The hum, un son inconnu !
Un scientifique s'exprime sur ces sons étranges
De la PG: Suite à un tremblement de terre de magnitude 3,7 qui a eu lieu ce matin vers les 04:00 hre à la frontière du Québec et de l'Ontario, un bourdonnement étrange s'est fait entendre pendant plusieurs heures un peu partout dans la région. Voici une explication possible de ces bourdonnements dans l'article suivant publié en avril dernier sur la PG.
Source : neotrouve
Le Dr Elchin Khalilov , un géophysicien et professeur à l’Azerbaïdjan a mené des recherches depuis la récente vague de « sons étranges ».
En tant que géophysicien, il a été intrigué par les nombreux rapports d’enregistrements de ce qu’il attribut à des sons venant du ciel. Alors que d’autres dans le milieu de la recherche pourraient être enclins à rejeter toute l’affaire comme un non-sens, le Dr Khalilov a travaillé avec d’autres chercheurs pour étudier ce qui pourrait en être la cause. Dans un article récent au Journal GeoChange ( geochangemag.org ), le Dr Khalilov a répondu à quelques questions sur le phénomène.
Q : M. Khalilov, quelle est la nature des sons graves, insolites, signalés par un grand nombre de personnes dans différents endroits de la planète, depuis l’été 2011, et que beaucoup appellent « les sons de l’apocalypse »? Avez-vous des informations sur ce qui se produit partout dans le monde : États-Unis, Royaume-Uni, Costa-Rica, Russie, République Tchèque, Australie, etc…
Elchin Khalilov : « Nous avons analysé les dossiers de ces sons et constaté que la plupart de leurs spectres se situent dans la plage des infrasons, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas audibles pour l’homme. Ce que les gens entendent est seulement une petite fraction de la puissance réelle de ces sons. Ce sont des émissions acoustiques de basses fréquences dans la gamme comprise entre 20 et 100 Hz, modulées par des ondes infrasonores ultra-courtes de 0,1 à 15 Hz. En géophysique, elles sont appelées des ondes acoustiques de gravité, elles sont formées dans la haute atmosphère, et à la limite atmosphère-ionosphère en particulier. Il peut y avoir beaucoup de causes pour lesquelles ces ondes sont générées: tremblements de terre, éruptions volcaniques, ouragans, tempêtes, tsunamis, etc. Toutefois, l’ampleur des bourdonnements observés en ce moment, tant en ce qui concerne la zone couverte que leur puissance, dépasse de loin ceux qui peuvent être générés par les phénomènes mentionnés ci-dessus. »
Q : Dans ce cas, qu’est-ce qui pourrait causer ce bourdonnement dans le ciel?
Dr Elchin Khalilov : «À notre avis, la source de la manifestation puissante et immense comme des vagues de gravité acoustique, doit être un processus énergétique à grande échelle. Ces processus comprennent les éruptions solaires puissantes et leur flux d’énergie énorme qui, en se précipitant vers la surface de la Terre, déstabilisent la magnétosphère, l’ionosphère et l’atmosphère supérieure. Ainsi, les effets de ces puissantes éruptions solaires entraînent des ondes de choc dans le vent solaire. Ces flux électromagnétiques sont les principales causes de la génération des ondes acoustiques de gravitation, en fonction de l’augmentation de l’activité solaire.
Compte tenu de la flambée de l’activité solaire qui se manifeste par un plus grand nombre d’éruptions solaires et par leur plus grande intensité depuis la mi-2011, on peut supposer qu’il y a une forte probabilité que l’impact de l’augmentation substantielle de l’activité solaire, soit une des causes qui génère ces sons. Il convient de souligner que l’activité solaire a commencé à augmenter fortement depuis le début de 2011, avec une amplitude significativement plus élevée que toutes les prévisions données par un certain nombre de personnalités influentes des institutions scientifiques en 2010 et 2011.
Pendant ce temps, l’augmentation observée de l’activité solaire est pleinement compatible avec les prévisions du Comité international GEOCHANGE, dans son rapport de juin 2010. Si ce taux de croissance de l’activité solaire continue d'augmenter d’ici la fin de l’année 2012, on se dirige vers un apogée en 2013-2014, de l’activité solaire dont l’amplitude a été prédite comme devant être 1,5 – 1,7 fois supérieure à l’amplitude du 23eme cycle» . (cycle solaire n°23, entre 1996 et 2006,)
Q : Mais vous avez dit que la cause de ce « Hum (Om) céleste » peut se situer dans le noyau de la Terre, qu’est-ce que ça veut dire?
