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Observations et symboles

 La reine rouge de Palenque

LA REINE ROUGE

(image : La Reine Rouge de Palenque - Les émanants)

Le tombeau de la Reine Rouge est une chambre funéraire contenant les restes d'une noble inconnue maya, le tombeau est situé à l'intérieur du Temple XIII dans les ruines de l'ancienne ville maya de Palenque, maintenant le parc national de Palenque, dans l'État du Chiapas au sud du Mexique. Il a été daté entre 600 et 700 après JC. Le tombeau a été découvert en 1994 par l'archéologue mexicain Arnoldo Gonzalez Cruz. Il tire son nom populaire du fait que les restes de la femme et les objets dans le sarcophage étaient couverts de poudre lumineuse de cinabre rouge quand le tombeau a été découvert.

La mystérieuse inconnue non identifiée portait un masque, aucune inscription ne figure sur le tombeau, seuls des bijoux fait penser qu'elle appartenait à une élite Maya. La Reine rouge aurait eu entre 50 et 60 ans, certains archéologues pensent qu'il existe un rapport avec Pakal II dont le tombeau est recouvert également de poudre de cinabre, plusieurs points communs avec ce roi pourraient identifier cette personne comme étant quelqu'un de proche, soit sa mère, soit une première pétendante. Des inscriptions parlent d'une femme nommée Yohl Ik Nal, première prétendante au titre de reine rouge, qui régna de l'an 583 à l'an 604, figurent en effet, sur la sépulture de Pakal.

 ci dessous. reconstition faciale de Karen T. Taylor

LA REINE ROUGE           LA REINE ROUGE

 LA REINE ROUGE

Documentaire sur la mystérieuse Reine Rouge

Qui était Pakal II ?

  K'inich Janaab' Pakal I (23 mars 603 - 28 août 683), aussi connu sous le nom de Pacal II et de Pacal le Grand, fut le plus célèbre souverain de la cité-État maya de Palenque. Il monta sur le trône à l'âge de 12 ans le 29 juillet 615, et vécut jusqu'à l'âge de 80 ans. Sa mère a dirigé la cité en attendant que son fils devienne adulte. Son nom signifie « Grand Soleil (K'inich) - « Bouclier » (Pakal) - « rayonnant » (Janaab') en maya.

K'inich Janaab' Pakal I restaura la puissance de Palenque après une série de revers catastrophiques au cours de conflits avec Calakmul et se lança dans une campagne de constructions qui marquent encore de leur empreinte le site archéologique actuel.

La découverte de son tombeau en 1952 est considérée comme une des plus importantes de l'archéologie maya.

LA REINE ROUGE  

(photo : Maske des Pakal » par Wolfgang Sauber)K'inich Janaab' Pakal I (Mayas)

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Histoire

K'inich Janaab pakal I accéda au trône alors que Palenque, qui avait subi plusieurs attaques de Calakmul, était au plus bas. Il succéda à un souverain mystérieux connu sous le nom de Muwaan Mat. À la fin d XXe siècle, on pensait que derrière ce nom se dissimulait la mère de Pakal, Dame Sak K'uk qui serait montée sur le trône, faute d'héritier mâle éligible. La chose s'était déjà produite à Palenque. Cette théorie est aujourd'hui largement abandonnée. Son père, K'an Hix Mo pourrait être d'origine étrangère et certains auteurs spéculent même que Pakal serait né ailleurs qu'à Palenque. La Tablette ovale du Palais témoigne en tout cas que sa mère exerça un grand rôle au* début du règne, sans qu'on puisse préciser lequel.

On a trouvé peu de références à cette période, qui ne fut donc probablement pas très faste. Les premiers grands évènements relatés furent son mariage avec Dame Tz'akb'u, ajaw de la cité de Totkan, vers 626, puis la capture d'un de ses seigneurs par la cité de Piedras Negras en 628.

Ensuite, la stabilité de son long règne et celle, contemporaine, d'autres grandes cités mayas comme Tikal permirent à Palenque de développer sa puissance et son prestige. Ainsi, à partir de 647, Pakal put financer la construction du « Templo Olvidado » (« temple oublié », connu aussi sous le nom de temple H), puis des bâtiments du secteur est du Palais (maisons A, B et C).

