Histoires insolites méconnues
(envoyé par Patrick Martin)
Une statue qui se déplace toute seule
Un très étrange phénomène se déroule depuis de nombreuses semaines au sein du musée de l’université de Manchester, en Grande-Bretagne. Une statue Égyptienne datant de 1800 avant Jésus-Christ se déplace seule sur son présentoir en verre en tournant sur elle-même. Posée sur une étagère fermée, l’égyptologue Campbell Price est le seul à posséder la clef et jure ne jamais l’avoir déplacée : » Un jour, j’ai remarqué qu’elle avait bougé. Je me suis dit :c’est vraiment étrange car personne à part moi ne possède la clef. J’ai remis la statue à sa place et le lendemain, elle avait encore bougé. Avec l’équipe du musée, pendant 3 jours,nous avons installé une caméra qui filme la statue par intervalles et, bien que ce soit invisible à l’œil nu, on la voit clairement bouger ! »
(photo : courrierinternational)
La statue aurait été trouvée dans une tombe égyptienne avec une momie. Elle représentait une offrande à Osiris, le dieu des morts. Présente depuis 80 ans dans le musée, elle n’avait jamais fait l’objet d’un tel phénomène.
Brian Cox, un professeur de physique de l’université de Manchester pense que ce phénomène pourrait s’expliquer par des vibrations provoquées par le passage des visiteurs. L’égyptologue contredit cette hypothèse du fait que les mouvements forment toujours un cercle parfait. Pour lui, cette statue Egyptienne pourrait servir de réceptacle à l’âme de la momie détruite…
*****
Une fille verse des larmes de verre
En 1996, les médias libanais font état d’une histoire très étrange et déroutante.
Une jeune fille de 12 ans, vivant dans le nord-est du pays, dans le village de Fahika, verserait des larmes de verre aussi tranchantes qu’un couteau !
Se plaignant d’une vive douleur à l’œil gauche alors qu’elle était à l’école, Hasnah Mohamed Meselmani déclare qu’un fragment de verre se serait extrait tout naturellement de son œil. Elle prétend également avoir eu une vision quelques jours avant cet événement : alors qu’elle s’apprêtait à dormir, un homme vêtu de blanc, assis sur un cheval immaculé, aurait frappé à la fenêtre de sa chambre. L’homme, souriant et d’apparence bienveillante, se serait présenté à elle comme un messager de Dieu et lui aurait dit de ne pas avoir peur.
Pendant plus de 6 mois, la jeune libanaise aurait versé 7 larmes de verre par jour, sans ressentir la moindre douleur et sans subir la moindre lésion oculaire. Ce qui est très troublant: examinée par un très grand nombre de médecins et d’experts de renom, aucune explication scientifique ne put être avancée.Ce qui a permis de rejeter toute supercherie.
*****
Les soldats disparus
L'un des cas les plus mystérieux de disparition s'est produit au cours de la Première Guerre mondiale. Cette énigme est d'autant plus étrange qu'elle concerne un bataillon entier de soldats .En effet, le bataillon du Royal Norfolk Regiment s'est évanoui en pleine campagne des Dardanelles en août 1915.
Dans son livre Disparitions mystérieuses paru en 1973, Patrice Gaston cite d'autres cas de groupes de militaires qui, apparemment, se sont évanouis en pleine guerre sans laisser la moindre trace
La disparition des Norfolk :
Entre mars et décembre 1915, l'Angleterre et la France tentent de se rendre maîtresse des Dardanelles, point stratégique contrôlant les communications entre la Méditerranée et les ports russes de la mer Noire. Mais les armées de l'Empire ottoman, commandées par les Allemands, tiennent le corps expéditionnaire occidental en échec. Les pertes sont si importantes (46 000 morts) que les Alliés abandonnent finalement la partie en décembre 1915.
L'histoire de la disparition des Norfolk est connue par le récit des soldats du Commonwealth qui ont assisté à l'évènement. Le 21 août 1915, au cours de l'attaque de la presqu'île de Gallipoli, 22 soldats néo-zélandais d'une compagnie du génie voient le 4e régiment de Norfolk, qui compte 267 hommes, se porter au secours du corps d'armée ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps) en train d'attaquer la cote 60, au sud de la baie de Suyla.