Dr Elchin Khalilov : «Il y a une cause possible de ces sons qui peut se situer au niveau du noyau de la Terre. Le fait est que l’accélération de la dérive du pôle magnétique terreste a plus que quintuplé entre 1998 et 2003, et pointe aujourd’hui en direction de l’intensification des processus énergétiques dans le noyau de la Terre, car il y a des processus à l’intérieur du noyau qui forment le champ géomagnétique terrestre. Pendant ce temps, comme nous l’avons déjà signalé le 15 novembre 2011, tous les centres de géophysique ont enregistré des variations du champ gravitationnel de la Terre presque simultanément, et une forte impulsion gravitationnelle. Il s'agit des stations situées à Istanbul, Kiev, Bakou, Islamabad et à Yogyakarta, la première étant séparée de la dernière de plus 10,000 km. Un tel phénomène n’est possible que si la source de cette émanation est au niveau du noyau terrestre. Cette libération d’énergie énorme à partir du centre de la Terre à la fin de l’année dernière, était une sorte de signal de départ indiquant la transition de l’énergie interne de la Terre dans une nouvelle phase active.
L’intensification des procédés énergétiques dans le noyau de la Terre peut entraîner un phénomène de variation géomagnétique qui, à travers une chaîne de processus physiques affecte l’ionosphère à la limite de l'atmosphère, cela génère cette onde de gravité acoustique en différents endroits de notre planète.
Dans les deux cas, même si les causes de la gravité des vagues acoustiques sont d’une nature géophysique tout à fait compréhensible, elles sont révélatrices de l’augmentation attendue significative de l’activité solaire et de l’activité géodynamique de notre planète. Il ne fait aucun doute que des processus dans le noyau terrestre sont en cours et par conséquent, nous devrions nous attendre d’ici la fin de l’année 2012, à une forte hausse des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des tsunamis et des événements météorologiques extrêmes avec des niveaux de pointe en 2013 – 2014. »
Source originale en anglais : datelinezero Traduction neotrouve
Révision linguistique lapressegalactique
14/06/2011
Le phénomène appelé "The Hum" frappe actuellement le village de Woodland dans le comté de Durham, Angleterre. Il s'agit d'un son dont la source est inconnue mais qui perturbe le quotidien de la population. Il se produit à chaque nuit dans le paisible village et est parfois assez fort pour faire vibrer un lit.
Le petit village de 300 personnes est le dernier en liste des nombreux endroits qui ont pu observer un tel phénomène que l'on relie parfois aux OVNIs. En 1970, c'est à Bristol qu'un tel son a été perçu provoquant des maux de tête, des saignements de nez et des perturbations du sommeil. Habituellement, le phénomène cesse aussi mystérieusement qu'il a commencé. À Woodland le son se produit curieusement de minuit jusqu'à 4h du matin empêchant les résidents de dormir et dure déjà depuis deux mois.
Il n'y a aucune mine abandonnée dans les environs, ni industries ou lignes électriques pouvant provoquer un tel son. Certains témoins disent qu'il peut être perçu plus fort à certains endroits de la maison et semble provenir des airs, de l'extérieur, tout autour, bref la source est difficile à déterminer. Les résidents disent que même si le bruit cesse à 4h du matin, il leur reste une vibration dans la tête pour le reste de la journée.
(source : sciences inconnues)
Le Hum est un phénomène qui se manifeste principalement par ce qui est perçu comme un son caractéristique, de basse fréquence, persistant et envahissant, dont la source est inconnue, qui n’est pas entendu par tout le monde, et dont la présence a été rapportée en plusieurs endroits dans le monde, notamment en Amérique du Nord, en Europe et en Océanie. Le bourdonnement est souvent décrit comme un son ressemblant à celui d’un moteur diesel qui tournerait au ralenti dans le lointain.
Il diffère sous plusieurs aspects de certaines conditions physiologiques comme les acouphènes. Le phénomène est souvent perçu plus intensément à l’intérieur des maisons qu’à l’extérieur. Les tentatives d’étanchéité acoustique n’ont guère d’effet et accentuent souvent le problème car elles atténuent les autres sons et rendent ainsi le bourdonnement plus apparent.