Après sa mort, son fils K'inich Kan Balam II lui succéda, puis ce fut son cadet, Kan Joy Chitam II.

Monument funéraire

K'inich Janaab' Pakal I conçut son propre monument funéraire, le Temple des inscriptions, qui fut achevé par son fils K'inich Kan Balam II.

L'histoire de sa découverte est un des épisodes célèbres de l'archéologie maya. En 1949, l'attention de l'archéologue mexicain Alberto Ruz Lhuillier, qui travaillait sur le site, se porta sur une particularité d'une grande dalle de la salle arrière du Temple des inscriptions: elle était percée de deux rangées de trous obstrués par des bouchons de pierre. La chose était connue mais personne ne s'y était intéressé jusqu'alors. Ruz eut l'intuition qu'il s'agissait de trous ayant servi à soulever la dalle. Il commença à creuser à côté de la dalle et découvrit l'amorce d'un escalier secret qui avait été soigneusement comblé. Il ne fallut pas moins de quatre saisons de fouilles à l'équipe de Ruz pour déblayer l'escalier voûté qui s'enfonçait au coeur de la pyramide. Le travail se révéla lent et pénible. En juin 1952, arrivés 22 mètrs plus bas, les archéologues se heurtèrent à deux murs. Après avoir percé le premier, ils trouvèrent une cache d'objets précieux. Juste derrière se trouvait un deuxième mur compact et épais de près de 4 mètres, dont le percement se révéla ardu. Les archéologues découvrirent une chambre où se trouvait un coffre contenant les restes de six individus sacrifiés. Au fond de cette chambre se trouvait une grande dalle triangulaire. Après l'avoir déplacée, Ruz se retrouva dans une crypte dont la plus grande partie était occupée par une plaque, dont la surface était sculptée d'un personnage incliné en arrière, reposant sur un énorme bloc de calcaire. A un congrès d'américanistes à Cambridge, il avança qu'il s'agissait d'un autel et que le personnage était une victime sacrificielle.

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En novembre de la même année, les archéologues forèrent un trou dans le bloc et s'aperçurent qu'il était creux. Ils utilisèrent des crics pour soulever la dalle lourde de cinq tonnes et découvrirent une cavité de deux mètres de long dans laquelle reposait un squelette, la tête vers le nord. Les parois du cercueil ainsi que le corps étaient couverts de cinabre. Le défunt était couvert de bijoux et d'ornements précieux, en jade pour la plupart. Sur le visage se trouvait les fragments d'un masque de jade désagrégé qui fut reconstitué par la suite. Sur la poitrine reposait un pectoral de jade. Parmi les autres objets retrouvés, les plus énigmatiques sont un cube de jade que le défunt tenait dans la main droite, et une sphère de jade dans la main gauche. En 1952, Ruz n'avait pas la moindre idée de l'identité du défunt. Il fallut attendre les années 1960 et les progrès du déchiffrement de l'écriture maya pour que David Kelley et Floyd Lounsbury mettent un début de nom sur le défunt: «Pacal» («bouclier» en maya). 

LA REINE ROUGE

Tombe de l'empereur Pacal

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Pacal avait 80 ans au moment de sa mort. On attribue à son impulsion, et à celle de son fils Chan-Bahlum, l'exceptionnelle beauté de l'art et de l'architecture de Palenque. Le couvercle du sarcophage pèse cinq bonnes tonnes et le sarcophage même plus de quinze tonnes. En raison de son poids considérable et de sa dimension, il a été mis en place à la base du temple avant que ne débute sa construction.

mmtomb3a.gifSur le couvercle de sarcophage en calcaire est sculptée une scène où l'on voit Pacal au moment de sa mort. Il est en train de tomber de l'Arbre du Monde dans les mâchoires du Monde d'en bas. Il est accompagné d'une image de la tête d'un monstre squelettique portant un bol marqué du signe du soleil. Ce signe indique que Pacal allait renaître comme un dieu en vainquant les Seigneurs de la Mort qui vivent dans le Monde d'en bas. On peut voir des portraits de ses ancêtres sur les quatre côtés de son cercueil. Chaque figure porte une coiffure symbolisant un arbre fruitier. 

