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Sagesse ancestrale

Fierté et sagesse du peuple Mongol

 FIERTE ET SAGESSE MONGOL  FIERTE ET SAGESSE MONGOL

Les Mongols sont un peuple nomade vivant actuellement en Mongolie, en Russie et en Chine. Les quatre ethnies principales sont les Khalkhas, les Oïrates, les Bouriates et les Kalmouks. Ils sont actuellement environ 10 millions, dont près de 5,8 millions en Chine. Leurs langues forment un groupe spécifique de la famille altaïque, ils n'ont donc pas de langue unifiée. Les principales sont le khalkha, le tchakhar, le bouriate, le kalmouk. Les mongols pratiquent traditionnellement un bouddhisme lamaïste (dit tibétain) teinté d'animisme voire de chamanisme.  

Ci-dessous une aventure vécue et émouvante de "RDV en Terre Inconnue" avec Bruno Solo, parmi les descendants de Gengis Khan dans la steppe mongole. Une belle leçon de vie. 

 

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À l'origine d'un des plus grands empires de tous les temps, qui s'étendit de la mer de Chine jusqu'au-delà de la Volga au XIIIe siècle et au XIVe siècle, ils conservent encore leur culture, malgré leur éclatement entre quatre entités politiques distinctes ; outre la langue et l'histoire, cette culture profondément originale couvre des domaines tels la musique, la religion, les fêtes, les sports, le mode de vie, et enfin l'organisation sociale.

Les Mongols sont répartis principalement dans quatre terrriitoires, dont un seul est souverain : la Mongolie (parfois appelée Mongolie-Extérieure par distinction de la Mongolie-Intérieure).       

En Russie, ils disposent de deux républiques disposant d'une autonomie relative : la Bouriatie et la Kalmoukie. En Bouriatie, du fait du processus de colonisation russe, les Bouriates n'atteignent que 25% de la population. Ils se démarquent des autres ethnies mongoles par une certaine conservation des anciennes croyances chamanistes, malgré leur conversion au bouddhisme. En Chine, la majeure partie des Mongols se trouve dans la province autonome de Mongolie-Intérieure, où sont présents plus de 5 millions de Mongols, mais où ils restent une minorité vis-à-vis des Chinois Han.

  

 

Lancée en 2005, la série documentaire Rendez-vous en terre inconnue connaît un succès public grandissant. Frédéric Lopez, qui a créé et qui présente la série, embarque une personnalité vers une destination surprise. L’invité vit alors, pendant trois semaines, au rythme quotidien d’une famille, au sein d’un peuple du bout du monde. 

Ces expéditions sont aujourd’hui réunies dans l’ouvrage Rendez-vous en terre inconnue.  Le livre prolonge l’émotion des films grâce à plus de 300 photos inédites ainsi qu’aux commentaires des artistes recueillis, pour la première fois, après leur voyage. Des textes permettent également de mieux appréhender les enjeux humains, culturels et écologiques de ces aventures exceptionnelles. De chapitre en chapitre, le lecteur peut ainsi à loisir suivre : Muriel Robin chez les Himbas en Namibie, Patrick Timsit chez les Mentawaï en Indonésie, Charlotte de Turkeim chez les Nénètses en Sibérie, Bruno Solo chez les Cavaliers Mongols, Adriana Karembeu chez les Amharas en Ethiopie, Edouard Baer chez les Dogons au Mali, Zazie chez les Korowaï en Papouasie occidentale, Gilbert Montagné au Zanskar en Inde et en exclusivité Marianne James chez les Bajaus (diffusion TV Printemps 2010). 

Rendez vous en terre inconnue est un magnifique ouvrage composé d’arrêts sur image sur des paysages d’une rare beauté, mais aussi un éclairage documenté sur le destin de peuples aussi fascinants que fragiles. 

(source : tvconseil)

 Il existe également des minorités mongoles dans le Xinjiang, le Qinghai et le Gansu.   On compte environ 25 ethnies mongoles au total. Les Khalkhas, principalement urbains, constituent la majorité en Mongolie. Diverses petites ethnies cohabitent dans les monts Altaï, dont les Oïrates, voisins des Kalmouks. Les Oïrates sont à l'origine de l'Empire de Dzoungarie, aux XVIIe et XVIIIe siècle, vaincu et annexé par la Chine.

