Dieu; un chemin où l'homme va à la rencontre de Dieu. Le centre de cette grande figure symbolise la Cité de Dieu. La démarche du labyrinthe ne consiste pas seulement à aller jusqu'au centre mais à en repartir. Le pèlerin est invité à emprunter la ligne tracée face à lui pour monter vers le choeur de la cathédrale, vers l'orient, la lumière. Le pèlerin du XIII ème siècle parcourait ce chemin, en priant, comme s'il faisait un pèlerinage vers Jérusalem, c'est pourquoi les labyrinthes portaient le nom de "Chemin de Jérusalem".
De nos jours encore, chaque année, le jour de la Saint Jean, le labyrinthe est dégagé des chaises pour que les pèlerins pour qu'ils puissent effectuer ce parcours. (source : dossiers.secrets)
Constellation de la Vierge et Cathédrales
Il est intéressant de remarquer que le nord de la France présente un ensemble de cathédrales des 12 ème et 13 ème siècles, toutes dédiées à Notre-Dame, dont la disposition rappelle celle des étoiles de la Constellation de la Vierge, telle qu’elle devait être au moment de la naissance de Jésus.
Les deux principales étoiles de la constellation de la Vierge sont SPICA (l'épi, le pain, la matière) et VINDIMIATRIX (les vendanges, le vin, le sang, le Graal). Dans l'eucharistie, le pain est le moyen, de l'existence physique, le vin, le moyen de l'existence spirituelle.
Remarquons que Spica signifie "épi de blé" et Bethléem "maison du pain".
SPICA se trouve exactement sur le chemin de l'écliptique [tracé fictif du mouvement de la course annuelle de la Terre autour du Soleil], et "marque" l'équinoxe d'automne (nuit du 21/22 septembre, St Matthieu) - juste à la limite ("cuspide") de l'entrée dans la Balance.
Si l'on prend la carte de France, et que l'on y marque les positions relatives des cathédrales d'ABBEVILLE, AMIENS, BAYEUX (=SPICA), CHARTRES, EVREUX, LE MANS, PARIS, REIMS et ROUEN, on obtient la configuration exacte de la constellation de la Vierge.
La cathédrale de Chartres est dirigée vers le nord-est qui est la direction de la levée du soleil au solstice d’été, le 21 juin. C’est la que la Lumière annonce un nouveau cycle, le renouveau de la Vie. La plupart des églises dans lesquelles on trouve des Vierges Noires sont orientées selon cet axe Nord-Est Sud-Ouest.
L'axe de la cathédrale de Chartres
Précession des équinoxes
Hipparque, aux environ de -130, fut le premier à estimer la précession de la Terre. En comparant ses mesures de la position de Spica, une étoile proche de l'écliptique, par rapport au point vernal avec celles effectuées par les astronomes des siècles précédents, comme Timocharis d'Alexandrie et les astronomes babyloniens et chaldéens, il montra que le point vernal s'était déplacé de 2° par rapport à Spica. (source : t3m)
Le jardin des méditations à Cossé-le-Vivien (53)
Dans cette partie à ciel ouvert, le visiteur se trouve dans une architecture intérieure qui s’organise autour d’un bassin bordé des douze mois de l’année et en forme de croix, tel un patio ou un cloître. Le parcours s’oriente suivant le sens de rotation de la terre.
Au nord s’élève une statue haute de 6 m 50, appelée « Notre-Dame-Tout-Le-Monde », lien entre le ciel et la terre. Son socle plonge ses racines dans l’eau du bassin source de vie. A l’est la « Porte du Soleil » fait face à la « Porte de la Lune » au soleil couchant. A travers cette course du temps, l’artiste nous rappelle le cycle de la vie en quête de sagesse. Ce cheminement nous invite vers les salles d’exposition à la découverte de la diversité technique de l’artiste : peintures, céramiques…
Le Dragon
Le dragon n’a pas l’aspect démoniaque qu’on lui confère en Occident. Il est l’entrée symbolique du coeur du musée, placé telle une sentinelle, c’est le gardien de la connaissance. Il est coiffé d’une famille symbolisant l’humanité qu’il protège.
La maison de Robert Tatin
Le Musée s’articule autour d’une très ancienne maison, point de départ de l’oeuvre.
Ce lieu-dit « la Frênouse » a été choisi par Robert Tatin en fonction de son histoire certes, mais aussi et surtout pour son orientation Est-Ouest.