 

 

       

Temple des Inscriptions, Palenque, Mexique La royauté se transmettait normalement de père en fils chez les mayas. Le père de Pacal n'était pas roi, mais sa mère et son arrière-grand-mère étaient toutes deux des femmes puissantes, qui régnèrent véritablement. Cela causait un dilemme au gouvernement en raison de la transmission patrilinéaire du pouvoir, mais ces deux femmes exceptionnelles ont défié la tradition en montant sur le trône. Même s'il n'était pas fils de roi, Pacal a avançé un motif d'une solidité à toute épreuve pour justifier ses prétentions au trône. Il a expliqué que ce changement avait été prédéterminé par les dieux.Afin de légitimer ses prétentions, il a déclaré que sa mère était l'incarnation de la Première Mère, qui a créé les dieux et les humains. Cela signifiait que Pacal était le fils d'une déesse. Pour donner plus de poids à son argument, il a prétendu qu'il était né un jour reproduisant exactement la date de naissance de la Première Mère. Il a pu de la sorte monter sur le trône. 

LA REINE ROUGE

Le temple des inscriptions 

      En fait il doit son nom aux grands panneaux sculptés qui contiennent les plus longues inscriptions de glyphes mayas (plus de 600) où ont été déchiffrés de nombreuses dates qui enregistrent le succession de  » katunes » (périodes de 20 ans) . 

Celui ci se dresse face à la plaine : d’une hauteur de 21 m, il est en partie enfoui dans la montagne. Au milieu de cette nature démesurée, les vestiges de Palenque offrent le spectacle d’un alliage subtilement dosé de force et de grâce.
Ce temple a pu résister, tant bien que mal à un millénaire ou davantage de pluies torrentielles, aux lianes sournoises, à la pression des troncs gigantesques.
A son sommet il est surmonté d’un temple dont le mur du fond est orné de grandes dalles de glyphes et qui donne l’accès à l’extraordinaire crypte où se trouve la tombe qui fut mise à jour après quatre années de travail -soit le 15 Juin en 1952- par l’archéologue Mexicain Alberto Ruz Lhuillier avec ces fidèles ces compagnons : Guadalupe Pech Hernandez, Alberto Sanchez Lopez, Tomas Mendoza, et Arturo Romano, grâce au conduit d’air que les Mayas avait fait pour que leur Roi respire et communique vers l’extérieur.
La tombe de Pacal a apporté le premier sarcophage trouvé dans un temple préhispanique. Cette découverte de 1952 a été faite par un un homme qui a su les respecter et les aimer : Alberto Ruz Lhuillier, qui, découvrant la sépulture imposante, donnait ainsi à Pacal l’immortalité aussi dans ce monde. Alberto Ruz commentant sa découverte.

« J’ai essayé de la voir avec les mêmes yeux avec lesquels elle a été vue par les
 prêtres de Palenque en refermant la crypte : ils voulaient effacer les siècles et écouter la vibration des dernières voix humaines ; je m’efforçais de comprendre le message que les anciens nous avaient laissé inviolé. À travers le voile impénétrable du temps, ils cherchaient l’impossible lien entre leurs vies et la nôtre.
 