Les Oïrates émigrèrent alors sur les bords de la Volga, puis une partie d'entre eux repartit en Mongolie, mais ils furent en grande partie décimés en cours de route par les Kazakhs5 : ce sont les Oïrates actuels. Les Kalmouks sont littéralement « ceux qui sont restés ». Ces derniers faisaient partie des « peuples punis » par Staline, accusés d'avoir coopéré avec les armées blanches. En Mongolie-Intérieure, il existe diverses ethnies regroupées sous le nom de Mongols Occidentaux. Au nord, ce sont les Bouriates qui dominent.

FIERTE ET SAGESSE MONGOL  FIERTE ET SAGESSE MONGOL 

Les Mongols sont restés suffisamment isolés pour que subsiste un type (facial notamment) bien défini et caractéristique. Par leur couleur de peau et la forme de leurs yeux, ils se rapprochent des Japonais, des Coréens, mais aussi des peuples dits « ouraliens », ce qui tend à renforcer les théories linguistiques rapprochant les langues altaïques du coréen, du japonais et des langues ouraliennes

 

Mode de vie : le nomadisme Les Mongols sont traditionnellement des nomades. En effet, les pâtures sont trop faibles pour soutenir en permanence les grands troupeaux de vaches, de moutons ou de chèvres. Cette pauvreté s'agrandit dans les déserts où les mongols sont obligés de se déplacer fréquemment, parfois chaque semaine. En général, les Mongols se déplacent par groupes de 2 ou 3 familles dans les steppes herbeuses, une famille maximum dans les déserts. Il y a de grands rassemblements occasionnels, lors de tournois et de fêtes notamment. Le nomadisme décline lentement en Mongolie Extérieure et Intérieure. Depuis les années 2000, la population urbaine est montée à 50% en Mongolie-Extérieure. L'attrait des études et de la civilisation occidentale est en effet grandissant, surtout pour les femmes. En Chine, où les éleveurs mongols ont vu une partie de leurs terres accaparée par les colons hans, et plus encore en Russie, la sédentarisation est de règle, parfois accompagnée de transhumance. Dans les trois États, le passage d'une économie centralisée à une économie de marché a bouleversé les relations socio-économiques.  

 

  Toutefois, une bonne part de la population (environ un quart aujourd'hui) demeure très attachée au mode de vie ancestral dans la steppe, qui procure un grand sentiment de liberté. Les Mongols aiment leur pays, et cela s'est vu lors des conquêtes gengiskhanides : la majorité des troupes souhaitait revenir dans leurs terres natales plutôt que de s'installer en terre conquise. En Kalmoukie, le nomadisme se maintien avec plus de succès.   

Élevage :  La principale activité des Mongols est l'élevage, qui est véritablement au centre de leur survie. Ils pratiquent un élevage pastoral ancestral, en nomadisant afin de ne pas trop appauvrir la terre. Ils élèvent des moutons surtout, mais aussi des vaches, parfois des chèvres, et bien sûr des chevaux : on compte à peu près autant de chevaux que d'hommes en Mongolie. Les moutons sont surtout utilisés pour leur viande, leur laine et leur graisse, et les vaches pour leur lait.

Les outils, les aliments et les vêtements traditionnels sont tous issus de ces quatre éléments .Les chevaux servent pour les déplacements, pour leur peau et le lait des juments. Lorsqu'ils sont en pâture, ils sont laissés dans un état semi-sauvage, étant seulement montés de temps en temps pour éviter qu'ils ne retournent tout à fait à l'état sauvage : les chevaux étant alors récalcitrants, on utilise l'uurga, c'est-à-dire une perche terminée par un lasso afin de les attraper. Cette activité est devenue un véritable sport occasionnant des défis et des compétitions. Le principal adversaire pour les troupeaux est le loup, qui peut faire des ravages en hiver lors des famines, si des précautions ne sont pas prises. Le jour, la simple présence d'un homme suffit normalement à décourager une meute, mais la nuit, elle peut se montrer plus hardie, allant jusqu'à attaquer les camps.