Après un regard à la maison restaurée et qui servit d’habitat à l’artiste pendant les 21 dernières années de sa vie, on se prépare à franchir les portes du « Jardin des Méditations » non sans avoir auparavant remarqué la pierre tombale dans le jardin devant la maison, sous laquelle repose l’artiste depuis 1983, conformément à son vœu.
Le ministre de la Culture et de la Communication a lancé le label « Maisons des Illustres » le 13 septembre 2011.
Ce label a été créé pour signaler au public les lieux dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire des femmes et des hommes qui les ont habités et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France.
Présentes dans toutes les régions métropolitaines comme en Outre-Mer, ces Maisons dessinent une véritable cartographie, à la fois insolite et proche, des lieux où s’est façonnée l’histoire de notre pays. Les « Maisons des Illustres » regroupent des lieux de mémoire permettant de mieux relier l’histoire locale et l’histoire nationale, l’intime et le collectif. Elles révèlent le rôle joué par les acteurs politiques, religieux, scientifiques et artistiques dont le ministère de la Culture et de la Communication entend faire reconnaître la dimension culturelle.
Pour recevoir le label, chaque Maison doit répondre à un certain nombre de conditions parmi lesquelles l’ouverture de leurs portes aux visiteurs plus de 40 jours par an et la poursuite d’un objectif qui ne soit pas essentiellement commercial. Le label garantit ainsi aux visiteurs un programme culturel de qualité et des modalités d’accompagnement à la visite adaptées à tous.
(source : musee-robert-tatin)
Souterrain des 1000 Marches
à Villefranche de Conflent dans les Pyrénées-Orientales
Souterrain dit des « 1000 Marches » (1850 - 1853)
Vauban avait envisagé de faire ce souterrain qui passerait sous la têt mais ce projet n'aboutira pas, faute de finances.
Deux cents ans après, Napoléon III ordonne après plus de vingt ans d'études et de projets car ce château doit être considéré et traité comme citadelle- la construction d'une tour, puis d'une lunette à mi-coteau du château et de la cité.
En définitive, il fera établir une batterie qui est un groupe de cinq casemates à parapets en terre destinées à donner des feux sur les trois avenues menant à Villefranche. Les travaux sont confiés à l'entreprise Estève qui emploiera 250 personnes, ils débutent par la communication souterraine en partant du Fort en 1850 ; en dernier ressort on joindra la batterie intermédiaire au village en 1853.
« Il était envisagé de passer sous le lit de la Têt mais les travaux seraient dispendieux . Il est préférable d'établir une communication par le bastion de la boucherie en traversant le pont ST Pierre que l'on pourra recouvrir d'un bastingage ou d'un toit s'il est nécessaire et entrant par le réduit du pont St Pierre dans une galerie souterraine celle-ci devra être crevée aussitôt après la retraite des derniers défenseurs de la ville ».
Le souterrain dit « des milles marches » n'en compte en fait que 734. Il sera taillé à 70% dans une roche très friable et compte tenu du terrain accidenté on dénombrera beaucoup de morts parmi les ouvriers (22 sont relevés ; le Comité des fortification ayant refusé d'indemniser les veuves car leurs maris étaient morts suite à des faute professionnelles). (source : fort-liberia)
La maison de Villeneuve d'Asq (Nord)
une maison vraiment hantée !
Construite en 1939, cette maison située à la frontière entre Villeneuve d'Asq et Hem aurait fait fuir toutes les familles qui ont tenté d'y habiter en moins d'un an. Tous racontent avoir entendu des bruits de pas et des cris d'enfants à travers la nuit. En se renseignant, ils se sont rendu compte qu'un enfant de cinq ans était mort dans cette maison dans des circonstances tragiques. A priori, il chercherait des petits copains pour jouer avec lui... (source : topito)
source photo : bieresetchicons
La grotte du Jugement dernier
Fondée par Charlemagne en 769, l’abbaye bénédictine troglodytique de Brantôme abrite une grotte insolite dite du « Jugement dernier ». Les hauts-reliefs qui ornent cette grotte sont parmi les plus beaux ensembles sculptés dans un site troglodytique, au même titre que ceux du temple d'Abu Simbel, en Égypte, et ceux de Pétra, en Jordanie.