LA REINE ROUGE  

« Au moment de franchir le seuil, j’ai eu la sensation étrange de pénétrer dans le temps, en un temps que s’était arrêté mille années durant, et qui n’était pas étranger à cette sensation. Le fait que la crypte était restée intacte, hormis les stalactites et stalagmites qui avaient poussé au cours des siècles,qu’en elle rien n’avait bougé et que personne n’était entré, faisait que ce que nos yeux étaient les premiers à découvrir était la même chose qu’avait vu le dernier prêtre maya en se retirant ».
Après quatre années de travaux et après avoir dégagé tout l’escalier et ses 67 marches qui mènent jusqu’à la crypte qui est située à 2 m sous le niveau de base de la pyramide il découvrit des reliefs en stuc représentant neuf divinités symbolisant les neuf mondes Mayas. Il est probable que ces prêtres représentent les neufs seigneurs des ténèbres, gardiens des neufs mondes inférieurs dans la mythologie maya. Celles-ci présentaient le monde comme un plan carré, dont les quatre coins sont soutenus par des personnages appelés « bacabs ». 
En bas de l’escalier très étroit, la tombe est surmontée par une dalle de 5 tonnes sur laquelle un bas-relief représente le Roi, saisi pour ainsi dire au moment où il se renverse en arrière pour mourir. De son corps surgit l’arbre de la vie : le ceiba (fromager) que surmonte un oiseau Quetzal.  

Mais surtout, un immense sarcophage (représentation ci-dessous) dans
lequel était inhumé, dans un suaire le Prêtre Roi de Palenque qui mourut en l’an 683 : Pacal : « Bouclier du Soleil ». Celui-ci avait un pectoral et un masque de jade ainsi que des pierres précieuses, bijoux… ils sont au musée anthropologique de Mexico.
La présence d’inscriptions dans ce monument et en particulier les textes qui bordent le couvercle du sarcophage permettra aux spécialistes d’identifier l’auteur; ils apprendront quelques années plus tard seulement, suite aux progrès du déchiffrement des glyphes mayas, que c’est bien le Prêtre Roi Pacal.

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Un destin en forme de prophétie.
En liant son origine à celle des dieux, on confirmait son caractère sacré et son destin de devenir le plus sage dirigeant de Palenque. Celui-ci est né en 603.En fait on avait fait coïncider son jour de naissance ( le 23 mars  603) 8 Ahau 13 Pop. » avec celui  de la Déesse Zac K’uk nom que portait aussi la mère du jeune souverain. Il accéda au trône à l’âge 12 ans. Après une vie qu’il consacra en partie notamment à la cosmogonie et a l’étude des chiffres, c’est en 675 ( à l’âge de 72 ans ) qu’il décida pour lui-même la construction sur neuf niveaux de la pyramide des Inscriptions avec le sarcophage qu’il se destinait.
La Reine Ahpo Hel, sa compagne, s’éteignit quelques années avant, en 670, ce qui affecta beaucoup le Roi Pacal qui mourut en 683. Sa tombe ne fut définitivement scellée que 9 ans plus tard, en 692.
Mais A.Ruz a été troublé par le fait que les os dans le sarcophage ont semblé appartenir à un homme d’environ quarante années plus jeune que Pacal à l’heure de sa mort. L’analyse préliminaire des os a indiqué un homme entre deux âges, mais cette analyse n’a jamais été éditée pour que les scientifiques en examinent les données, afin de confirmer ou rejeter cet hypothèse.
Un rapport dans les années 1970 basé sur l’usure limitée des dents du squelette a semblé confirmer cette conclusion ce qui ajoute aux interrogations. Le temple entier avait été construit autour de ce tombeau selon la grande règle – la cosmogonie maya symboliquement intégrée dans l’architecture.
Certains spécialistes pensent qu’en plus de la fonction de diriger le peuple au quotidien, le but principal de l’architecture a été d’inscrire dans la pierre, pour la postérité, le savoir astronomique et mathématique du temps que l’on pourrait résumer : « tout est nombre, Dieu est nombre, Dieu est dans tout », que nous sommes tous intimement attachés et constamment formés par la Galaxie, et que la vie et toutes les manières sont ordonnées par les mêmes modèles des bases récurrentes. Ses connaissances surtout ont été centrées la fin du grand cycle galactique de 26 mille années qu’il termine dans le solstice d’hiver soit en Décembre 2012…