Le phénomène est connu sous l’appellation maintenant bien implantée the Hum en anglais et das Brummton-Phänomen en allemand. Il n’a pas encore acquis de nom déterminé en français. On ajoute parfois le nom d’un lieu à l’expression anglaise the Hum, lorsqu'on veut faire référence plus particulièrement à une ville ou à une région où le bourdonnement a été particulièrement publicisé. Parmi les expressions les plus connues, on peut citer, par exemple, the Bristol Hum (Angleterre), the Largs Hum (Écosse), the Taos Hum (Nouveau-Mexique, États-Unis) ou the Kokomo Hum (Indiana, États-Unis).
La composante essentielle qui définit le phénomène du bourdonnement est ce qui est perçu comme un son persistant de basse fréquence qui ressemble à celui d’un moteur diesel tournant au ralenti à une certaine distance ou à un son similaire, et pour lequel aucune cause ne peut être identifiée après qu’on a examiné et éliminé les possibilités ordinaires de bruits de cette nature (appareils domestiques, circulation automobile, etc.).
Toutefois, en plus de ce son caractéristique, d’autres composantes semblent également être fréquemment associées de façon significative au phénomène du bourdonnement, car elles sont perçues par une proportion importante des personnes qui sont affectées par le bourdonnement, bien que pas par toutes. Ainsi, un grand nombre des personnes affectées perçoivent le bourdonnement seulement, ou plus intensément, lorsqu’elles se trouvent à l’intérieur de maisons ou d’édifices, mais pas lorsqu’elles se trouvent à l’extérieur.
Aussi, un grand nombre des personnes affectées perçoivent des vibrations, qui sont ressenties à la surface ou à l’intérieur du corps. L’utilisation de boules pour les oreilles ou d’autres moyens bloquant les sons ordinaires ne semblent pas diminuer le bourdonnement. Le phénomène est souvent perçu de façon plus intense durant la nuit, souvent au point de réveiller les personnes qui le perçoivent.
Certaines personnes perçoivent le bourdonnement de façon continuelle, alors que d’autres ne le perçoivent que durant certaines périodes. Pour certaines, le bourdonnement peut ne constituer qu’un faible bruit de fond et un inconvénient mineur alors que pour d’autres, qui en perçoivent le son et/ou les vibrations plus intensément, il constitue une nuisance majeure qui interfère de façon importante avec leurs activités quotidiennes.
Parmi les conséquences fréquentes, on note le manque de sommeil, puisque le bourdonnement peut empêcher ces personnes de dormir ou les réveiller au milieu de la nuit.
Histoire
C’est vers le début des années 1990 que le phénomène du bourdonnement a commencé à être rapporté de façon importante en Amérique du Nord.
Le bourdonnement de Taos (the Taos Hum) est devenu plus connu du public américain lorsqu’une étude de l’université du Nouveau-Mexique ainsi que les plaintes de nombreux citoyens habitant la région de la ville de Taos, au Nouveau-Mexique, attirèrent l’attention des médias. Au cours des années 1970 et 1980, un phénomène semblable avait fait l’objet de plaintes de citoyens, de reportages dans les médias et d’études, surtout au Royaume-Uni mais aussi dans d’autres pays, comme la Nouvelle-Zélande.
Il est toutefois difficile de déterminer si le bourdonnement rapporté dans ces cas et celui qui commença à être rapporté de plus en plus souvent en Amérique du Nord au cours des années 1990 doivent être considérés comme étant identiques ou plutôt comme étant de natures différentes. Au cours de la dernière décennie, le phénomène du bourdonnement a été rapporté dans de nombreuses autres régions d’Amérique du Nord et d’Europe ainsi que dans d’autres régions du monde.
Bien que les cas de la région de Taos et, plus récemment, de celle de Kokomo soient ceux qui ont été les plus publicisés aux États-Unis, il se peut que cela soit dû au fait que les citoyens de ces localités se soient plus efficacement regroupés et aient mieux réussi à se faire entendre de leurs autorités locales et des médias, et pas nécessairement au fait que le bourdonnement soit plus présent dans ces localités.
D'autres regroupements ont été ou sont actifs dans différents pays. La Low frequency noise sufferers association, au Royaume-Uni, et l'Association pour la recherche sur le phénomène du bourdonnement (Interessengemeinschaft zur Aufklärung des Brummtons, IGZAB), en Allemagne, sont probablement les plus connues.
Sans doute parce que seul un faible pourcentage de la population se ressent comme étant directement affectée par la perception du bourdonnement, il n’y a pas encore eu jusqu’à maintenant d’étude de grande envergure portant sur le phénomène du bourdonnement, mais seulement des initiatives au niveau local, disposant de ressources limitées.