Alors qu'ils se trouvent dans le lit d'un cours d'eau asséché, les soldats du Norfolk entrent dans un étrange nuage. Au moment où tous les hommes ont disparu derrière le rideau de brume, le nuage s'élève doucement puis s'éloigne dans le ciel, contre le vent, et échappe bientôt aux regards des observateurs. Plus un seul soldat n'est alors visible dans la petite vallée, et la Turquie affirme n'avoir jamais capturé aucun soldat du régiment concerné.
Analyse du témoignage :
Ce récit repose sur un témoignage fait 50 ans après les faits. Rédigé lors d'une rencontre commémorative des ANZAC par trois des soldats néo-zélandais, ce témoignage se présente sous forme d'un appel à déposer, destiné aux éventuelles personnes encore vivantes qui auraient assisté au phénomène.
(vue d'artiste : Les émanants)
Cependant, le témoignage comporte plusieurs contradictions.
Ainsi, le 4e Norfolk évoqué par les témoins n'est pas un régiment mais un bataillon. Celui-ci a d'ailleurs terminé la campagne des Dardanelles. En revanche, c'est le 5e Norfolk, autre bataillon du même régiment, qui a été effectivement porté disparu au cours d'une attaque. Cette dernière a eu lieu, non le 21 août comme le mentionne le document, mais le 12 d'après les archives militaires anglaises, et à 5 kilomètres de la position supposée des soldats néo-zélandais.
Par contre, il existe un autre document qui évoque un épisode similaire et écrit peu après la campagne. Cette fois-ci, on ne peut y relever aucune contradiction. Ce témoignage très frais paraît nettement plus fiable.
Rapport final de la commission des Dardanelles :
Le rapport effectué juste après la campagne « Final of the Dardanelles Commission » a été publié en 1917. Selon ce document, une « étrange brume » reflétant les rayons du soleil a recouvert la baie et la plaine de Suyla le 21 août 1915. Ce « nuage » peut sembler étrange mais c'est un phénomène météorologique courant dans la région. Le rapport cite également ce même jour l'attaque de la fameuse cote 60 par 3 000 hommes des ANZAC.
Il existe donc des similitudes entre le document officiel et le témoignage tardif des soldats néo-zélandais. Le témoignage semble mélanger deux évènements. Il est vrai que sur le Rapport Final, les deux faits sont relatés sur deux pages en face l'une de l'autre. Cette disposition a-t-elle pu influencer les témoins ?
Il faut rajouter à cela que, du 5e Norfolk porté disparu, 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919. Il faut souligner également que 27 000 des 34 000 hommes tués, Anglais et ANZAC, n'ont jamais connu de sépulture. On peut donc supposer que les corps des 145 hommes manquants du 5e Norfolk gisaient sur un champ de bataille. La chaleur qui régnait en ce mois d'août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accéléré.
Enfin, rappelons que le rapport officiel parle d'une brume de très grande superficie et non d'un nuage de 250 mètres de long posé au sol, selon la description des témoins.
Tous ces éléments rendent douteux le témoignage des soldats néo-zélandais. Il n'en reste pas moins que certains auteurs accros de mystère continuent à voir dans cet évènement tragique de la Première Guerre mondiale une énigme dans laquelle la participation des petits hommes verts est bien sûr au premier plan.
D'autres étranges disparitions de soldats :
En 1707, au cours de la guerre de la Succession d'Espagne, 4 000 hommes de l'archiduc Charles de Habsbourg engagés contre les armées de Philippe V se mettent en route un matin vers le col des Pyrénées. Nul ne sait, en dépit des recherches, ce qu'ils sont devenus. Ils ont disparu avec armes et bagages.
En 1858, lors de l'attaque des Français contre le royaume vietnamien, 650 zouaves du corps expéditionnaire avancent vers Saigon dont ils ne sont plus éloignés que de 20 km. Ils sont suivis à 2 Km par un autre groupe de soldats. Soudain, ils s'évanouissent sans que personne puisse dire ce qui leur est arrivé.
En décembre 1937, le Japon a déjà envahi une bonne partie de la Chine, et ses armées avancent vers Nankin, la capitale chinoise. Le colonel Li Fu Sien décide d'opposer une ultime résistance. Il poste 3 000 hommes le long du Yang-Tsé. Le lendemain matin, il s'aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l'écart près d'un pont. Ni ceux-ci, ni aucune sentinelle n'ont vu les 3 000 hommes abandonner leur poste, et les archives japonaises ne mentionnent aucune capture.
Le mystère demeure toujours !