C’est d’abord son fils nommé Chan-Bahlum qui en 684 lui succédera sur le
 trône. Mais c’est le fils cadet de Pacal, Kan Xul qui devient à son tour gouverneur à 38 ans. Il mettra à profit les 23 années de son règne pour donner au palais sa forme quasi-définitive. Tout en haut de la pyramide, juste avant la descente dans la tombe, a été gravée l’histoire de sa lignée, là où on viendrait le vénérer, parce que pour avoir été un dirigeant respecté et un grand chaman, après sa mort il se transformerait en dieu.Pour communiquer et lui rendre hommage, son esprit montait par un canal étroit sous forme de serpent (par lequel il communiquait avait les dieux et les vivants) qui allait depuis la chambre funéraire jusque dans le haut du temple, parce que cet emplacement où il avait placé son sarcophage énorme représentait précisément le Xibalbá, la région située dans la neuvième couche de l’infra monde maya.

La chambre funéraire située dans le neuvième niveau de la pyramide assurait magiquement que l’esprit de Pacal évite les dangers qui le guettaient sur le chemin descendant et qu’il trouve son lieu de repos dans le Xibalbá. Dans un beau sarcophage, Pacal a fait tailler sur une dalle de 5 tonnes une grande image cosmique qui définissait son emplacement dans le centre de l’univers, comme être humain et comme guide. Dans cet univers, séance plénière de forces sacrées, l’être humain est l’axe, ce qui s’accorde avec l’idée de l’homme que révèlent les mythes sur l’origine du monde, comme celui du Popol Vuh, où l’homme est le seul être qui a la mission de nourrir les dieux.

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Puis fut construit le Temple de la Croix, faisant dignement écho au mausolée paternel. Cette merveilleuse trilogie architecturale, métaphore des trois étages de l’univers et des grandes vertus souveraines, célèbre aussi la prestigieuse filiation de son commanditaire. D’autres personnages ont été enterrés sur le site archéologique de Palenque, comme une femme, sans doute de la lignée du Roi Pacal, dont le sarcophage a été trouvé non loin du Temple des Inscriptions, nom qui a été donné à la pyramide de Pacal. Nous ne savons pas qui a été cette femme puisqu’il n’y a pas d’inscriptions dans sa tombe, mais par la couleur rouge de l’immortalité qui la couvrait totalement on la connaît comme « la Reine Rouge ».

LA REINE ROUGE

L'arbre sacré des mayas Ceiba qui pénètre le monde souterrain par les racines est supposé faire la connexion entre le monde et l’infra monde. Quand les Mayas meurent, leurs âmes, leurs esprits passent par l’infra monde avant de remonter au ciel. Les Mayas ont l’habitude d’utiliser les arbres et la nature pour leurs rituels, dont le ceiba qui est très important, notamment quand ils sont en période de faiblesse ou de maladie : ils se rendent près du ceiba et ils invoquent les esprits pour retrouver leur harmonie intérieure. 

La région a été occupée depuis l’an 100 apr. J-C, mais la ville, selon l’histoire notée sur les Inscriptions, remonte à la fin du IVe siècle, avec Bahlum Kuk (Jaguar Quetzal) comme 1er gouverneur (431 apr. J-C). On connaît plus de 19 gouverneurs dans l’histoire de Palenque, le dernier ayant sûrement vécu de 745 à 804. Le site entier de Palenque qui n’est dégagé pour l’instant que sur 15% de sa surface entière et la descente dans la tombe de Pacal a été un moment fort de ce voyage.C’était comme si le temps nous ramenait à cette époque ; et comment ne pas penser au peuple qui vivait ici. Un moment plein d’émotion !
Laissez-vous donc succomber à cette visite extraordinaire du site de Palenque qui vous entraîne dans un monde magique qui va bien au delà d’une simple visite touristique…

220px-Palenque_Relief.jpg  LA REINE ROUGE

bas-relief du musée de Palenque

La cité de Palenque

Au coeur de la jungle mexicaine, se trouve la cité perdue de Palenque, construite par la civilisation maya il y a 1500 ans. Elle a été mystérieusement abandonnée par ses habitants au IXe siècle de l'ère chrétienne. Sa redécouverte, mille ans plus tard, au XIXe siècle, a permis aux historiens et aux archéologues d'approfondir leurs connaissances sur la civilisation maya, et en particulier sa maîtrise de la géométrie, de l'astronomie ou encore de l'hydraulique. Les édifices très élaborés, notamment certains temples, ont aussi apporté de nombreux renseignements sur les techniques de construction particulières employées par les Mayas.