Des hauts-reliefs énigmatiques
Quand les premiers archéologues découvrent, au milieu du XIXe siècle, les hauts-reliefs de la grotte de Brantôme, ils appellent l’ensemble « Jugement dernier ». Or, le marquis de Fayolle, président de la Société historique du Périgord, analysant en 1890 les deux grandes sculptures qui composent cette œuvre, expliqua qu’il ne s’agit pas du Jugement dernier mais bien du Triomphe de la Mort inspiré par les danses macabres de la fin du Moyen Âge, ce que l’archéologue Gilles Delluc confirmera en 1985.
La première fresque sculptée, un haut-relief d’environ cinq mètres de haut sur cinq mètres de large, représente une fresque évoquant la mort dominée par Dieu. Cependant, un examen plus attentif du panneau permet de distinguer trois parties. La partie la plus haute est constituée d’une grande divinité à peine dégrossie, entourée d’un ange en vol et de deux personnages agenouillés. Juste en dessous, la mort armée de sa faux, flanquée de chaque côté d’un ange à genoux, sonnant de la trompette. En guise de soubassement, une tête couronnée de tibias et de fémurs. De part de d’autre, des petits figurants, sans doute des hommes et des femmes, de toutes conditions sociales : guerrier, dames, moines… Le marquis de Fayolle y voyait même un pape, un bourgeois, un empereur, une religieuse et un seigneur. Tout le monde danse avec la mort, les riches comme les pauvres, les puissants seigneurs comme les manants. Seul le Dieu tutélaire règne sans partage au-dessus des hommes, leur rappelant qu’il n’y a pas de salut en dehors de lui. Il s’agit bien ici d’une sculpture rappelant les danses macabres, destinées à édifier les populations, à montrer que la vie sur terre conduit inéluctablement à la mort et à maîtriser les désordres, les guerres et les tentations de cette fin du XVe siècle.
Sur la paroi qui fait face au Triomphe de la Mort, un thème plus courant a été sculpté : la Crucifixion. Le Christ en croix, entouré de Marie à sa droite et de Jean à sa gauche, domine la ville de Jérusalem. Marie-Madeleine étreint la Croix, un moine assis à droite et un personnage agenouillé à gauche contemplent la scène. Ce panneau assez conventionnel a sans doute été sculpté plus tardivement que le Triomphe de la Mort, au XVIIIe siècle sans doute.
Une atmosphère païenne
De quand date ce panneau sculpté ? Fin du XVe siècle, affirment les archéologues Brigitte et Gilles Delluc, mais si l’on est certain des dates de la création des hauts-reliefs, on ne sait rien de leurs auteurs, tant leur facture est étrangère aux courants religieux connus de l’époque.
Comme aucun document ne vient éclairer son origine, toutes sortes d’hypothèses ont été évoquées. Par exemple, Georges Bussière, l’historien spécialiste du site de Brantôme, rappelle que des hérésiarques partisans du « gentilisme » avaient vécu à Brantôme, y créant même un ermitage. D’autres évoquent plutôt un art populaire et contestataire dans le même esprit que les statues grotesques de Denézé-sous-Doué. Une atmosphère païenne pèse assurément sur la grotte du Triomphe de la Mort. Le dieu sculpté, assis sur un fauteuil, évoque plutôt une divinité gauloise que chrétienne, en l’occurrence le fameux dieu Lug, porteur de lumière. Une impression de force sauvage émane de la statue qui évoque une idole destinée à quelques cultes sacrificatoires.
Qui percera les mystères de l'immense panneau sculpté trouvé dans la grotte de l'abbaye troglodytique de Brantôme ?
La salle des gardes du château du Plessis-Bourré, dans le Maine-et-Loire
Un logis alchimique ?
Photo : Franck Fouquet
Il y aurait un code crypté énigmatique dans la fresque qui recouvre le plafond de cette salle. Il renfermerait le secret de la pierre philosophale et de l'elixir de longue vie.