Sources: Disparitions mystérieuses , le cosmos nous observe de Patrice Gaston dans la collection" Les énigmes de l'Univers, éditeur Robert Laffont
******
La Croix Lumineuse
Voici le récit d'un phénomène paranormal que vécurent le curé et les deux mille habitants de la commune de Migné-Auxances, située dans la Vienne.Il s'agit de l'incroyable apparition d'une croix lumineuse.
En 1826, le curé de la paroisse de Migné-Auxances, qui compte un peu plus de 2.000 habitants, M. François Borein de Beaupré, avait décidé de faire donner à ses fidèles les exercices de la mission à l'occasion du jubilé et en vue de renouveler parmi eux l'esprit religieux. Il avait choisi comme prédicateurs deux prêtres éloquents et dévoués, M. Pasquier, curé de Saint Porchaire, à Poitiers et M. Marsault, aumônier du collège royal.
La mission s'ouvrit le 5 novembre et son succès fut tel qu'il fut décidé qu'elle se poursuivrait jusqu'au 17 décembre. Ce jour-là, une croix devait être érigée dans le cimetière de la paroisse. On alla la chercher en procession au château d'Auxance, à un kilomètre de là, d'où l'on revint en cortège à Migné-Auxances. Il était environ quatre heures et demie du soir quand la Croix ayant été plantée, M. Marsault prit la parole devant une foule d'environ 2.000 personnes, pour tirer de cette cérémonie les leçons qu'elle comportait.
Il en était venu, dans son discours, à évoquer le souvenir de la Croix qui apparut à l'empereur Constantin, marchant en guerre contre Maxence, quand il s'aperçut d'un murmure confus, qui s'augmentait autour de lui. Pour dominer ce bruit, dont il ignorait la cause, il éleva encore la voix, tandis que M. l'abbé Pasquier recommandait le silence à la foule.
C'est alors que les fidèles montrèrent du geste à l'abbé Pasquier la Croix lumineuse qui venait d'apparaître dans le ciel. Plein d'émotion il cria à l'abbé Marsault : "Ne parlez plus de la Croix qui apparut à Constantin : voyez celle qui paraît dans les airs !...". En même temps, le curé de Migné, remarquant à son tour le prodige, tirait le prédicateur par le bras criant aussi : "Marsault ! Marsault, c'est un miracle !
Dans le ciel, en effet, et dans l'obscurité de la nuit qui était tombée, à environ cinquante mètres au-dessus du sol, une Croix lumineuse, sans être éblouissante, se dressait, immobile et majestueuse. Elle était couchée dans la direction de l'occident, le pied correspondant au pignon de la façade de l'Église, tandis que la tête se projetait au-dessus d'un moulin, au bord de l'Auxance. Sa longueur pouvait être d'environ quarante- cinq mètres. Tous ses contours se précisaient avec netteté, la traverse qui formait les bras coupant à angle droit la tige principale.
Elle fut visible de cinq heures à cinq heures et demie du soir, par toute la foule invitée par l'abbé Marsault à chanter le cantique : Vive Jésus ! Vive sa Croix. Vers cinq heures et demie, tandis qu'on donnait dans l'Église la bénédiction du Saint-Sacrement, elle commença de s'effacer, en diminuant progressivement ; quand on sortit de l'Église, elle avait disparu.
L'enquête canonique. Un tel événement n'avait pu manquer de susciter à Migné-Auxances et dans la contrée une vive émotion. Dès le 22 décembre, le curé de Migné-Auxances, les prédicateurs, diverses personnes, dont le maire et l'adjoint, en attestèrent de la réalité dans un procès-verbal que signèrent avec eux quarante et un témoins.
Le 31 décembre, un nouveau rapport fut envoyé au préfet du département. Le 16 janvier 1827, une enquête canonique fut prescrite par Mgr de Bouillié, évêque de Poitiers, qui ne fut close que le 7 février Enfin, le 28 novembre 1827, Mgr de Bouillié, dans une lettre pastorale, ayant déclaré les faits authentiques, décida qu'un Te Deum d'action de grâces serait chanté, le 16 décembre, dans toutes les églises de son diocèse. Entre temps, trois brefs pontificaux avaient été publiés, dont le troisième en date du 18 août 1827, renfermait les paroles du Pape Léon XII, se disant "personnellement et d'après son jugement particulier, persuadé que le prodige de Migné ne peut être attribué à des causes purement naturelles, sans vouloir encore cependant affirmer, par lettres publiques, que ce soit un incontestable miracle".