Exemple éminent de sanctuaire maya de l’époque classique, Palenque, qui connut son apogée entre le VIe et le VIIIe siècle, étendit son influence dans tout le bassin de l’Usumacinta. La technique et l’élégance de ses constructions, comme la légèreté de ses reliefs sculptés illustrant des thèmes mythologiques, témoignent du génie créateur de la civilisation maya.

LA REINE ROUGE

Valeur universelle exceptionnelle

Le site archéologique de Palenque, dans l’État du Chiapas, est l’un des sites les plus remarquables de la période classique de l’aire maya, célèbre pour ses vestiges architecturaux et sculpturaux exceptionnels et bien conservés. L’élégance et la maîtrise de la construction, ainsi que la légèreté des reliefs sculptés illustrant la mythologie maya témoignent du génie créateur de cette civilisation. La cité a été fondée à la fin de la période préclassique, qui correspond au début de l’ère chrétienne. Ses premiers habitants ont probablement émigré d’autres sites de la région voisine. Ils ont toujours partagé les caractéristiques culturelles définissant la culture maya, ainsi qu’un niveau de développement qui leur a permis de s’adapter à l’environnement naturel. Après plusieurs siècles, c’est-à-dire vers 500 apr. J.-C., la ville est devenue une puissante capitale au sein d’une unité politique régionale. Sans zone tampon, le site archéologique couvre une superficie totale de 1 780 ha, 9 ares et 49 m² et l’on y a inventorié 1 400 bâtiments, dont seulement environ 10 % ont été explorés.

Palenque intéresse de nombreux voyageurs, explorateurs et chercheurs depuis le XVIIIe siècle car le site illustre l’une des réalisations les plus achevées de l’humanité sur le continent américain. La cité antique possède un plan urbain, avec des édifices monumentaux et parmi les plus vastes zones déboisées découvertes dans toute la zone culturelle maya. De nombreux espaces résidentiels comportant des unités d’habitation et des espaces funéraires, rituels et d’activités productives entouraient le centre cérémoniel et administratif. Le style palencano est unique par son haut degré de raffinement, de légèreté et d’harmonie et ses bâtiments à toits voûtés surmontés d’une crête faîtière qui en accentuent la hauteur. Son architecture se caractérise aussi par ses sanctuaires intérieurs et par les scènes modelées en stuc figurant sur les frises, colonnes, murs, crêtes faîtières, ainsi que sur les voûtes en ogive, les couloirs voûtés reliant les salles et les fenêtres en forme de « T », entre autres caractéristiques architecturales uniques. Les conceptions architecturales très élaborées et la richesse de la décoration témoignent de l’histoire et de l’idéologie de la classe dominante et de l’utilisation de systèmes d’écriture et de calendrier. L’architecture du site est intégrée au paysage, ce qui donne à la cité sa beauté unique.

LA REINE ROUGE

Authenticité

Comme pour l’intégrité du site, son authenticité et ses éléments ont été protégés par la végétation luxuriante et par le fait que la cité était déjà abandonnée à l’époque préhispanique. De plus, des facteurs comme le choix de matières premières durables et la haute qualité des techniques de construction ont contribué à conserver la culture matérielle de Palenque et à préserver la forme et la conception du bien. Bien que l’exploration sur le site ait commencé bien plus tôt, les premiers travaux d’entretien des monuments de Palenque n’ont pas débuté avant 1940. Actuellement, le site doit être constamment entretenu pour éviter les impacts négatifs des facteurs climatiques et/ou de la végétation qui constituent des menaces permanentes. Les interventions de conservation, grâce à la large utilisation de matériaux d’origine, n’ont pas compromis l’authenticité générale du bien ; il convient cependant de définir soigneusement l’ampleur des interventions et l’utilisation de matériaux compatibles.