Objets classés
Il abrite aussi des chefs-d'œuvre, tapisseries, tableaux, boiseries et meubles :
Le plafond à caissons de la salle des gardes forme vingt-quatre tableaux. L’auteur des peintures du plafond à caissons est anonyme. Six grands caissons comprennent chacun quatre hexagones ; seize de ces tableaux affichent une symbolique des alchimistes de l’époque, notamment inspiré des trois grands principes actifs : le mercure, le soufre et le sel ; les huit autres représentent des scènes proverbiales et sont d’« esprit malin et hardi ». Cette hardiesse est telle que les tableaux furent dissimulés au xviiie siècle au regard des hôtes.
une Vierge aux douleurs, en bois polychrome.
deux tapisseries des Flandres, inspirées des Actes des Apôtres. Une tapisserie du martyre de saint Étienne.
un portrait de Jean Bourré en 1461, un autre de Marguerite de Feschal, son épouse et un portrait de Charles Bourré, peints au xviie siècle.
deux natures mortes signées de Quentin de la Tour.
de nombreux meubles sont aussi des objets classés.
En 1945, l’hermétiste Eugène Canseliet publie Deux logis alchimiques, en marge de la science et de l'histoire qui prolongent Les demeures philosophales de Fulcanelli, et dans lequel il affirme que le château du Plessis-Bourré est orné de symboles alchimiques et ésotériques. Il n’y a cependant aucun élément historique qui permette cette interprétation, et, « l’idée que des monuments ou des œuvres d'art contiennent un symbolisme alchimique ne remonte qu'au xviie siècle. »
(source : wikipedia)
Les Folies Siffait, en Loire-Atlantique
Une étrange atmosphère se dégage du parc des Folies Siffait où les escaliers ne mènent à rien (de visible), les fenêtres sont bouchées, et les ronces envahissent tout le terrain. En savoir plus sur planet.fr
Les Folies Siffait sont un parc aménagé entre 1816 et 1830 dans le domaine de la Gérardière, au Cellier, près de Nantes, par Maximilien Siffait (1780-1861), architecte amateur, et par la suite par son fils Oswald (1813-1877), botaniste.
Elles sont inscrites au titre des monuments historiques depuis un arrêté du 22 juillet 1992.
Longtemps propriété privée, le site est devenu propriété de la commune en 1986 puis du département de la Loire-Atlantique en 2007.
Les Folies Siffait sont un jardin décoratif organisé en terrasses et présenté sous forme de ruines artificielles. Ces vestiges factices, à l'origine de couleurs différentes, constituent un labyrinthe de socles de tour et d'escaliers qui ne conduisent nulle part. Niches, balustrades, enduits colorés, escaliers, murs, tours, trompe-l’œil, fausses ruines se succèdent, avec comme matière de base le schiste ardoisé. On peut, du site, bénéficier de panoramas sur la Loire.
(source : wikipedia)
Rendez-vous avec l'insolite
Au mois d'octobre, les ouvrages de superstitions populaires qui flirtent avec le surnaturel sont légion. Mais, immunisés contre la frénésie d'Halloween (plutôt refroidie ces derniers temps en Europe, vous ne trouvez pas ?) et son cortège de "livres de commande", nous avons apprécié la parution discrète du dernier et excellent carnet de voyage d'un aventurier du mystère, Claude Arz.
Familier des hauts lieux de légendes, il nous entraîne au cœur des mythologies et des secrets historiques de nos régions avec La France mystérieuse, beau livre illustré paru dans la Sélection du Le Grand livre du mystérieux Reader's Digest. Cinq ans après avoir dirigé chez le même éditeur une équipe de spécialistes de la France de l'imaginaire, il revient en compagnie d'un photographe inspiré pour conter les plus incroyables énigmes de notre patrimoine. Une fois de plus, il nous prouve que les Français ne sont pas les sceptiques arrogants qu'ils prétendent être en public. Car en aparté, ils partagent le goût du mystère et du paranormal, des ruines hantées, des pierres sacrées, des forêts enchantées, des sociétés secrètes et des trésors cachés. Selon Claude Arz, happés par les turpitudes matérielles de la vie quotidienne, ils n'ont juste pas le temps de s'y intéresser. Heureusement qu'il reste encore des faiseurs de rêves pour les conduire sur les chemins de l'étrange.
Entretien avec un vrai curieux,
enquêteur du merveilleux, hôte des univers de l'invisible, organisateur de dîners occultes...
Tout un programme !
Après La France insolite chez Hachette, et Le Grand livre du mystérieux que vous avez dirigé pour la Sélection du Reader’s Digest, vous persistez et signez Hauts lieux croyances et légendes de la France mystérieuse, toujours au Reader’s Digest, à une période de l’année où les fantômes rodent dans l’actualité littéraire. Qu’est ce qui vous séduit autant dans les légendes de la France secrète ?