(vue d'artiste - Les émanants)
Mais, depuis lors, le souvenir de l'apparition du 17 décembre 1826 fut régulièrement commémoré, notamment lors de son vingt-cinquième et son cinquantième anniversaire, en 1851 et en 1876 sous l'épiscopat du cardinal Pie. En 1876, il y avait encore, à Migné, environ quatre vingts témoins du prodige. Ils avaient entre 60 et 88 ans. Ils renouvelèrent leur témoignage public, en faveur de l'authenticité de légèrement.
Migné-Auxances en 2006. Dans l'Église est présent le souvenir de cet événement miraculeux. A l'intérieur, on peut voir à l'endroit de l'apparition, une grande croix recouverte de cuivre, fixée à la voûte du transept.
Une inscription gravée au-dessus de l'entrée de l'église remémore l'apparition.
Sources:guide de la France mystérieuse, éditions Tchou.
******
L'alarme de De Funès
"Le 29 janvier 1983, la cérémonie est prévue à 15h dans le village du Cellier, près de Nantes. Avant de partir, Patrick De Funès, l'un des fils de l'acteur, ferme à clé toutes les portes du château comme son père prenait soin de le faire.
Et voici ce qu'avait raconté Patrick de Funès:
"On a fermé le château et on a mis les alarmes et au même moment où le fourgon allait partir, toutes les alarmes ont sonné. C'est quand même formidable;lui qui était obsédé par ses alarmes, c'était quand même un signe*; toutes les alarmes qui saluent le truc* qui part... il voulait parler du fourgon mortuaire*...
Jamais les alarmes , depuis leur installation dans toutes les pièces du château ne s'étaient déclenchées, excepté ce jour-là. Avouez que c'est très étrange!"
Patrick De Funès n'avait pas précisé à quel signe il faisait allusion. A moins de tromper, peut-être est-ce une hypothèse farfelue, mais Patrick De Funès pense qu'il s'agissait d'une manifestation de son père depuis l'au-delà.
Je ne sais pas comment interpréter cet évènement inopiné. L 'épouse de l'acteur, ses fils et toutes les personnes présentes ce jour-là, environ trois mille, auraient -elles vécu un phénomène paranormal ?
S'agissait-il d'une simple coïncidence ?
A ce jour,les questions restent sans réponses.
******
La chaise maudite de Busby
La chaise maudite de Busby est une chaise en chêne qui aurait été maudite par Thomas Busby, un criminel anglais, condamné à mort pour avoir tué son beau-père, Daniel Auty, à coups de marteau, en 1702.Dans un petit village près de la ville de Thirsk, dans le North Yorkshire, en Angleterre, se trouve un établissement désormais connu sous le nom de l’auberge de Busby Stoop, un charmant endroit ayant appartenu à Thomas Busby. De nombreux témoins auraient vu le fantôme de Thomas busby sur sa chaise.Toutefois, ce ne sont pas ces apparitions, mais sa malédiction qui est devenue un sujet de prédilection du folklore mythique local. Car, plusieurs personnes qui ont siégé sur la chaise maudite sont décédées peu après.A la fin du XIXème Siècle, un ramoneur et son ami avaient plaisanté à propos de la légende en s’asseyant à plusieurs reprises dans le fauteuil de Busby : ils ont été retrouvés morts le lendemain matin…
Une dizaine de témoins, des clients de l’hôtel, ont pu attester la véracité des faits…Au XXème Siècle, deux pilotes de la Royal Air Force discutaient de la légende de Busby, ils voulaient relever le « défi » du condamné. Le jour même, leur voiture a heurté un arbre : les deux pilotes sont morts.Plusieurs récits impliquant des cyclistes et des motocyclistes, qui se sont arrêtés à l’auberge pour se rafraîchir et qui s’étaient assis sur la chaise, ont été impliqués dans des accidents de voiture…
Tous mortels et se déroulant peu après la visite à l’auberge….Dans les années 1970, le propriétaire a demandé à ce que la chaise soit retirée du pub. Aujourd’hui, les visiteurs intéressés par la malédiction de Busby peuvent observer la chaise hantée au Musée de Thirsk. Malheureusement, ou heureusement, il n’est plus possible de s’y asseoir….
Depuis 1978, aucune personne n’a siégé sur la StoopBusby Chair, mais l’auberge est toujours une étape de prédilection pour les chasseurs de fantômes, les curieux et aux touristes en mal de sensations fortes.