Pour cette raison, ces études ont concentré leur attention surtout sur un petit nombre de causes possibles qu’il est plus facile d’étudier avec des ressources limitées et elles sont généralement arrivées à la conclusion que des recherches de plus grande envergure seraient nécessaires mais que cela demanderait des ressources plus importantes que celles qui sont disponibles au niveau local.
Quelques explications possibles
Parmi les explications qui ont été proposées, on trouve notamment les suivantes :
Phénomènes de type acoustique
Sons de source industrielle distants dont les hautes fréquences ont été atténuées par la distance. À mesure que le son se déplace à travers l’air ou à travers le sol, les sons de haute fréquence s’affaiblissent plus rapidement que ceux de basse fréquence, ce qui fait en sorte que ces derniers voyagent donc sur une plus grande distance.
Les sons de basse fréquence peuvent être amplifiés par les murs ou par la structure des édifices. De la machinerie industrielle, comme des compresseurs ou des ventilateurs, peut aussi produire des types de sons semblables. Bien qu’il s’agisse là de l’une des explications qui viennent le plus spontanément à l’esprit, les microphones ordinaires n’ont pas réussi à capter le bourdonnement et des études n’ont pas réussi à identifier clairement de telles sources comme étant à l’origine du phénomène.
Des études faites au Royaume-Uni se sont penchées sur ce problème, et le rapport portant sur le bourdonnement de Kokomo a donné des exemples de sources acoustiques de bruit.
Infrasons pouvant provenir de différentes sources possibles, soit industrielles, soit naturelles, par exemple de nature géologique ou tectonique.
Phénomènes de type non acoustique
Un phénomène semblable au phénomène d’audition des micro-ondes, lequel est causé par des sources de micro-ondes pulsées. Dans certaines conditions, un effet de ces types d’ondes est interprété par le système auditif comme l’équivalent de sons. Un phénomène semblable pourrait se produire seul ou bien en combinaison avec d’autres facteurs. Le mécanisme thermo-élastique, qui explique le phénomène classique d’audition des micro-ondes, pourrait être en jeu, ou bien il pourrait s’agir ici d’un mécanisme différent.
Différents types de sources électromagnétiques pourraient mettre en jeu différents mécanismes physiques ou physiologiques ou encore une combinaison de ceux-ci. Certaines composantes de l’environnement électromagnétique, ainsi que des exemples de leurs possibles effets combinés, ont été discutés dans l’annexe du rapport d’expertise effectuée par la ville de Kokomo en 2003.
Une variante des émissions électromagnétiques de fréquence audio de nature semblable à celle qui sont générées lors de l’entrée et de la désintégration d’un météore dans la haute atmosphère.
Ce phénomène dégage une puissance de plusieurs mégawatts dans les fréquences audio, principalement par l’interaction de la trajectoire ionisée et du champ magnétique de la Terre. Voir par exemple cet article de la NASA pour une description de cet effet : Listening to Leonids (en anglais).
Certains types de systèmes de communication, tel le système de radio-transmissions de très basse fréquence utilisé dans les communications avec les sous-marins. Cette théorie supposerait que ces fréquences pourraient être détectées par des mécanismes semblables ou différents de ceux par lesquels les fréquences plus élevées sont détectées.
Des effets à grande échelle provenant des installations qui expérimentent sur l’ionosphère, du type de celles qui sont en opération en Alaska (États-Unis), en Russie et en Norvège.
Phénomènes internes[modifier]Générés soit par le corps, le système auditif ou le système nerveux, en l'absence de stimulus externe.
En quelque sorte à la manière d’acouphènes, mais à basse fréquence et avec certaines différences. Toutefois, cette théorie n’expliquerait pas pourquoi une même personne n’entendrait le Hum qu’en certains endroits par exemple à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. En effet, il n’existe pas de telle chose qu’un « acouphène d’intérieur ».
Elle n'explique pas non plus la perception de vibrations au niveau du corps, ni pourquoi il y aurait eu une explosion du nombre de cas au cours des dernières décennies. Cependant, il est possible, et même probable, qu’il existe des différences individuelles entre les différentes personnes au sein d’une population quant à leur seuil de perception des stimuli acoustiques ou non acoustiques, ou qu’il existe d’autres sortes de variations physiologiques normales entre différentes personnes et qui pourraient contribuer au fait que certaines personnes dans la population perçoivent le bourdonnement alors que d’autres ne le perçoivent pas. Ces différences pourraient aussi contribuer à expliquer les différences de niveau d'intensité dans la perception.
(source : wikipedia)
VOIR AUSSI :
Slow down et Bloop, un son étrange
Le champs magnétique terrestre
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