Claude Arz : Ce sont des petites histoires qui, mises bout à bout, forment la grande histoire cachée de la France. Ce sont des trésors enfouis dans les mémoires françaises, des trésors qu’il faut regarder avec respect car ils condensent les croyances françaises, souvent oubliées, quelquefois moquées, toujours fortes et symboliques. Or, ces croyances dans les forces invisibles puisent dans la mémoire collective, qu’on le veuille ou non. Quand par exemple, des centaines d’anonymes viennent suspendre des linges aux branches d’arbres au fond des bois pour guérir un proche en demandant la protection d’un esprit subtil, que ces gens y viennent discrètement tôt le matin juste avant d’aller au travail, ils ne le disent à personne, ne s’en vantent jamais. Ils pratiquent un ancien culte des forêts sans le savoir. Ce culte, on le trouve aussi bien dans le Nord de la France, en Bretagne qu’en Bourgogne.
Surinformés, modernes et rompus aux démonstrations scientifiques, on dit que les français sont devenus des sceptiques imperméables aux mystères de nos régions ? Mais vous êtes convaincu du contraire. Pourquoi ? Les médias ne sont-ils pas responsables de ce quiproquo ?
Claude Arz : Notre formation intellectuelle est basée avec justesse sur le doute. Ce qui a pour fonction de faire de nous des esprits critiques. Mais ce doute est quelquefois associé à une ironie suspicieuse à propos de tout ce qui touche les domaines de l’imaginaire qui sont devenus progressivement suspects depuis une vingtaine d’années. Seul le cinéma fantastique échappe à ce rejet et tant mieux. On veut bien croire aux fantômes, aux démons, aux mages, aux astrologues mais au cinéma ! Pas dans la réalité. Pourtant, il y a quelques 50 000 guérisseurs, voyantes urbaines, envoûteurs, dés-envoûteurs, rebouteux de campagnes et marabouts qui sont consultés tous les jours par des milliers de Français. Ces mêmes Français ne sont pas forcément sceptiques à l’égard de ces univers mais tracassés par quantité d’autres choses de la vie quotidienne, leur pouvoir d’achat, leur famille, leurs amours, leur travail,... Mais, dès qu’ils ont le temps, dès qu’ils redeviennent sereins, tous ces domaines les attirent. De plus, la démarche n’est pas facile à communiquer car il s’agit de faire appel à des pratiques magiques condamnées et rejetées par la pensée positiviste. Peu de gens osent dire : ah vous savez, je reviens de chez ma voyante et elle m’a dit que j’allais trouver du travail, ou bien, je reviens de chez un sorcier pour envoûter mon mari... En résumé, on pourrait dire que les pratiques populaires sont rejetées par les faiseurs d’opinions car trop dangereuses, trop expressives…
Adolescent, vous avez été témoin d’un phénomène surnaturel, tombant ainsi dans la marmite de "l’inquiétante étrangeté" selon l'expression chère à Freud. Racontez-nous ? En quoi cet événement inhabituel a-t-il orienté votre quête de chasseur d’insolite ?
Claude Arz : C’est pire que vous pouvez l’imaginer ! Mon père était (est toujours) magnétiseur. J’ai vécu dans un univers magique où j’ai côtoyé la souffrance et la féerie. Progressivement, j’ai commencé à comprendre qu’il y avait un monde marginalisé, celui des univers invisibles, celui des cris et chuchotements de personnes persécutées par des démons, leurs démons intérieurs peut-être mais persécutées quant même. J’ai appris à écouter la parole de tous ceux qui se sentaient pris, envoûtés, persécutés… Rassurez-vous, j’ai fait des études, assez longues d’ailleurs, et j’ai acquis ainsi une part de culture savante. Ce qui est important c’est de faire attention au monde qui nous entoure, d’être vigilant aux signes qui jalonnent notre vie.
Vous avez tout fait : "nuit spirite dans un vieux château normand, invocation aux anciens dieux dans les forêts du Cher, repas ufologiques dans le restaurant d’un supermarché, rencontres gothiques, expériences télépathiques, séances de tarot, salutation au soleil au sommet de Montségur en compagnie des enfants des cathares…". Aujourd’hui, vous organisez des dîners occultes en compagnie de passionnés du paranormal. Pourquoi une telle accumulation d’expériences fortes ? Pour retrouver le grand frisson de votre enfance ? Pour percer les secrets de l’au-delà ?