Les Mongols sont présents dans trois types d'habitats : la steppe herbeuse (en Mongolie centrale et orientale, en Kalmoukie, et en Mongolie-Intérieure orientale), le désert chaud (désert de Gobi aux paysages divers, à cheval sur la Mongolie-Extérieure et la Mongolie-Intérieure), et les forêts de type boréal dans les montagnes (monts Altaï en Mongolie occidentale, Sibérie Méridionale). Pour les deux premiers habitats, la yourte, habitation typiquement mongole, est utilisée. Dans les monts Altaï et en Sibérie, on trouvera plutôt des tentes côniques semblables à celles des autres peuples de Sibérie. Certaines ethnies de ces régions se sont tournées vers l'élevage des rennes, comme par exemple les Tsaatans.

Habitation : La yourte (ger en langue mongole) est une habitation familiale facilement démontable, de forme ronde et à taille variable. Le squelette en bois est recouvert d'une toile en peau ou en feutre. Sa forme ne donne aucune prise au vent omniprésent dans la steppe, et le feutre protège très efficacement du froid. Il suffit de 30 minutes pour la (dé)monter et elle se déplacera facilement dans une charrette.

A l'intérieur, la disposition des meubles correspond à des règles précises. L'unique porte est toujours placée vers le sud. Le poêle est placé au centre, où un trou a été percé sur le toit pour laisser s'échapper la fumée. Le feu qui y couve est généralement un feu de bouse séchée (l'argal), le bois étant trop rare dans la steppe. Les outils et ustensiles divers sont placés près de la porte, à droite pour ceux des femmes et à gauche pour ceux des hommes. Au fond (au nord), on trouve les lits et les coffres ou armoires qui servent de rangements personnels. Autrefois, quelques tapis et ustensiles constituaient le maigre équipement des yourtes. Aujourd'hui, des meubles et différents objets comme une machine à coudre, par exemple, s'y entassent.

Alimentation :  Lors des réunions ou des repas, les femmes sont traditionnellement placées à droite et les hommes à gauche. La place au fond est normalement réservée à l'hôte ou au chef de famille, en signe de respect. L'espace dans la yourte est très sacralisé et fait l'objet de nombreuses croyances héritées du chamanisme Tous les aliments traditionnels sont issus de l'élevage. Les deux principaux ingrédients utilisés sont la viande de mouton et le lait de vache. Cependant, la marmotte est chassée de temps en temps pour sa viande et sa peau. Le plat national est le buuz: ce sont des petits pâtés de viande de mouton, parfois de cheval, servis dans un bol. Pour les hôtes, on sert fréquemment de la soupe de mouton, composée de dés de viande et de graisse. Au déjeuner, l'un des plats favoris des mongols est la tête de mouton, servie dans un plat où l'on se sert directement. L'œil est considéré comme un morceau de choix. On mange aussi fréquemment des beignets et du riz au beurre, accompagné pour les grandes occasions de raisin ou de sucre.

  Les produits laitiers sont nombreux. Les femmes mongoles prennent une grande partie de leur temps à fabriquer crèmes, yaourts, alcools de lait, fromage... Ce dernier est sec et souvent acide. Le lait de vache peut être aussi chauffé et mélangé à de la farine, donnant ainsi une mousse qui se transforme en crème jaune, puis en beurre rance. Le beurre fermenté sert à graisser des plats, il peut servir aussi de cire pour les bougies. La boisson la plus courante est le thé au lait salé, que l'on boit à toute occasion, mais la boisson nationale est le fameux lait de jument fermenté (l'airag), difficile à aborder pour un européen.

  Pour les Mongols, le sang des animaux est pur et porteur d'énergie. Ils abattent le bétail sans l'égorger et en récupérant le précieux liquide vital, qu'ils consomment. Une fois le ventre de l'animal ouvert, le sacrificateur se saisit du cœur qui bat encore. C'est alors seulement qu'il coupe l'aorte en prenant soin de verser le sang dans des récipients

Vêtements : Le vêtement traditionnel des mongols est la deel. Elle est fabriquée avec des peaux d'agneaux, ou en soie pour les grandes occasions. Les deel d'hiver sont rembourrées avec de la laine. La deel est fréquemment accompagnée de bottes et d'une ceinture en cuir. Les hivers étant très rudes, on chausse pendant cette période des bottes de laine voire de feutre, et l'on se couvre la tête avec des chapeaux en fourrure de renard ou de zibeline. Dans le désert de Gobi, les Mongols portent des turbans et des écharpes à la manière des touaregs. Enfin, les Mongols produisent du cachemire en duvet de chèvre, vendu à prix d'or en Europe.