LA REINE ROUGE

Description longue

Palenque est un chef-d'œuvre absolu de l'art maya. Ses édifices se caractérisent par leur finesse et une légèreté qu'autorisaient de nouvelles techniques de construction et des méthodes de drainage développées pour permettre de réduire l'épaisseur de leurs murs. L'espace interne agrandi, les multiples ouvertures et le recours à des galeries confèrent une rare élégance à cette architecture richement décorée de sculptures et de stucs, d'un type entièrement nouveau. Son influence a été considérable dans tout le bassin de l'Usumacinta, et s'étendit même jusqu'à Comalcalco, aux confins occidentaux de la zone d'influence culturelle maya. Les traits saillants de la civilisation maya sont sa permanence (apparue au IV e siècle de notre ère, elle déclina vers le IX e siècle, mais survécut sous différentes formes jusqu'à la conquête espagnole), l'étendue considérable de son territoire (il comprenait de vastes zones de cinq pays, Honduras, El Salvador, Guatemala, Belize et Mexique), et la dispersion de ses structures politiques (une myriade de centre religieux disséminés dans un « empire » qui, à la différence de celui de Teotihuacán, ne connaissait pas de pouvoir centralisé). Tout cela se traduisit par une prodigieuse diversité de styles composant un art monumental fascinant. Ses manifestations architecturales d'une extrême originalité, à la fois puissantes et raffinées, suscitèrent l'admiration des conquistadores.

Situées au cœur de la jungle tropicale, les ruines de Palenque ne sont que le centre d'une immense ville qui s'étendait sur quelque 8 km 2 , et qui présente une physionomie extraordinaire. De gigantesques travaux de terrassement ont modifié la topographie naturelle du site, entre le piémont accidenté du Chiapas au sud/sud-est et les plaines au nord, en créant toute une hiérarchie de volumes et d'espaces, où terrasses et édifices s'équilibrent harmonieusement. L'Otulum, un affluent de l'Usumacinta, a été canalisé dans une ingénieuse galerie voûtée en encorbellement de 50 m de long, et traverse la ville. En dialecte maya, Otulum signifie « maisons fortifiées » : c'est peut-être une allusion à la ville dont nous ne connaissons pas le nom ancien, et dont l'histoire n'a été que partiellement révélée par les fouilles archéologiques.

Palenque, du nom que les Espagnols lui donnèrent, apparut entre le III e et le V e siècle. Ses principaux monuments ont été édifiés entre 500 et 700, deux siècles qui correspondent à son apogée. Vers la fin du X e siècle, les populations locales de la région du golfe de Mexico l'envahirent et entraînèrent son déclin et son abandon.

Le principal ensemble de la zone centrale est le Palacio. Construits au cours de différentes périodes sur un immense tertre artificiel façonné comme une pyramide tronquée, ses différents édifices s'organisent autour de quatre cours et sont dominés, à l'angle sud-ouest, par une sorte de tour de garde ou d'observatoire astronomique, unique dans toute l'architecture maya.

L'ensemble du Palacio est équilibré par le temple des Inscriptions, qui est plus vaste encore. Placé au sommet d'une pyramide située en contrebas du Palacio, il est construit au-dessus d'une crypte funéraire qui a été explorée en 1952. Plus loin, d'autres magnifiques temples-pyramides sont en partie cachés par la végétation : au sud-est, les temples du Soleil, de la Croix et de la Croix feuillue ; au nord, le temple du Comte (ce nom absurde lui vient d'un archéologue, le baron Jean-Frédéric Waldeck, qui y vécut au XIX e siècle). De nombreux édifices occupent tout l'espace compris entre ces deux zones. Identifiés, parfois explorés, ils ont plus rarement été remontés après avoir été fouillés. Ce type de travail d'entretien des monuments de Palenque n'est pas antérieur à 1940.

LA REINE ROUGE

LA REINE ROUGE

 Nuage étrange !

Alors que tous les autres nuages étaient de formes variées un nuage rond et différent est apparu ?

LA REINE ROUGE

LA REINE ROUGE

 (source : wikistrike

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