Claude Arz : C’est tout simplement de la curiosité et le désir de franchir des frontières interdites par la raison, sans tabou, sans a priori, ni complexe. Retrouver les frissons de mon enfance, bien sûr, rejouer toujours et encore les gammes des châteaux hantés au clair de lune comme dans les romans gothiques. Revivre l’ambiance des baraques foraines, comme un éternel retour. Je rencontre tous les jours des gens qui vivent dans le surnaturel et qui aiment se confier. Quant à l’au-delà, ce sera l’ultime frontière.
Dans votre dernier livre, vous plongez, à la manière d’un Alain Decaux, au cœur des grands classiques de notre patrimoine des légendes (la bête du Gévaudan, Brocéliande, Carnac, l’alchimie, le trésor des templiers, les catacombes de Paris,…). Tout cela n’a-t-il pas déjà été largement discuté ?
Claude Arz : Vous vous demandez si tout cela n’a pas déjà été vu, raconté mille fois ? Sans doute pour les spécialistes souvent blasés mais n’oubliez pas trois choses : d’abord tous ces sites font partie du patrimoine français. Ensuite, il y a de nouvelles générations, toujours plus curieuses, toujours plus gourmandes de mystère et d’étrangeté pour lesquelles toutes ces énigmes sont encore des pôles d’enchantement voire de frisson. Enfin, tous les dix ou vingt ans, de nouvelles interprétations surgissent, renouvelant les explications des énigmes paranormales. Prenez par exemple l’affaire de Glozel, les menhirs de Carnac qui furent sans doute un observatoire astronomique primitif, l’étonnante histoire de Rennes-le-Château et même la vallée aux Merveilles : ce sont toutes des histoires qui font rêver et qui montrent qu’il y a encore des lieux irréductibles qui dégagent du bizarre.
Ce sont aussi des aventures humaines. Qui peut vraiment expliquer les visages grimaçants de la caverne sculptée de Dénézé-sous-Doué, le dieu tutélaire de la grotte du jugement dernier à Brantôme, les pétroglyphes de la vallée aux Merveilles ou les structures du mur païen du Mont Saint Odile ? De plus, tous ces hauts lieux de l’étrange font toujours aujourd’hui l’objet de recherches acharnées. Ils sont souvent gardés et animés par d’étonnants personnages. Je pense par exemple à Jean Richard, un mordu de la bête du Gévaudan, qui cherche depuis 40 ans à percer cette étrange affaire et qui collectionne toutes les nouvelles interprétations. Je pense aussi à Marie-Thérèse Legras, une spécialiste en ésotérisme, qui m’a guidé un matin de septembre dans le Bourges alchimique, au gardien du château de Gisors qui m’a murmuré un soir d’octobre "qu’il devait y avoir quelque chose en dessous", à Pierre, un ami alchimiste, qui a tout sacrifié au "Grand Œuvre" pendant 20 ans, à Régis Blanchet, un initié qui m’a éclairé sur les mystères des statues de la caverne de Dénezé-sous-Doué,...
Avez-vous visité tous les sites sur lesquels vous avez enquêté pour votre livre ?
Claude Arz : Oui et, pour certains, deux ou trois fois. A parcourir, cela doit représenter quelques milliers de kilomètres de salles de châteaux alchimiques, de landes obscures, de simples musées noirs, de grottes, d'églises habitées,... J’ai commencé par établir un programme précis, une sorte de plan de bataille, établissant des cartes géographiques avec des routes détaillées, fouinant les bibliothèques, lisant des dizaines de textes traitant d’énigmes historiques et occultes. Sur le terrain, j’ai commencé par Bourges, le centre de la France et j’ai ensuite suivi un itinéraire en forme de spirale. J’ai ainsi rencontré des dizaines de passionnés du mystère qui m’ont fait découvrir des lieux toujours plus imprévisibles. Cela allait du simple amateur de curiosités paranormales à des historiens confirmés, des parapsychologues, des ufologues et de vrais initiés !
Quel grand mystère de la France occulte touche le plus votre imagination ?
Claude Arz : Certainement, la caverne sculptée de Dénezé-sous-Doué qui condense toutes les pratiques magico-telluriques. Quand on descend dans cette cave où vous contemplent ces centaines de visages grimaçants, on plonge dans une histoire de culte secret...