(source : fr.wikipedia.org )    

 Deux ans après, ce voyage me hante encore Bruno Solo. Cela n’a pas changé sa vision des choses puisqu'il a beaucoup voyagé étant jeune, avec son père, dans des conditions similaires… en  immersion totale :
  "En quinze jours, j’ai construit avec Batbayar, et grâce à la complicité de Frédéric Lopez, une relation qu’on met parfois dix ans à établir. Au début c’était assez rude…, il voyait en nous  deux types susceptibles de l’aider dans son exploitation. Et puis la relation s’est installée. Quelque chose de l’ordre de l’indicible. Parfois je me suis retrouvé seul avec lui, sans l’interprète,  à chanter des chansons de chez moi, et Batbayar des airs de chez lui sans que nous ne nous comprenions. Grâce à la musicalité, à une tape dans le dos, à des regards, la relation s’est construite  autant qu’avec les mots. On se rend compte que les hommes sont fondamentalement faits pour se comprendre et s’aimer…
Batbayar n’est pas représentatif des Mongols mais de lui-même. Il est athée, ce qui est assez rare chez les nomades. Un proverbe mongol, qu’il a fait sien, le définit assez bien : « même si Dieu te  le demande, tu ne lui donneras pas un morceau de cette terre ». J’ai trouvé formidable de rencontrer une personne si libre qui ne s’embarrasse pas de conventions. Le public a également eu le  sentiment que j’avais rencontré quelqu’un de merveilleux. Les gens étaient très émus… Ils ont compris que j’avais été témoin de moments privilégiés dans la vie de Batbayar : ses retrouvailles avec  son père, la perte de son étalon… C’aurait pu être quelqu’un d’autre que moi mais sûrement pas quelqu’un d’autre que Batbayar. C’est un poète de l’instant qui mène une vraie réflexion sur son mode  de vie, sur les choix de son existence. Il a conscience du monde qui l’entoure, mais revendique le sien avec une vigueur, un enthousiasme et une bonne humeur que tout le monde a ressentit. J’ai  passé deux semaines sans contact avec ma famille. Elle me manquait, j’avais envie de la retrouver, mais en même temps, je n’avais pas envie de quitter Batbayar et la Mongolie. Tout est dit.”  Bruno SOLO

(source : leblogtvnews.com/)

Le monastère de Tövkhön


Le monastère de Tövkhön se situe à une altitude de 2312 mètres, au sommet de la montagne sacrée Shireet Ulaan. Il se trouve dans la province de l'Övörkhangai, sur le territoire du sum de Bat-Ölzii. Entouré de roches et de forêts de mélèzes, il domine la vallée de l'Orkhon.

Histoire
En 1648, le jeune Zanabazar, alors âgé de 14 ans, décide de faire édifier un monastère sur la colline sacrée de Shireet Ulaan, trouvant l'endroit de bon augure. Le premier bâtiment, en bois, fut construit en 1651, au retour d'étude du Tibet du jeune Bogd Gegeen, et l'ensemble fut terminé trois ans plus tard. Zanabazar, qui était un sculpteur doué, ainsi qu'un peintre et musicien, utilisa pendant plus de 30 ans le monastère, à l'origine appelé Bayasgalant Aglag Oron, "Pays de solitude heureuse", pour sa retraite personnelle. Une cellule lui était réservée dans laquelle il venait se recueillir. C’est dans cette petite cellule de pierre qu’il aurait composé l’alphabet Soyombo, ainsi que plusieurs de ses œuvres les plus célèbres.

Le monastère fut détruit en 1688 par les Oirats lors d'une des nombreuses campagnes guerrière contre les Mongols de l'Est. Restauré en 1773, le monastère a subi de graves dommages pendant les purges staliniennes de la fin des années 1930, alors que le régime communiste de Mongolie tentait d'éradiquer le Bouddhisme du pays.