Votre livre est remarquablement illustré par les belles photographies de Franck Fouquet qui a sillonné plus de 30 000 kilomètres pour les réaliser. Comment s’est passée votre collaboration ? Ses photos vous ont-elles inspiré dans votre sélection d’histoires ou lui avez-vous passé commande ?
Claude Arz : J’ai donné le conducteur à Franck Fouquet et il a sillonné la France dans des conditions souvent difficiles, pluies et neige comprises, au cours de l’hiver 2006. Il lui est même arrivé des aventures curieuses…
Dans votre article sur les croyances et le paranormal, vous citez Sylvie Jumel, ancien magistrat à la Cour des comptes et auteur en 2002 de La sorcellerie au cœur de la République : "Nos princes, sans distinction de parti ni de religion ou presque, font souvent appel aux sorciers du XXIème siècle pour conquérir ou garder leur pouvoir, pour forcer leur destin, pour rester les maîtres du monde qui est aussi le nôtre." Pensez-vous que la voyance et autres croyances superstitieuses peuvent influencer le cours de notre vie ?
Claude Arz : Manifestement, il y a beaucoup de gens qui vivent influencés par la pensée magique, certains diront archaïque. Quand on va voir une voyante, on est déjà sous influence. Maintenant, il s’agit de savoir si le contenu de la voyance a un effet réel, si les voyants peuvent vraiment prévoir l’avenir. Les sociologues diraient qu’il a là la manifestation de la fameuse prophétie auto-réalisatrice. On entend ce que qu’on veut bien entendre, on est déjà prédéterminé par son environnement familial, social et culturel. Le voyant détecterait cela parce qu’il serait plus attentif que la plupart des gens à des événements subtils, infimes. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des cas de voyance extraordinaires attestés. Je pense qu’ils sont rares, aléatoires et difficilement reproductibles en laboratoire.
Quant aux autres pratiques que vous appelez superstitieuses, elles déterminent beaucoup plus de gens qu’on imagine : le culte des fontaines sacrées, le culte des arbres à loques, même le culte des saints sont très populaires en France et en Europe. Ce sont d’anciens cultes magico-religieux qui ne sont pas du tout médiatisés et tant mieux… Laissons tranquilles les anciens dieux !
Croyez-vous aux fantômes ? Si oui, selon vous, pourquoi reviennent-ils nous hanter ?
Claude Arz : Ah, la question qui tue ! Ce sont nos morts qui reviennent nous hanter. À la fin du XIXè siècle, la mort des enfants était devenue insupportable, notamment pour les riches familles bourgeoises qui réussissaient dans tous les domaines industriels et commerciaux, mais qui restaient impuissants face à la mort. Le spiritisme est né à ce moment-là comme une réponse à cette angoisse collective, à un moment où la religion commençait à perdre son crédit. On a donc fait tourner les tables pour contacter les morts, ses chers disparus. On a créé un univers d’ectoplasmes et de revenants. Dans le film La chambre verte, François Truffaut fait dire à l’un de ses héros : les morts ne meurent jamais vraiment, ce sont nous les vivants qui les faisons vivre. À méditer...
Hormis ceux que vous évoquez dans votre livre, connaissez-vous des lieux hantés qui vous donnent la chair de poule ?
Claude Arz : Oui. Cela fait partie de la France mystérieuse noire, très noire, le versant obscur de la France mystérieuse… Ces lieux doivent rester encore secrets. En outre, il ne s’agit pas de faire peur ni d’avoir peur mais d’écouter la voix des ancêtres, la voix des morts qui hantent nos mémoires.
Connaissez-vous le travail de Simon Marsden, photographe et auteur de La France hantée : Voyage d’un chasseur de fantômes chez Flammarion ? Que vous inspire-t-il ?
Claude Arz : Je le découvre et je trouve sa démarche très subtile. Les photos de châteaux sont somptueuses, diablement frissonnantes, suggestives.
Y a-t-il un auteur, un livre ou un film qui vous empêche de dormir ?
Claude Arz : Il y a surtout des films ou des livres qui m’enchantent, qui excitent mon imaginaire. Un auteur : Kafka bien sûr et pour toujours. Un film : The Lord of the Ring. Un livre : Fictions de Borges.
Hauts lieux, croyances et légendes de la France mystérieuse
Texte de Claude Arz - photographies de Franck Fouquet
Sélection du Reader's Digest - Octobre 2006
(source : maison-hante)
"La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"