Source :  mongolie.com

 

 

Le Monastère de Shamballa ! 

Le Shambala

Les tibétains

Sur le même site que celui du monastère de Khamar, se trouve l'un des endroits les plus sacrés dans la croyance bouddhiste, le Shambala.

Selon les croyances tibétaines, le Shambala est un royaume de légende situé en Asie centrale, mais dont l'emplacement précis reste méconnu. Un lieu paisible, où tous les habitants pourraient vivre dans la joie et l'harmonie.

Les Mongols pensent que la porte d'entrée dans ce royaume de chimère se trouve ici, à proximité du monastère de Khamar. L'endroit est donc devenu un lieu de pèlerinage populaire et attire beaucoup de croyants venus du monde entier. Ils viennent ici se ressourcer, méditer, ou encore se soigner grâce à l'énergie particulière qui émane de la terre. D'ailleurs, on appelle également cet endroit le centre d'énergie. Il existe une série de gestes rituels et de prières afin que chaque visiteur puisse rétablir ses forces et récupérer bonnes énergies et sérénité spirituelle. 

Les nomades attribuent également de grandes vertus thérapeutiques à l’eau de la source coulant à proximité.

  Le monastère de Khamar

Les tibétains

À quelque 45 km au sud de Sainshand, sur les flancs de la montagne Sharil, se trouve le Khamarin Khiid, "monastère du contrefort". Khamarin Khiid, construit en 1821, constitue l’un des trois monastères du troisième Javzandamba Khudagt, Danzanravjaa (1803 - 1856), célèbre professeur et homme de lettre mongol. Le monastère était un centre important de la "secte rouge" bouddhiste, et le siège de la Gobiin Dogshin Noyon Khutagt", "Terrible Saint Noble du Gobi". En tant que virulent critique de la société dans laquelle il vivait, Danzanravjaa luttait contre les distinctions de classes et de sexes, rigides à son époque. Il a consacré de grands efforts à la cause de l'enseignement public, dont il faisait la promotion au monastère Khamar à travers la création d'une école publique, un théâtre, un musée et une bibliothèque.

Le Namtar Duulakh Datsan, établi au monastère Khamar dans les années 1830, est reconnu comme étant le premier théâtre professionnel de Mongolie . À proximité, le "Khuukhdiin Datsan", collège des enfants, offrait une formation de base et une éducation artistique aux enfants de la région qui, souvent, sont devenus chanteurs et danseurs, peintres, ou encore sculpteurs au monastère ou dans la troupe de théâtre. Le monastère Khamar était un endroit parfaitement harmonieux, avec une rivière bordée dans sa partie sud de nombreux arbres, et entouré de montagnes rocheuses comportant au nord des dizaines de grottes. Les moines y auraient pratiqué des exercices de yoga et de méditation dans l'isolement pendant 108 jours d’affilée, durcissant ainsi leur corps tout en renforçant leurs forces physiques et spirituelles.

L'endroit regorgeait de vie avec des centaines de personnes jouant le célèbre drame “Saran Khokhoo".

Danzanravjaa a écrit la pièce de théâtre La bibliothèque du Coucou lunaire, "Saran Khokhoo Namtar” en 1830. À sa mort, Tudev, son serviteur, en sauva le texte, ainsi que les objets sacrés du monastère. Ces biens furent ensuite conservés par ses descendants, avant d’être remis au jour en 1990. La pièce a été jouée à plusieurs reprises dans ce monastère du vivant du Noyon Danzanravjaa.

À son apogée, le monastère de Khamar était composé de quatre sections principales - Est Khuree, Ouest Khuree, Tsokhon et Dunkher - comprenant quatre collèges, plus de quatre-vingts temples, et une population résidente de plus de cinq-cents lamas. Le temple principal était un superbe bâtiment s'élevant sur deux étages. Devant le monastère, Övgön Suvarga, le stupa du vieil homme, contiendrait les reliques de Danzanravjaa.

Le monastère a été complètement détruit par l'armée en 1938, au cours des purges religieuses en Mongolie. Actuellement, deux petits temples cérémoniels et plusieurs monuments religieux ont été reconstruits, et plus de dix lamas résident au monastère.

Source :  Monastère de Khamar

    

Sagesse ancestrale

  

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